Enième volonté de crime anti-juif organisé en France
L’ attentat anti-juif perpétré sur la synagogue La-Grande-Motte par un ressortissant algérien, déguisé en drapeau palestinien, devenu symbole antisémite, a heureusement failli dans son but organisé de tuer des personnes juives.
Imitant les crimes de ses maîtres du Hamas, il a méthodiquement installé les instruments destinés à tuer le maximum de personnes supposées être réunies pour les prières du shabat, en leur interdisant toute évacuation.
Comme de triste habitude en France, il a donné lieu à une série d’indignations publiques sincères et impotentes comme à des jérémiades insanes, hypocrites et destinées à calmer les esprits et à « sauver la face » de ceux qui laissent faire.
Soucieux de leur électorat anti-juif , de leur sort pénal et de confondre les esprits , les antisémites de LFI et autres ont plus ou moins et moins que plus émis quelques réserves gênées quant à la nécessité de telles actions meurtrières.
Le Premier-Ministre sortant a soigneusement évité de nommer les responsables politiques LFI qui depuis des années et sur tous les sujets manient la haines des Juifs en légitimant les agressions anti-juives sur les personnes, qui en France sont à présent quotidiennes.
Réactions à l’attentat
Les responsables communautaires juifs, laïcs et confessionnels, indiquent avoir l’intention de participer cette semaine à une nouvelle manifestation de protestation.
Il convient d’espérer qu’ils désigneront publiquement et officiellement, sans craindre d’hypothétiques et improbables condamnations judiciaires au-demeurant parfaitement parables, les responsables LFI, leurs modes opératoires destinés à exprimer leur haine des Juifs sans avoir, croit-on, à en rendre compte, et leurs partenaires politiques et parlementaires qui, sans vergogne les ont rejoints, quelques en soient les motifs, dans la crasse des idées totalitaires.
Jusqu’à présent, le cadre de l’antisémitisme en France -puisqu’on en est là- est fondé sur un nauséabond trio.
D’un côté, la peur compréhensible et légitime des personnes et des familles frappées ou ciblées par les crimes et délits antisémites, leur courage à vivre dans de telles conditions de sécurité et d’insécurité, le dégoût face à l’inertie des appareils politiques, institutionnels et judiciaires.
De l’autre, les hésitations, les silences, les murmures, les évitements des responsables nationaux dont la sécurité des personnes et des biens relèvent précisément de leurs fonctions rétribuées sur les fonds publics.
Enfin, les djihadistes qui profitent de leurs relais déclaratifs antisémites émanant de LFI et satellites , de leurs mensonges contrôlés sur Israël et des passivités de la fonction publique qui se contente de complaintes inefficaces et stratégiques.
Le but des djihadistes et de leurs porte-voix est en France le départ des Juifs.
Ils le disent, ils l’écrivent, ils le diffusent.
L’avenir?
Il convient d’espérer que cette nouvelle manifestation permettra de mettre un terme à la duplicité générale.
La forme et le fond des réactions et des exigences sont primordiaux. C’est ce qui transcrira en public et en fonction la colère des victimes et des cibles humaines à la haine des Juifs.
Les réactions du président et du vice-président du CRIF sont à cet égard particulièrement encourageantes.
C’est ce qui déterminera les réactions des représentants nationaux et locaux face à tant d’infamies, d’injustices et d’irresponsabilités collectives et personnelles que subissent, dans une solidarité estompée par la peur, les Français juifs depuis de trop nombreuses années.
Il y va de l’unité de la nation, du respect dû à ses citoyens, et de la nécessité d’en finir avec l’insupportable déclassification des droits des citoyens français de confession juive.
Si tel n’était pas le cas lors de cette manifestation, si la colère, si l’appel à la Justice et aux responsabilités étaient ignorées, si les mots n’étaient pas dits, si les culpabilités étaient évitées, il s’agirait alors d’une nouvelle, indigne, dangereuse et inutile mascarade.
Alors, pour le plus grand malheur du pays et de ses citoyens, une partie de la communauté nationale, les Français juifs , seraient maintenus dans le carcan de l’insécurité et de la haine quotidiennes.
Pierre Saba
26 aout 2024
Mr Saba , je retiens un mot de votre texte : » mascarade » .
Il me semble parfaitement convenir a la situation de nos freres residants en France .
Cette » mascarade » ne vaut que par la volonté de chacun de ne pas chercher a regarder le visage grimaçant qui se cache derriere le masque .
Tant que le drame , previsible et ineluctable ne s est pas encore produit les gros bourgeois mollassons du CRIf pourront continuer a faire semblant , mais le jour ou le terroriste islamiste connaitra l heure de la sortie de l office , les masques tomberont en meme temps que les hommes .