“Pogrom(s)”, de Pierre Rehov. Un documentaire exceptionnel. Par Sarah Cattan

Could America Be Next?

Le 7 octobre 2023, le Hamas, suivi de plus de 1 000 civils de Gaza, a perpétré un pogrom, conformément à l’idéologie des Frères musulmans. Le 8 octobre, des antisémites du monde entier défilaient pour soutenir l’organisation terroriste.

Avec “Pogrom(s)”, Pierre Rehov, via un remarquable tissage entre les images du 7 octobre, les témoignages et les analyses des “experts”,  explore le massacre à travers les paroles des hommes et des femmes qui étaient les premiers sur les lieux, ceux qui furent témoins des atrocités, ceux qui ramassèrent les corps ou ce qu’il en restait, ceux qui se déplacèrent entre les corps de femmes, d’hommes et d’enfants violés, mutilés, brûlés vivants.

Autre pièce d’archive, et non des moindres : les vidéos publiées en direct par les terroristes exaltés et exhibant avec une fierté bestiale autant que démoniaque leurs atrocités sur tous les réseaux sociaux, les rendant instantanément accessibles à la planète entière.

Si les Israéliens s’attendaient à une vague de soutien unilatérale pour dénoncer le jour le plus sombre depuis la création de l’État d’Israël, les choses ne se passèrent pas ainsi.

Mais si “Pogrom(s)”, documentaire sur le plus grand massacre du 21e siècle perpétré par le Hamas, donne la parole à ceux qui ont vu l’inimaginable, c’est aussi une exploration au scalpel des événements qui ont conduit au massacre du 7 octobre : pour Pierre Rehov, spécialiste de l’histoire du Moyen-Orient et de l’extrémisme djihadiste, les origines du mal remontent beaucoup plus loin dans le temps, et les copies de Mein Kampf trouvées dans les maisons de Gaza n’y sont pas arrivées par hasard. Il sait d’où les terroristes génocidaires du Hamas ont tiré leur inspiration, qui les a guidés, comment ils ont été aidés et financés, et nous l’explique, son enquête retraçant les alliances entre nazis et mouvements islamistes.

Précédant le titre, un avertissement sur fond noir prévient: “Sensitive persons may be disturbed by some images in this documentary. From dozen hours of footage, we have selectionned the least ‘atrocious’. However, il is difficult to bear witness to a massacre without a minimum of visual suggestion”

Une définition de “Pogrom” suit: “A violent riot incited with the aim of lassacringor expelling an ethnic or religious group, particulary Jews”.

Le spectateur se prend de plein fouet la scène inqualifiable de ce gazaoui appelant, ému et victorieux, les siens : “Ouvre Whatsapp et regarde tous les juifs que j’ai tués. Papa ton fils a tué des juifs. Allah est le plus grand!”

Avocat Activiste Human Rights, Responsables de Zaka, Égyptienne Analyste politique et Activiste pour la paix, Universitaires, Historiens, Fondateur de Médecins sans frontières, mais aussi terroristes capturés et interrogés dans les Interrogation Rooms, autant d’ intervenants qui se succèdent, le réalisateur entrecoupant leurs propos d’images d’archives allant du Festival Nova et du Kibboutz Be’eri, oasis de paix devenu symbole du crime indicible, aux forfaits des Einsatzgruppen et à l’invasion soudaine en ce matin de fête, surgie du ciel, de la mer et de la terre, et analysent Qui la pathologie mentale civilisationnelle consistant à terroriser humilier faire disparaitre, Qui le Palestinisme, Qui la qualification de ce qui s’est passé ce samedi-là, au petit matin.

Âmes sensibles s’abstenir ? Surtout pas. Au contraire : Esprits d’honnêtes Hommes, Regardez. Vous comprendrez que ces images sont là puisqu’il fallut aux israéliens “prouver” la chose, ce qui jamais n’a été demandé ni au Darfour ni ailleurs, et que la preuve est aisée, fournie par les terroristes-mêmes, et en même temps non concevable : Enfants décapités, des têtes reposant près des corps, dents, scalps, ossements, ce couple calciné après avoir été attaché par un barbelé chacun d’un côté du même matelas, cette fillette tête attachée à un arbre avec un lien de flanelle, mains liées au dos, nue, des impacts de balles dans le dos.

Ils se sont filmés en train de manger des dattes, avant d’avoir tiré sur cet enfant pour que cessent ses pleurs et après avoir violé cette femme. 

Vous écouterez ces visages défaits vous dire que “Trier pour retrouver la partie manquante du corps d’une fillette n’a rien à voir avec l’évacuation de survivants : Tu es en enfer”.  Ils ajouteront “que trouver ouvert le ventre d’une jeune femme enceinte, le bébé qu’elle portait poignardé comme son fils de 7 ans” est de l’ordre de l’indicible”. Poursuivront: “Les corps découpés de ces parents et de leurs deux enfants. Ces autres, enfants, sans mains ni tête”.

Vous entendrez cet homme suppliant alors qu’est déversée sur sa voiture un produit inflammable qui a fait monter la température à 4000 degrés. 

Vous les verrez, ces scènes de liesse de par le monde, ces images de célébrations du 7 octobre à coup de distribution planétaire de bonbons et de tirs de feux d’artifice.

Il vous faudra bien le croire, parce que vous le verrez, que les terroristes étaient escortés d’un bon millier de civils palestiniens prenant part massivement au massacre dans une liesse délirante.

Vous accepterez la thèse rationnelle d’un Hamas qui décide, contrant les plans iraniens d’une guerre impliquant 15 milices en Irak, 17 en Syrie, une milice imposante au Liban, les Houthis, et le Hamas, de lancer  seul une guerre pour renverser la possibilité-même d’une normalisation en cours. D’un Hamas qui au fil des années s’est affilié avec des pays, des états, d’autres organisations, financé qu’il est par le Qatar et adopté par l’Iran qui l’utilisera comme proxy dans le sud d’Israël. 

Vous entendrez Sinwar proclamer sur “Memri” qu’il s’agit de “nettoyer cette nation de sa honte, de purifier les lieux saints”, vous comprendrez que le 7 octobre est le résultat de cet endoctrinement.

Vous vous souviendrez à jamais du rôle de l’UNRWA  au sein de l’ONU, de la création de ce “statut indéfini de réfugié”, transmissible de génération en génération, et faisant valoir “le droit au retour”. “Une forme de bombe à retardement”, résume Richard Rossin, pour qui la dérive des humanitaires symbolisée par l’UNRWA ou la Croix rouge signifie “l’échec du combat de toute une vie”…, vous vous rappellerez de l’obsession antisémite de l’ONU mais encore de celle la CPI.

Enfin, face à l’explosion des actes antisémites dans les campus, les villes, face aux manifestations anti Israël protégées par la sécurité alors qu’elles appellent à la destruction de l’État d’Israël,  à la confrontation entre musulmans et juifs mais aussi entre musulmans et chrétiens, vous aurez répondu à la question posée en sous-titre et aurez aussi paradoxalement compris que le 7 octobre a en réaction réactivé la force intérieure du peuple juif, via la prise de conscience de la solitude d’Israël. 

“In honor of the victims of October 7th

May their memory be a blessing

To my Father

Never again

ainsi se clôt le travail du remarquable reporter de guerre qu’est Pierre Rehov.

Adresse au CRIF, à toutes les Institutions, aux Lycées, aux media, Appel à Israël dans son entièreté: Ne mettez pas cède côté ce document qu’est “Pogrom(s) de Pierre Rehov


Pierre Rehov, documentariste, réalisateur et romancier franco-israélien, est surtout connu pour ses films sur le conflit israélo-arabe et le conflit israélo-palestinien, son traitement dans les médias et sur le terrorisme. 


Filmographie

  • The Road to Jenin – une réponse à Jenin, Jenin, un documentaire controversé produit par Mohammed Bakri, afin de dépeindre ce que Bakri appelle “la vérité palestinienne” sur la “bataille de Jenin“. Le film énumère le nombre de victimes reconnues par les Palestiniens et les Israéliens.
  • Le Cheval de Troie – ce film démontre que les véritables intentions de Yasser Arafat n’étaient pas une solution à deux États, mais un État palestinien sur le territoire de tout Israël.
  • Terre Sainte – Chrétiens en Danger – un film qui expose la fuite des chrétiens des terres contrôlées par l’AP.
  • Silent Exodus – un film sur l’exode juif des terres arabes.
  • Otages de la haine – comment le droit de retour palestinien, soutenu par l’ONU, a laissé les Palestiniens dans des camps pendant un demi-siècle et, comme le soutient Rehov, est à l’origine de la situation insoluble actuelle au Moyen-Orient.
  • From The River to the Sea, élu meilleur film au Liberty Film Festival 2006
  • La guerre des images
  • Suicide Killers – Film documentaire de 2006 qui prétend explorer la condition psychologique des kamikazes.[ 12][13] Sorti en salles, à New York et à Los Angeles, et distribué en DVD par WEA, Suicide Killers a été considéré pour les Oscars d’Hollywood, mais n’a pas été nominé.
  • D’abord vient samedi, puis vient dimanche – film documentaire de 2007 sur la persécution des chrétiens sous la domination islamique au Moyen-Orient[14]
  • Le chemin vers l’obscurité – 2011
  • Crimes de guerre à Gaza – 2015
  • Au-delà de la stratégie de tromperie – 2015
  • Dévoilement de Jérusalem – 2017
  • Derrière l’écran de fumée” – 2018
  • Payer pour le tuyer – 2019
  • Apartheid palestinien – 2019
  • Les origines de la cause palestinienne – 2019
  • Terreur, racket et corruption – 2019
  • Palestine, l’invention d’une nation – 2019
  • The Sunday People – 2019
  • Maltraitance des animaux palestiniens – 2019
  • Violence et discrimination – 2020
  • Mensonges et larmes – 2022 (Une contre-enquête sur la mort de Shireen Abu Akleh)
  • Pogrom(s) – 2024 (Une enquête approfondie sur le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas contre plus de 1 000 civils à Gaza, dans le contexte d’un regain mondial de l’antisémitisme découlant d’une alliance entre les mouvements d’extrême gauche et les islamistes.)

Remarque : la plupart de ses films sont disponibles sur Youtube, Rumble et CastR

Middle East Studio 

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© Sarah Cattan

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1 Comment

  1. ” les terroristes étaient escortés d’un bon millier de civils palestiniens prenant part massivement au massacre dans une liesse délirante “.
    En réalité, les renseignements ont montré que les terroristes étaient accompagnés de plus de 6000 gazaouis “”” innocents “””.

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