La perversion des bons sentiments. Par Eric S.

Il ne rentre pas dans mes habitudes de réagir au bien-fondé des « causes » défendues par les ONG. Ces dernières ont depuis fort longtemps été totalement noyautées et prises en main par l’extrême gauche et démontré leur parti pris idéologique et leur partialité quant au traitement des droits de l’homme dont elles se targuent pourtant d’être LES défenseurs absolus et incontestés. Dans la réalité, leur « défense » des droits de l’Homme se borne de manière obsessionnelle à s’ériger en Procureur contre une des parties, toujours la même, et à se faire le porte-drapeau zélé de régimes et autres milices dont le respect des fameux « droits de l’homme » est totalement inexistant. En se faisant, elles se discréditent grandement. Leur combat est très loin d’avoir la noblesse qu’elles voudraient nous faire croire, et dans les faits, elles en sont à devenir complices des pires dictatures, groupes armés ou idéologies qui empoisonnent le monde et sont porteuses de bien sombres périodes pour l’Humanité.

Encore une fois, dans la guerre qui oppose les groupes terroristes palestiniens et Israël, ces « organisations » enfourchent précipitamment avec une délectation malsaine et beaucoup plus que louche le refrain d’Israël coupable de « crimes de guerre », de « génocides », etc… ils ont l’imagination fertile lorsqu’il s’agit de diaboliser l’ennemi. Sincèrement, comme on dit vulgairement, elles ne « chient » pas la honte ! On en appelle au TPI, à l’ONU, on ressort le fantôme du führer, on défile chaque samedi, on twitte comme je pète après un cassoulet, mais bizarrement, le pogrom du 7 octobre n’a pas produit chez eux le même effet. 

La méthode est toujours la même, bien rôdée, et ce depuis des dizaines d’années : Dissocier complètement ces groupes terroristes de la population, et dans leur gloubi-boulga idéologique, ramener ce conflit à deux acteurs : D’un côté, Israël et son armée, de l’autre, le « peuple », uniquement composé de « pauvres civils innocents » victimes de la barbarie des bombardements forcément « aveugles et disproportionnés ». Que voici une vue de ce conflit un peu étrange, non ? Car il me semble que dans cette vision des choses, un des acteurs principaux, sinon LE principal, est complètement absent de cette analyse. Il s’agit bien entendu du Jihad islamique et du Hamas, de leurs combattants, sympathisants, militants, chefs, … à croire qu’ils n’existent pas ou que ce ne sont pas des « Palestiniens » qui les composent ! Et où ils sont, le Hamas et le Jihad hein ? D’où viennent les « militants » ? de Mars, de Venus ? C’est pourtant bien eux qui chaque jour clament sur tous les toits depuis des dizaines d’années qu’ils vont « effacer Israël de la carte du monde » et les Juifs avec, sous les hourras des dizaines de milliers de personnes venues les acclamer.

Alors juste une question, quid des milliers de missiles tirés sur Israël, à l’aveugle, sur des zones peuplées exclusivement de civils (arabes et juifs) et dans le but avoué et attendu de faire le plus grand nombre de victimes « juives » possible. Quid de l’abominable massacre de femmes, d’enfants, de vieillards, torturés, violés, étripés, … Aurait-on rêvé ? Il ne me semble pas que ces organisations, qui se gargarisent de bonne conscience et toujours si promptes à voir des « crimes contre l’humanité » dès lors qu’il s’agit de vilipender des états démocratiques, et plus particulièrement Israël, se soient d’une quelconque manière élevées contre les crimes abominables et quotidiens commis par certaines organisations dont elles soutiennent objectivement la cause et les buts. Ce ne sont pas des dégâts collatéraux, mais une véritable intention de tuer des civils, le plus grand nombre possible, de la manière la plus barbare possible. Et bien entendu, ceci sans que cela ne vienne troubler la bonne conscience « droitdelhomiste » des ONG.

Si dans ce conflit, Israël adoptait les mêmes règles et méthodes que les groupes terroristes, ils n’enverraient pas leurs enfants se faire tuer dans les rues de Gaza, mais l’auraient joué façon Arabe ou Russe. On met des canons tout autour de la ville et on tire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus âme qui vive. Le nombre de morts civils aurait été multiplié par 100 et le peuple d’Israël danserait sur les toits et distribuerait des bonbons à l’évocation de chaque mort de Gaza.

Alors messieurs de MSF, Amnesty, et autres, un peu de pudeur SVP. Et dites-moi si vous connaissez dans le monde une autre armée prenant la peine de téléphoner aux habitants d’un immeuble ou d’une maison servant de dépôt d’armes pour les prévenir d’un bombardement imminent ? C’est sûr, c’est dans les habitudes des mouvements ou groupes ou états dont elles sont les alliés objectifs (personnellement, je parlerai plutôt « d’idiots utiles » pour paraphraser une de leurs Icônes préférée).

Je pourrais en dresser une liste, non exhaustive, mais à quoi bon, il n’y a pas de plus aveugle que celui qui refuse de voir. Ils sont aveugles, sourds, mais hélas pas muets. Et justement, c’est cette idéologie perverse qui les empêche de voir la réalité, dès lors qu’elle vient perturber des schémas de pensée binaire (bon/méchant, colonisateur/colonisé, etc., toute la diatribe habituelle du petit gauchiste boutonneux à keffieh). 

D’aucuns prétendront que cette animosité, cette hostilité, voire cette haine affichée d’Israël serait due à une vieille tradition antisémite de l’extrême gauche dont sont issus la majorité des cadres de ces organisations. C’est sans doute vrai, mais je pense aussi que la réalité est beaucoup plus sordide que ça.

Non, ce qui les lie dans leurs discours, pour ma part est lié à deux choses :

• La première est bassement pécuniaire, la misère des palestiniens alimente leurs fonds de commerce, leur permet d’obtenir des subsides, subventions, d’entretenir des armées de « volontaires », de « militants », bref, d’exister en surfant sur cette misère. Donc, même inconsciemment, ils n’ont aucun intérêt à ce que la situation change, leur petite entreprise s’en trouverait gravement menacée de dépôt de bilan. Le business de l’exploitation de la détresse arabe forcément due au « sionisme barbare » est très lucratif et fait vivre une multitude de gens, d’associations, d’avocats, de transporteurs, et j’en passe ! Il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’or ! 

• L’autre raison, à mon sens beaucoup moins reluisante, est liée à la nature-même des régimes, des causes ou des organisations qu’elles soutiennent. Oseraient-elles tenir contre le Hamas, le Fatah ou le Hezbollah les mêmes accusations de « crimes de guerre » et autres « génocides » que celles qui sont attribuées aux pays démocratiques et à Israël, leur cible de prédilection ? Ils ne sont pas fous, ces braves bobos-gauchos, ils tiennent à leur vie et à leur boulot. De plus, ils ne tiennent certainement pas à finir dans une cave devant un caméscope tenu par leurs « amis » et dans lequel on assisterait en direct sur Al Jazzera, YouTube ou Al Manar à leur égorgement à grands cris de joie et de « Allah est grand » ! Donc, rien d’autre qu’une bande de couards, toujours prête à faire haro sur des pays facilement accusables sans aucune preuve ni objectivité, de tous les mensonges et accusations fantaisistes et grotesques, du fait même de leur caractère démocratique, et des courbettes obséquieuses devant des dictatures ou des mouvements terroristes, car ils savent le risque encouru à dénoncer ouvertement leurs comportements. Ceci est également valable pour les correspondants de presse, autre catégorie qui ne se distingue pas par son impartialité et son courage.

Qu’on ne vienne surtout pas nous faire gober leur prétendue « impartialité ». Si c’était le cas, nombre de potentats et autres chefs de bandes moyen-orientaux, coupables de :

• Appels continuels au génocide des non-musulmans Juifs, Chrétiens, Bouddhistes, … par les autorités politiques, religieuses, les médias,
• Crimes contre l’humanité (des vrais, cette fois), y compris contre leur propre peuple, contre leurs propres coreligionnaires,
• Utilisation systématique et à grande échelle de la torture, y compris en public
• Utilisation systématique des enfants pour servir « la cause », enseignement de la haine raciale et lavage de cerveaux pour en faire des serials killers au service du jihad,
• Utilisation des populations civiles comme boucliers humains
• Droits de l’homme inexistants, droits de la femme même pas concevables, cette dernière n’ayant aucun droit par essence

Etc… la liste est à compléter par vos soins et D.ieu sait qu’elle est interminable.

… devraient depuis longtemps être la cible de ces organisations. Or, ce n’est pas le cas, elles préfèrent garder leurs flèches empoisonnées contre la seule et véritable démocratie de la région. C’est plus facile et ils ne risquent pas le couteau de boucher sur leur gorge (du moins tant qu’ils sont « utiles » à la cause).

Bref, tout dégage une très vilaine odeur, leur indignation de vierge effarouchée devant les pseudos « crimes » sionistes inexistants et leur silence absolu et coupable sur les réelles et continuelles violations gravissimes des droits de l’homme dans les mondes arabo-musulmans sont abjectes. Elles font de ces organisations, même si elles se parent de toutes les vertus et bonnes intentions, les complices objectives et les alliés de ceux pour qui les droits de l’homme qu’elles nous ressassent continuellement ne sont applicables que lorsque ce sont des Juifs ou des pays occidentaux à qui on peut « imputer » ces accusations, le plus souvent non fondées sur des faits réels, mais sur une vision idéologique quand ce n’est pas sur des montages grossiers type celui de Timisoara, ou le pseudo massacre de Jenine, ou encore de l’hôpital de Gaza, et de beaucoup d’autres, grande spécialités des Palestiniens.

Rappelez-vous, l’enfer est pavé de bonnes intentions ! Leur propension à s’ériger en gardiens et défenseurs absolu des droits de l’homme, noble cause s’il en est, ne peut être prise au sérieux que si on fait montre d’une totale honnêteté intellectuelle et impartialité dans ses accusations. Si ce n’est pas le cas, alors, le combat pour ces fameux « droits » ne devient qu’une arme de propagande contre une des parties. Dans ce cas, il est interdit d’usurper cette cause à son profit pour en faire un instrument au service d’une idéologie génocidaire.

Mais de toute façon, tout ça, ces organisations le savent pertinemment, mais tant que leurs yeux ne verront que ce qu’ils veulent bien voir, tant que leur indignation sera sélective et orientée, elles ne seront que les « petits télégraphistes » d’une idéologie qui les broiera en premier si par malheur leurs louches manigances contribuaient à sa victoire. Peut-être que ce jour, ils comprendront, mais il sera trop tard, beaucoup trop tard.

Et surtout, qu’on ne vienne pas me dire que si, si, ces organisations se mobilisent également contre des « atteintes » commises par d’autres parties !

Leur murmure à peine audible sur le génocide des chrétiens arméniens, des Yazidis, des Kurdes, au Nigéria, au Darfour et tant d’autres endroits de la planète où des génocides ou violations flagrantes et continues des droits de l’homme sont en cours depuis des décennies dans le monde arabo-musulman, n’a strictement rien de comparable avec le gigantesque tintamarre mis en scène, orchestré et surmédiatisé sur d’hypothétiques violations imputées à Tsahal.

Au fait, savez-vous comment on nomme un terroriste islamique tué par Tsahal ? Un « civil » palestinien (quand ce n’est pas un « enfant »). Et comment appelle-t-on un civil israélien tué par des groupes palestiniens ? Un « colon » Juif. Cherchez l’erreur.

Eric S.