Israël mène au Liban des opérations de défense aux prises d’otages, bombardements, déplacements de populations, crimes contre l’Humanité et crimes de guerres.
Comme d’habitude, l’Occident tremble sur les menaces à subir des criminels du Hamas, du Hezbollah, de leurs alliés, tous aux ordres du régime meurtrier des mollahs de Teheran.
Ce dernier succès exceptionnel israélien dispose quelques incidences.
1- Au Liban, le gouvernement mafieux qui gère le pays sans droit ni titre avec des ministres Hezbollah “autorise” l’organisation génocidaire à réagir contre l’ “ennemi sioniste”!
2- En Iran, les criminels au pouvoir examinent avec stupeur la capacité militaire d’Israël actualisée par sa sortie temporaire du cadre nécessaire, terrible et comprimant de la libération des otages à Gaza.
3- Les organisations génocidaires aux ordres de Téhéran subissent un revers militaire et idéologique qui contrarie leur volonté d’éliminer Israël de la carte.
4- Les Etats arabes co-contactants des derniers traités de reconnaissance et de paix avec Jérusalem dits “d’Abraham” voient leurs refus d’en sortir récompensé et les candidats à venir remis en selle.
5- En Israël, en dépit des troubles politiques, le public reprend confiance en la puissance numérique, militaire et dissuasive du pays.
Ces cinq points sont certainement les plus importants sur les plans idéologique, diplomatique, stratégique, civil, militaire et (geo)politique, même s’il convient de ne pas anticiper une avenir sécuritaire des plus incertains pour toutes les parties.
Il est cependant d’autres aspects moins réjouissants.
1- Une fois de plus, les “puissances” occidentales, qui ne le sont manifestement plus tout à fait, se sont lâchement démarquées de la défense israélienne.
Affolées par la perspective des menaces de Téhéran, Beyrouth et Gaza, elles s’évertuent à crier dans les canaux diplomatiques et médiatiques qu’elles n’étaient pas informées des dernières opérations israéliennes au Liban.
2- Les organisations d’encadrements des Juifs dans le monde n’y échappent pas.
La politique de certaines d’entre elles – essentiellement en Belgique et en France – de “raser les murs”, de passer inaperçu, de répondre aux agressions anti-juives “a minima“, les conduit alternativement à modifier leurs réactions, à les supprimer, à se soumettre, à s’effacer, à hésiter.
Cette politique “directionnelle” ne l’est pas.
Elle fait tituber les organisations représentatives juives dans leurs manifestations, dans leurs expressions et les organisateurs dans leurs déclarations.
Elle imprime ainsi à leurs publics une insécurité supplémentaire et la perte de repère existentiel indispensable à tous et à chacun.
Il est humainement impossible et techniquement inutile de s’en prendre aux personnes qui assument des responsabilités communautaires, de les nommer, de les juger.
Pour autant, leurs propos, leurs hésitations, leurs défections, toujours dans un sens d’effacement communautaire, sont à condamner tant elles indiquent objectivement les poncifs de culpabilité et d’absence de courage accolés à tort aux Juifs dans l’Histoire universelle de l’antisémitisme.
Ces comportements d’un autre âge nuisent considérablement au respect des intérêts vitaux des communautés juives.
Il apparait ainsi indispensable de ne pas renouveler les mandats de ces responsables.
Infectées par le djihadisme, la France et la Belgique, principalement mais non exclusivement, peuvent procéder lors des renouvellements des cadres communautaires à l’élection de mandataires adaptés à l’époque idéologique, à la cohésion avec les publics qu’ils représentent, à la nécessité de parler haut et fort à l’Autorité public.
Les représentants communautaires ne doivent plus se contenter d’argumenter et de commenter les crimes et délits antisémites et les départs des familles du pays pour des raison de sécurité.
Ils doivent rassurer les personnes, ls défendre devant les autorités publiques, judiciaires, de police, des media, etc.
L’Histoire universelle et celle du Judaïsme ont écrit la soumission des personnes en caractères vides, vains, et nocifs.
Il serait inquiétant de maintenir des responsables communautaires qui se plient aux exigences hostiles aux Juifs.
Il faut, dans la dignité et l’honneur, les remplacer par des responsables communautaires avertis des enjeux et des conditions que les assassins tentent d’imposer aux Juifs depuis les massacres du 7 octobre 2023 en Israël.
© Pierre Saba
21 septembre 2024
Au sujet de la ” representativité ” des responsables communautaires , j ai le souvenir d une recente election du president du consistoire parisien qui a reuni environ 3 a 4000 participants sur une base electorale de 350 000 juifs de Paris RP a l epoque .
La victoire s est donc jouée grace a quelque dizaines de bulletins .
Je partage l idée de Mr Saba que nos institutions sont inertes et impuissantes , mais pour les rendre efficace et legitimes , il faudrait que les 95% de juifs qui s en desinterressent se reveillent et s engagent .
On peut reprocher beaucoup a nos responsables actuels , mais pas de s engager .
La communauté recele bien des talents , mais il ont mieux a faire que de se mettre au serviçe de notre peuple , et nous payons le prix de cette desertion massive .
…oui, je pense aussi que le désintérêt électoral de la communauté juive pour les élections communautaires est une part de la difficulté.
Le seconde phrase du titre ” Il ne faut pas renouveler les mandats de nos responsables communautaires défaillants” ne figurait pas dans le titre du texte que j’avais envoyé à TJ
…quant à l’engagement évoqué par m.Amouyal, il est attaché à la fonction représentative.
La situation actuelle des Français juifs requiert surtout des résultats, un encadrement juridique à leur défense et des réactions fermes et intransigeantes face aux dérapages inacceptables de l’Exécutif (déclarations, décision de sélections à l’entrée du Bourget…), et du Législatif (LFI-verts-socialistes) etc