« Je suis un acteur. Un comédien joue, il passe des années à apprendre, alors que l’acteur vit. Moi, j’ai toujours vécu mes rôles. Je n’ai jamais joué. Un acteur est un accident. Je suis un accident. Ma vie est un accident. Ma carrière est un accident »
— La Cinémathèque (@cinemathequefr) August 18, 2024
Alain Delon, 1935-2024. pic.twitter.com/Dp7UTv6Ib6
Un homme , un vrai , toujours debout , fidele a ses amitiés , fidele a ses engagements , dans la decrepitude glauque de la France macronienne , c est rare , c est rarissime ! Delon etait de cette race , loin tres loin des larves qui rampent partout dans ce pays , certains le pensaient arrogant alors qu il etait simplement en vie , en hauteur , tres haut , au dessus des mediocres , c est cela que son fidele public percevait et c est cela qui va nous manquer .
Le plus grand acteur français, et un homme d’une beauté légendaire. Merveilleux dans « Le Cercle Rouge », « La piscine » et « Plein soleil » _ des films français comme il n’en existe plus. Sans oublier les productions internationales : « Le Guépard », « Soleil rouge ». RIP Alain Delon. 🙏
@T+Amouyal Exactement ! Très bien dit.
Et n’oubliez pas Monsieur Klein qu’il a produit et qui n’a pas eu le retour public et professionnel qu’il aurait du avoir vu l’ampleur du sujet et les moyens mis en oeuvre pour rappeler la barbarie. Il restera l’un de ses plus grands rôles
ambigus pour nous relater une des plus grandes horreurs de l’histoire. Merci Monsieur Delon pour votre courage et vos prises de position et reposez en paix auprès de vos chiens, puisqu’il s’agissait de votre souhait. Hélas vous êtes parti mais aujourd’hui les mêmes horreurs continuent, malgré la diffusion de votre film hier soir.
Il restera, dans mon souvenir, à tout jamais, Tancrède, ce jeune prince dont l’insolence et la beauté apolliniennes traversent cette ode au crépuscule qu’est « Le guépard » de Visconti. Ou comment un monde nouveau, avec cette bonne conscience que donnent la morale et le sens de l’histoire, vient mettre à mort le vieux monde, impitoyablement. En toute justice, sans doute, mais aussi en toute ingratitude. Car ce risorgimento italien ne sait plus rien de cette fidélité séculaire à la terre, devenue chose vaine et suspecte pour lui, qu’il s’agit d’éradiquer. « Ils sont venus nous apprendre les bonnes manières mais ils ne pourront pas réussir, parce que nous sommes des guépards et des lions… » Inoubliable prince Salina, incarné par Burt Lancaster. Et Angelica, Claudia Cardinale… Et la scène du bal… Et les paysages de la Sicile… Et la musique de Nino Rota, une fois de plus… Incroyable vraiment. Quelle chance de commencer sa carrière d’acteur ainsi, en apparaissant comme un dieu. Et d’avoir fait que certains restent marqués pour la vie par le souvenir d’un tel film.
Quant aux nains hargneux qui n’ont eu de cesse de se moquer de lui, durant toute sa carrière, sans jamais rien reconnaître de sa grandeur, ils auront montré toute leur petitesse, jusque dans leurs hommages posthumes… Il est insupportable d’entendre de jeunes journalistes qui ne sont rien cracher sur la dépouille du défunt encore fumante, et commencer à instruire son procès en brandissant des pièces à conviction. Quelle époque ! Décidément quand on est célèbre, il vaudrait mieux ne pas mourir ou le faire en toute discrétion.