La société israélienne Wiz dit « non » aux 23 milliards de dollars de Google

D’après le Wall Street Journal, le PDG de « Wiz », Assaf Rappaport, a informé ses « Wizards » par e-mail que l’entreprise vise désormais une introduction en bourse

مكاتب شركة جوجل
مكاتب شركة جوجلAP Photo/Jeff Chiu, File

Les négociations de Google pour acquérir la société israélienne « Wiz » Google et étendre sa présence dans le secteur du cloud computing -pour un montant prévu de 23 milliards de dollars- ont échoué, la société de cybersécurité ayant décliné l’offre du géant américain, selon une source proche du dossier.

Omer Hacohen
Wiz, fondée en 2020, est l’œuvre d’Assaf Rappaport et de ses trois associés : Ami Luttwak, Roy Reznik et Yinon Costica
© Omer Hacohen
Les bureaux de Wiz à Tel Aviv. (Crédit : Autorisation)
Les fondateurs de la cyber-licorne israélo-américaine Wiz, de gauche à droite : le vice-président produit Yinon Costica, le PDG Assaf Rappaport, le directeur technique Ami Luttwak et le vice-président R&D Roy Reznik
Crédit : Avishag Shaar-Yashuv

C’est via cet e-mail que le PDG de « Wiz », Assaf Rappaport, a informé ses employés que l’entreprise visait désormais une introduction en bourse:

« Wizards, je sais que la semaine dernière a été intense, avec le buzz autour d’une acquisition potentielle. Bien que nous ayons reçu des offres flatteuses, nous avons choisi de poursuivre notre propre voie pour construire Wiz », peut-on lire dans l’e-mail, selon le Wall Street Journal.

L’entreprise aspire à atteindre un seuil de revenus récurrents annuels d’un milliard de dollars dès l’année prochaine et envisage une introduction en bourse dans les années à venir.

Pour info: « Wiz » génère actuellement environ 500 millions de dollars de revenus récurrents annuels.

Pour rappel: Le quatuor n’en est pas à son coup d’essai. En 2012, ils avaient déjà créé Adallom, une start-up vendue à Microsoft pour 320 millions de dollars. Leur dernière innovation, Wiz, propose une solution de pointe en cybersécurité : elle permet aux entreprises de surveiller l’activité de leurs employés et de repérer tout comportement inhabituel, faisant que dès qu’une menace ou une activité suspecte est détectée, le système alerte immédiatement le responsable de la sécurité informatique de l’organisation. Une technologie cruciale dans un monde où les cybermenaces sont de plus en plus sophistiquées et fréquentes.

TJ

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