***
Pour nos soldats,
Pour Germaine Haziza bat Guemara, qui m’a appris notre éternité.
« Murmuration » ne se présentera pas, exceptionnellement, sous la forme d’une interview, mais d’un dialogue silencieux entre la philosophe Betty Rojtman et nous, entre nous et nous-mêmes, entre ce peuple et sa miraculeuse pérennité.
Il y a des textes qui ne vous quittent plus. Des textes dont on se dit qu’un jour, ils seront notre secours, notre respiration, notre espoir.
Quelques semaines après le décès du rabbin Paul Roitman, l’une des grandes figures du judaïsme français puis israélien, Betty Roitman (Rojtman), sa fille, lui dédie cette parole, qui perpétue sa conviction et son message.
Notre message.
En 1940, encore étudiant en médecine, Paul Rojtman crée à Toulouse un cercle d’études où sont recrutés les principaux cadres de l’Armée juive (qui deviendra l’Organisation Juive de Combat), première formation de la Résistance juive en France. En décembre 1942, il est arrêté et interné avec 14 autres juifs au Fort du Hâ, près de Bordeaux. Dans leur cellule, le jour ne passe jamais. Une heure de lumière électrique par vingt-quatre heures. La nuit s’est abattue sur tout le peuple juif et sur ces 15 détenus. Pour éviter la folie, Paul Roitman les incite à raconter, chacun, « ce qu’ils savent ». Il parvient même à organiser un shabbat, en dépit et contre les ténèbres. Il enseigne à ceux qui découvrent, à tâtons, les prières et les lumières du judaïsme. Continuer, tenir le coup, ne pas céder. Tel il fut toute sa vie. Paul Roitman deviendra rabbin, immigrera et luttera jusqu’à son dernier souffle pour réunir le monde juif.
À ce patrimoine religieux et sioniste, Betty, sa fille, ajoute une dimension personnelle, plus méditative. Betty Rojtman est professeur éméritat de l’Université Hébraïque de Jérusalem, où elle a occupé la chaire Katherine Cornell de littérature comparée, et dirigé le Centre Desmarais de Recherche sur la Culture Française.
Son propre travail se situe à la jointure de la modernité occidentale et de la tradition juive. Parmi ses ouvrages, rappelons Feu noir sur feu blanc, Essai sur l’herméneutique juive (Verdier, 1986), Le pardon à la lune (Gallimard, 2001), Moïse, prophète des nostalgies (Gallimard, 2007), et, plus récemment, Une faim d’abîme. La fascination de la mort dans l’écriture contemporaine (Desclée de Brouwer, 2018). Ce dernier ouvrage, prophétique à bien des égards, porte sur cette modernité occidentale hantée par « l’abîme » et la destruction.
Signalons aussi ses interventions sur Akadem, où elle présente actuellement une lecture exigeante de quelques grands textes ’hassidiques.
Betty est aussi pour moi une amie, étonnante, toujours sincère et drôle. Depuis le 7 octobre, son texte, si lumineux, me porte à mon tour à espérer, à croire que les guerres se traversent, mais qu’en dépit et contre les ténèbres, notre peuple continue à avancer, immuablement, sans faillir. De génération en génération, – comme déjà lui avait expliqué sa grand-mère devant son jeune regard inquiet, un jour de 6 octobre 1973.
Daniella Pinkstein
***
« Maaminim bené maaminim »
Croyants, fils de croyants
Betty Rojtman
Il m’est arrivé, dans les moments où l’angoisse, plus forte que l’Idée, montait pour nous dans les rues d’Israël, sur cette Terre hantée de périls, où ma famille, il y a près de quarante ans, est revenue s’installer – de me demander comment nous ferions pour tenir. Où trouver la force contre les bruits grandissants de guerre, contre les menaces d’attentat, les déceptions et les doutes qui périodiquement ébranlent notre courage ?
Aujourd’hui, ce qui s’était entrevu d’une Révélation, aux jours glorieux de 67, s’est comme éteint. Il ne reste qu’un chemin aveugle, tout droit vers l’avant. Et pourtant, nous allons, sous les défections qui s’amoncellent, à contre-courant de toutes les lassitudes. Et nous tenons la barre, nous, non seulement les héros d’entre nous, les résistants ou les purs, mais tous, humblement fragiles, indolents ou même un peu lâches. Oui, nous, de la normalité, de l’effort quotidien, nous marchons comme sevrés de toute peur, dans l’immensité de la peur, de la déroute ou du questionnement. Nous-mêmes étonnés de tant poursuivre, comme si l’énigme était en nous, en chacun de nous, plus grande que l’incertitude même, et nous reliât, par-delà les siècles, plus fort que toute autre preuve, à la longue marche d’Israël.
I. « Maaminim »
Capacité à durer, qui fait notre génie depuis tant de siècles. D’où viennent cette ténacité, et cette survie ?
Lorsqu’au buisson ardent, Moïse s’entend confier par Dieu la mission de sauver Israël, c’est-à-dire de fonder sa permanence contre tout exil, le prophète refuse d’abord. Vehen lo yaaminou li.[1] « Mais ils ne me croiront pas !» s’écrie-t-il, pris par la crainte que dans leur âme l’horreur d’une trop longue Shoah l’ait emporté. Comment croire en effet, au bout de tant de siècles, au fin fond de l’esclavage égyptien, qu’une autre destinée est possible, qu’au cœur même de l’adversité, une promesse de retour, échappant à la loi des civilisations, se réalise vraiment ?
Contre Moïse, raconte le Midrach, c’est alors Dieu qui témoigne, et se porte garant d’une vertu où s’enracine ce que nous pourrions appeler « le mystère d’Israël » : Mais que dis-tu, Moïse, ne sais-tu pas qu’ils sont « croyants fils de croyants » : maaminim bené maaminim [2]? Croyants – c’est-à-dire mûrs pour la délivrance, prêts à sortir du défilé de l’Egypte – pour Me suivre au désert, confiants dans la logique illogique de leur Histoire.
Comme si cela faisait leur signe, au moment d’être sauvés ou engloutis, au moment du choix, que de croire. Croire, mais en un sens très particulier, originel. Au sens du semeur, qui se confie à l’invisible récolte[3]. Au sens du pèlerin, qui parcourt la Ville, vers un Temple détruit. Au sens même de Dieu, qui forge des mondes inachevés[4]. S’en remettre à ce qui n’est pas, encore, et qui nous attend, au bout de la nuit. Voir ce qui n’est pas, déjà effectif, mais non encore apparu. Patience du temps, qui répare et fait advenir.
« Car en vérité », dit le Sefat Emet « il n’est rien qui ne procède de la Providence divine et de Sa volonté. Seulement, dans l’exil (du monde), cette vérité n’est pas sensible, et nous ne pouvons l’atteindre que par la confiance (émouna). Cette forme de perception propre à la croyance est celle du « miroir qui n’éclaire pas », où la lumière nous parvient par le biais de l’obscurité. » [5]
Car l’obscurité est bien la donnée de ce monde, de l’existence immédiate, d’une difficulté à être, comme à rebours de ce que nous cherchons. La croyance d’Israël, c’est de penser que la nuit est mouvement, qu’elle est en route pour le jour. Non pas tournée seulement vers un Absolu transcendant et fixe, au-delà de toute portée. Non, notre croire s’applique d’abord à ce qui bouge au cœur du réel, à ces autobus, à ces jeunes gens, à ces chats, aurores en repli qui pointent cachées dans les ruelles, et que le ’hassidisme rapporte aux étincelles à faire monter. Croire, pour Israël, c’est proprement traverser l’obscur jusqu’à son point de lumière, traverser le reniement des peuples, la rudesse des sols, la violence des besoins ; c’est découvrir, dès la nuit, le jour qu’elle renferme.
C’est pourquoi les phases virtuelle et actuelle de cette Clarté en devenir, dont le dévoilement « fait l’essentiel du service de Dieu » [6], sont données simultanément par l’hébreu : galout (l’exil) et gilouy (la révélation) dérivent de la même racine, comme une seule réalité aux apparences multiples, inscrite en filigrane, depuis l’aube des temps, dans l’écorce épaisse du monde. [7]
Cette capacité à croire, au sens de perception du caché, est sans complément d’objet. Croire seulement, croire tout court, en un point du cosmos ou de l’événement qui concentre sur lui le plus-être de toute chose, l’au-delà que chaque réalité porte en soi, vers un avenir inconnu. Comme Abraham, qui le premier crut à la promesse. Qui crut qu’un fils lui viendrait, né de ses entrailles. Que de la stérilité, la fécondité pouvait naître, et que l’enfantement était en germe dans la stérilité même. Veheemin bachem[8], il crut au Dieu de la promesse. Non pas à un miracle contre nature, mais plutôt, au sein de la nature même, au surplus qu’elle abrite. C’est bien ainsi que Manitou définissait la bénédiction : ce qui dans le réel est en gestation, plus grand que le visible immédiat, appelant à plus large que soi. Ainsi la Création au commencement : seul le principe des choses y fut créé, la semence ou la graine. Ainsi le jeune État : d’abord des baraquements, des sandales, et le bruit de la mer. Après, il suffit de faire confiance au temps. Lehaamin, c’est savoir qu’ainsi va le monde, que sa vérité est enjointe de fructifier, condamnée à grandir et à déployer son envergure, déjà marquée en creux dans le présent. C’est croire au monde du dedans de son imperfection même, et deviner le Jardin sous la croûte.
Ainsi furent-ils, les pionniers de Sion. Ils ne connaissaient plus Dieu, ils avaient rejeté, comme de vieilles défroques, les coutumes de leurs pères. Mais ils cultivaient la terre, et révélaient, du désert, les oasis qu’il porte en lui.
II. « bené »
Cette dimension proprement historique du croire, on le comprendra facilement, n’est pas l’attribut du Législateur, mais plutôt l’apanage des fils, maaminim bené maaminim.
En même temps qu’il prend, contre Moïse, la défense du peuple, le Saint, Béni soit-il, prédit à son serviteur qu’il «finira par ne plus croire ». Sof’kha cheloh lehaamin.[9] Sof’kha : A la fin, comme signe d’une fin en lui atteinte, Moïse frappe le rocher plutôt que de lui parler. Car la roche aurait pu, d’elle-même, naturellement laisser jaillir son eau.[10]Mais Moïse frappe, imposant au réel, plutôt, de se soumettre au miracle. Comme s’il lui était devenu difficile, à force de vivre dans l’absolu, de croire à l’essence naturellement liquide de la roche, à la vocation révélatrice du temps. « Ecoutez, ô rebelles, de ce rocher-là pourrons-nous vous faire sortir de l’eau ? »[11] La question de Moïse porte sur la gangue du monde, sur le mélange, en ce monde, de la lumière et de la roche. Car lui-même, plus haut que le peuple, regarde au « miroir éclatant ». Il ne connaît pas l’obscur, son périple est achevé. Voué à l’éternité, il disparaît de la scène où se joue l’Histoire. Il n’entrera pas au pays concret de Canaan, il ne deviendra pas citoyen d’un État où travaille, dans l’approximation actuelle, un éclairement à venir.
La valence historique du croire, donc, procède plutôt de la vertu des Pères, qui sont les hommes de la Promesse. Qui n’ont rien, au présent, que cette annonce d’une postérité, « nombreuse comme les étoiles du ciel ». Confiance d’Abraham : Isaac lui vient comme germination, comme déploiement d’être déjà contenu en lui, comme bonheur en suspens. Mais aussi, confiance du fils. Car si Abraham a entendu la Parole d’épreuve, s’il sait que Dieu l’envoie au mont Moriah pour y sacrifier son fils – Isaac, lui, ne peut que s’en remettre à cette écoute d’Abraham, et croire à la croyance où son Père entendit.[12] Et nous, enfants d’Israël, à chaque moment de notre avance, nous perpétuons la chaîne, juchés sur les épaules des générations précédentes. Nous bâtissons l’avenir, riches de tumulte et de chants, transmettant de père en fils le mystère de cette paternité, qui déborde continûment vers demain.
Car nous sommes fils avant d’être disciples ; d’abord une certaine famille, une certaine manière de sentir et de respirer, de nous relier au monde, avant même que de savoir ou d’assumer. Déjà voués, par nature et par hérédité, au croire universel. Cette sensibilité est partageable, mais sous condition d’appartenance à un même risque et à un même destin. Ainsi Ruth la Moabite suit Noémie vers les monts de Judée : où tu iras j’irai, ton peuple sera mon peuple. D’abord participer d’une même vision, d’une même marche. D’abord rejoindre cette forme d’humanité, ce comportement-là. Puis seulement, si ton peuple est mon peuple, si j’adhère à ton croire, au père qui fut ton père, au pays qui est le tien, embaumé et brûlant, au pays tendre et calomnié, sur le chemin où tu vas, alors seulement « ton Dieu sera mon Dieu ».
III. « maaminim »
Comme si croire et appartenir se confondaient, dans cette charte d’authenticité formulée au pluriel, « maaminim bené maaminim », qui ne prendrait son sens vrai que de ce pluriel même.
Si Jacob en effet reçoit la bénédiction, s’il est, comme ses pères, le patriarche de la fertilité et de la promesse – à l’échelon de ses enfants, une dimension nouvelle apparaît : celle de l’identité collective. Par leur nombre et par la complémentarité qui les soude, les enfants de Jacob forment autour du lit de leur père la « knesset Israël », l’assemblée d’Israël comme unité indivisible. Non point enfants, seulement, au sens de pluralité, recevant à leur tour le secret de la bénédiction. Mais, par cette commune réception, noyau irréductible, cellule fondatrice de la nation tout entière.[13] Ainsi qu’il est écrit : « Tous ceux-là sont les douze tribus d’Israël, et c’est là ce que leur dit leur père, en les bénissant »[14] . A eux tous, partageant la bénédiction, ils réalisent comme une mutation ontologique, qui les fait passer, du simple statut de descendants, au statut d’entité constituée, de réalité autonome. Ils sont un, le rassemblement du multiple, et par là, « singuliers ». Ensemble à nous regarder, à nous reconnaître, seuls à savoir, vie pour vie, dans les abris, sur les marchés, qu’un pacte silencieux, irrésistiblement, nous relie l’un à l’autre.
La formule de la « Emouna » prend alors sa véritable envergure : peuple-témoin d’une révélation en devenir, dépositaire du croire, Israël participe à son tour du secret, part-prenante de la lumière à révéler, lui-même reflet de la Gloire divine, dans son unicité aux couleurs multiples. Et en effet, nous dit le Rav Hutner, en tant qu’entité collective, les tribus d’Israël « contiennent en elles toutes les couleurs de la Gloire divine, ces mêmes couleurs appelées un jour à se révéler dans le monde »[15]. Par ce rapport à l’essentiel, Israël s’ouvre à l’infinité, et devient, à son tour, impérissable.[16]
C’est là que Moïse prend le relais, reliant sa propre bénédiction à celle de Jacob : « Vous voilà, aujourd’hui, nombreux comme les étoiles du ciel. »[17] Bénissant d’abord « les enfants d’Israël », tribu par tribu, mais pour les réunir finalement sous le seul nom, générique et transcendant, « d’Israël ».[18] Sous ce label, en effet, les enfants de Jacob atteignent à leur dimension d’éternité. Pour dire qu’ils ne sont plus seulement les veilleurs d’ombre, capables de détecter, dans les ténèbres actuelles, la lumière de la fin ; mais chargés à leur tour des couleurs de la nuit, brillant dans le ciel comme les étoiles. Eux-mêmes lampes de la nuit, signes avant-coureurs, eux-mêmes diamants cachés, visibles d’abord au seul regard du prophète, puis peu à peu reconnus par les nations de la terre. Le soleil qu’ils attestent les traverse déjà. De très loin, encore, mais par eux nous parvient, nous réchauffe déjà d’un rayon insaisissable.
Or chaque homme, dans la pensée d’Israël, ressemble à cette étoile : à la manière de l’eau dans le rocher, chaque homme s’inscrit comme Révélation dans le devenir du monde, comme fatalité de lumière. Au sens où le monde s’en va vers cette humanité là, marquée en puissance sur le visage d’Adam, depuis le Sixième Jour. Atem kerouyim adam[19], Israël est le nom de l’homme, chaque fois que l’homme se révèle à lui-même, comme l’eau hors du rocher.
Ainsi la boucle se ferme. Aujourd’hui, Israël lutte sur sa terre contre la roche qui l’enferme. Certains le reconnaissent, d’autres ne distinguent, de ce jaillissement, que la pierre. Á un ami qui me demandait autrefois, non sans quelque sarcasme, si je voyais bien, sur les traits rudes des sabras, l’image du Messie en marche, j’ai répondu, comme je le sentais : oui, moi je vois. Je les regarde, mal dégrossis, turbulents, chaleureux, je les regarde, si semblables à tous les adolescents du monde, et moi je vois, oui, sur leur visage gourmand, la Lumière en marche.
***
Ce texte a été publié originellement dans « L’énigme juive », (Pardès) ouvrage collectif dirigé par Schmuel Trigano, en 2009.
Ouvrages de Betty Rojtman
- Feu noir sur feu blanc, Verdier, 1986
- Une grave distraction, préface de Paul Ricoeur, Balland, 1991
- Le pardon à la lune, Gallimard, 2001
- Une rencontre improbable, Gallimard, 2002
- Moïse, prophète des nostalgies, Gallimard, 2007
- Une faim d’abîme, éditions Desclée de Brouwer, 2019
Honneur :
- Chevalier dans l’ordre des Palmes académiques.
À propos de Paul Roitman :
Notes
[1] Exode 4, 1
[2] TB, Chabbat, 97a.
[3] Cf. TB, Chabbat, 31 a : « Emounat, c’est le traité des semences ». Egalement Yalkout Tehilim, § 674.
[4] « « Dieu de Emouna » : parce qu’il a cru en son monde et l’a créé. » (Sifri, Haazinou, § 306)
[5] Cf. Sefat Emet, Chemot, 3a, 1874, « Berachi chenimchelou lakokhavim… »
[6] Cf. Sefat Emet, Chemot, 3b, 1875, “Oubemidrach ouberachi nimchelou kakokhavim…”
[7] Cf. Sefat Emet, Chemot, ibid.
[8] Genèse, 15, 10.
[9] TB, Chabbat, 97a.
[10] Cf. Rabbi Lévi Yts’hak de Bertichev, Kedouchat Levi al hatora, Parachat ‘Houkat, “Vedibartem el haselah leeynehem…”
[11] Cf. Nombres, 19, 10.
[12] D’après un enseignement du Rav Motti Elon.
[13] Cf. Rav Hutner, Souccoth, maamar 48, § 14.
[14] Cf. Genèse, 49, 28
[15] Cf. Rav Hutner, Souccoth, maamar 123, § 12.
[16] Rav Hutner, Souccoth, maamar 123, § 12 et TB, Baba Batra, 115b: “Abayé intervint (dans la discussion): nous avons appris qu’aucune tribu ne peut disparaître”.
[17] Cf. Deutéronome, 1, 10.
[18] Cf. Deutéronome, 33, 29.
[19] Cf. TB, Baba metzia 114b.
À relire…
— cattan (@sarahcattan_) July 29, 2024
Poster un Commentaire