Certaines unités se trouvaient en position à la porte du kibboutz entre 10h00 et 14h00, mais ne sont portant pas intervenues
Au fil des semaines, les détails entourant l’attaque des kibboutzim le 7 octobre se précisent. Mercredi soir, Tsahal a dévoilé les conclusions préliminaires de son enquête sur la bataille à Kfar Azza, l’un des trois kibboutzim les plus touchés par le massacre. L’attaque a coûté la vie à 64 habitants et entraîné l’enlèvement de 19 personnes. Voici les principaux éléments du rapport.
L’attaque contre Kfar Azza a débuté à 6h30 du matin. La première vague de terroristes a combiné forces aériennes et terrestres : des drones ont déposé des assaillants depuis les airs tandis que des unités terrestres ont pénétré le kibboutz en trois points différents. À 9 heures, une deuxième vague plus conséquente de terroristes a ciblé le quartier Hador Hatzair, laissant la zone en ruines. Les assauts se sont poursuivis tout au long de la journée, jusqu’à 2h00 du matin le dimanche. Selon les estimations, entre 270 et 300 terroristes ont envahi le kibboutz.
L’enquête révèle que la réponse de Tsahal à cette invasion a été lente et désorganisée. Malgré l’arrivée de plus de 20 unités sur les lieux, les forces ont manqué de commandement et de coordination. Certaines unités se trouvaient en position à la porte du kibboutz entre 10h00 et 14h00, des heures cruciales pendant lesquelles une partie importante des massacres a eu lieu. Les raisons pour lesquelles ces unités ne sont pas intervenues sont encore à l’étude.
Un autre problème majeur a été l’incapacité à isoler le kibboutz, permettant aux terroristes de continuer à s’infiltrer pendant plusieurs heures. Par ailleurs, la nuit du samedi au dimanche a été marquée par une baisse d’intensité dans les combats en raison de la crainte de tirs amis.
Ce n’est que le dimanche matin, plus de 24 heures après le début de l’attaque, que Tsahal a commencé à reprendre le contrôle. La sécurisation complète du kibboutz n’a été terminée que mardi à midi, soit plus de trois jours après l’assaut initial.
L’évacuation de la population a également été marquée par le désordre. Certaines zones n’ont été accessibles qu’à partir de dimanche matin, et la majorité des habitants n’ont été évacués que vers midi. En raison du chaos, certains évacués ont été déplacés par des routes encore fréquentées par les terroristes, mettant leur vie en danger. L’enquête a également révélé que les forces militaires avaient tenté de récupérer les corps des soldats en plein combat, alors que les civils et blessés n’avaient pas encore été évacués.
L’armée israélienne a indiqué que l’enquête se poursuivait et que ses conclusions officielles seraient présentées d’abord aux membres de la communauté du kibboutz, puis au public.
TJ avec AFP et i24News
Un antisemitisme constant et affirmé des dirigeants de l’ONU.
Il faudra les changer ,comme on change les têtes du Hamas ou Hezbollah.
Attaqués , il convient de se défendre. Plus de passivité.