Pourquoi nous en sommes là avec le Mont du Temple

Crédit : Yonatan Sindel/Flash90

Mont du Temple : pourquoi Moshé Dayan a renoncé à la souveraineté israélienne.

Erreur majeure pour l’éternité de DAYAN en 67 au Mont du temple lorsqu’il s’exclama : “ma Naasse îm ha Vatikan haze !

En l’offrant à la Jordanie il le retirait définitivement au peuple juif … Nous aurions pu et dû rester propriétaires, en offrant une totale liberté de culte aux musulmans …

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L’histoire

 L’esplanade des mosquées est aussi, et surtout, à l’origine, le Mont du Temple, le lieu le plus sacré du Judaïsme où Salomon a bâti le 1er Temple.

Puis Hérode a fait somptueusement rénover et agrandir le second Temple, détruit il y a 1954 ans hier.

C’est là où étaient conservés, dit-on, les 10 Commandements dans l’Arche de l’Alliance.

Il existe un status quo qui prévoit que les Juifs peuvent aujourd’hui visiter le Mont du Temple mais ne doivent pas y prier. Ni les chrétiens d’ailleurs.

Le ministre Ben Gvir et ses amis ont violé ce status quo. 

On peut cependant se demander pourquoi, dans l’avenir, quand les passions se seront apaisées, les 3 religions ne pourraient pas prier sur ce Mont du Temple ou Esplanade des Mosquées. 

C’est là aussi où Jésus a enseigné, où Jésus disait que celui qui n’a pas pêché jette la première pierre. 

Tout cela n’est pas rappelé par certains médias qui disent simplement « l’esplanade des mosquées » sans aucun retour historique.

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L’ouverture des archives nationales israéliennes, 50 ans après la Guerre des Six Jours, met en lumière certains événements qui ont façonné l’histoire de la région, et permet de découvrir des aspects méconnus du conflit israélo-arabe.
Parmi les dossiers révélés au grand jour ces dernières semaines, figure celui du mont du Temple, qui contient notamment une série de lettres envoyées par le directeur du département musulman au ministère israélien des Cultes, Yaakov Yehoshua (père de l’écrivain A.B. Yehoshua)*.
Dans ces lettres, adressées au ministre des Cultes, Zerah Warhaftig, Yehoshua se plaint à ce dernier de l’attitude à son égard du ministre de la Défense, Moshé Dayan, qui l’a progressivement privé de ses compétences concernant l’endroit le plus symbolique et le plus stratégique : le mont du Temple et la mosquée qu’il abrite.
Avant la guerre des Six Jours, en effet, le ministère des Cultes exerçait sa compétence à l’égard des mosquées situées sur tout le territoire israélien.
Lors d’une rencontre entre Yehoshua et les dirigeants musulmans sur le mont du Temple, en juillet 1967, celui-ci aborde ainsi le sujet des prêches, en rappelant à ses interlocuteurs qu’il ne s’est jamais jusqu’alors immiscé dans le contenu des prêches prononcés dans les mosquées, mais qu’il souhaite que ceux-ci soient empreints d’un esprit pacifique et fraternel.
Son appel est accueilli de manière tout à fait positive par les dirigeants musulmans, et les premiers prêches respectent pleinement son appel à la tolérance.
Mais ce statu quo pacifique ne va pas faire long feu. Très vite, le ministère des Cultes est dessaisi de sa compétence sur le mont du Temple par le ministre de la Défense, Moshé Dayan. Celui-ci, auréolé de gloire au lendemain de la victoire israélienne de juin 1967, a une vision des choses tout à fait différente de celle de Yaakov Yehoshua et du ministère des Cultes.
Sa priorité est en effet de désamorcer le “baril de poudre” que représente à ses yeux le mont du Temple, en remettant les clés de ce “Vatican” israélien – selon ses termes – à qui voudra bien en assumer la responsabilité. L’attitude de Dayan est conforme à l’ethos sioniste laïc, qui domine à l’époque la société et les élites israéliennes.
Car, contrairement aux pères fondateurs du sionisme politique, de Herzl à Jabotinsky, qui considéraient le Temple de Jérusalem comme un élément central du patrimoine spirituel et national juif, aux yeux de Dayan il ne s’agit pas tant du patrimoine ancestral que d’un problème encombrant, et qu’il faut régler au plus vite.
Une autre explication, qui n’est pas contradictoire, voudrait qu’il ait conclu un accord avec le Waqf musulman, renonçant à la souveraineté en échange d’une autorisation tacite de mener des fouilles archéologiques “privées” sur l’esplanade…**
Quoi qu’il en soit, la politique de Dayan a été appliquée avec les conséquences que l’on sait. Le Waqf jordanien a pris possession des lieux, faisant payer l’entrée des mosquées aux visiteurs israéliens et se conduisant en maître sur le mont du Temple, laissant aux fidèles juifs le Kotel (mur Occidental) en contrebas, tandis que le rabbinat israélien interdisait aux Juifs de monter sur le mont, alléguant des raisons religieuses. Ce nouveau statu quo fragile a perduré pendant plusieurs décennies.
Ces dernières années, il est remis en question, notamment par le nombre croissant de Juifs qui se rendent sur le mont du Temple, malgré les vexations que leur font subir les gardiens du Waqf, mais aussi par la présence de militants islamistes envoyés par le Mouvement islamiste, proche des Frères musulmans.
Quant aux prêches du vendredi dans la mosquée, cela fait longtemps que leur contenu n’est plus soumis à aucun contrôle et qu’ils incitent régulièrement à la violence et à la haine des Juifs. Le père d’A.B. Yehoshua a de quoi se retourner dans sa tombe.

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1 Comment

  1. Erreur fatale d’empêcher les juifs d’aller sur le Mont du Temple
    C’est le lieu le plus sacré du judaïsme
    Dayan a commis l’erreur en offrant notre lieu sacré à la Jordanie
    Depuis il nous reste nos yeux pour pleurer ou y aller
    comme quelques irréductibles

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