L’ONU réclame l’immunité pour les employés de l’UNRWA impliqués dans les attaques du 7 octobre

Cette position soulève l’indignation des victimes et de leurs familles, qui se voient contraintes de prouver la nécessité de lever cette immunité.

L’ONU, avec le soutien du Département de la Justice américain, demande l’immunité pour les employés de l’UNRWA (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) impliqués dans les attaques meurtrières du 7 octobre en Israël.

Dans un document officiel soumis à un tribunal américain, l’ONU affirme que ces employés bénéficient d’une immunité contre toute poursuite judiciaire. Cette position soulève l’indignation des victimes et de leurs familles, qui se voient contraintes de prouver la nécessité de lever cette immunité pour des actes aussi graves que meurtres, enlèvements et séquestrations. 

Le cas de Ditza Heiman, otage détenue pendant 49 jours par un enseignant de l’UNRWA, illustre la gravité de la situation. Son témoignage poignant révèle les conditions de sa captivité dans des installations de l’UNRWA, soulignant l’implication directe d’employés de l’organisation dans ces actes terroristes. 

Malgré la gravité des actes allégués, l’ONU maintient que l’UNRWA “continue de bénéficier d’une immunité absolue contre les poursuites” tant que l’organisation n’y renonce pas explicitement. 

La réaction des familles des victimes ne s’est pas fait attendre. Ayelet Smarno, mère d’un otage déclaré mort après 59 jours de captivité, a confronté directement Philippe Lazzarini, le directeur de l’UNRWA, lors d’un événement en Suisse. Sa protestation publique, arborant un t-shirt accusateur, illustre le désespoir et la colère des familles face à ce qu’elles perçoivent comme une injustice flagrante. 

L’affaire met également en lumière les tensions croissantes entre Israël et l’UNRWA, Lazzarini s’étant vu refuser l’entrée à Gaza en avril, illustrant la méfiance grandissante envers l’organisation.

Avec i24News