Antoine Desjardins. Les gens « purs » et l’Abbé Pierre

À la lecture des témoignages, l’acharnement post-mortem sur l’abbé Pierre a quelque chose de hautement malsain, 17 ans après sa mort : les bagatelles rapportées font de lui non pas un criminel ou un délinquant mais un homme faillible. Un homme, quoi. Pas de quoi casser trois pattes à un canard; même boiteux. Il s’aggripe à un sein, vole un baiser. Il est avide de tendresse et d’amour mais il n’a violé personne. Tout juste a-t-il pu être déplacé ou indélicat.

Les gens « purs » me font peur et pire me font horreur. Parce que la pureté n’est pas de ce monde. Pourquoi salir aujourd’hui cet homme qui eut un tel élan de solidarité et de charité pour ses semblables ? Le bien chez lui l’emporte largement sur tout le reste.

Quant à Caroline de Haas, elle est, sans trêve ni pardon, la figure de la mort froide et du ressentiment éternel.

© Antoine Desjardins

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3 Comments

  1. Dix-sept ans après la mort d’un homme célébré pour sa charité, pour le secours qu’il a apporté à des malheureux, Caroline de Haas s’acharne en effet sur lui, en lui cherchant comme on dit des poux dans la tête. Non, il n’a violé personne. Quant à son accusatrice qui se pose en défenseuse d’une très rigoureuse vertu, tel un Tartuffe au féminin, on sait qu’elle fait partie de celles qui soutiennent les violeurs s’ils sont migrants, au prétexte mensonger qu’ils n’ont pas les codes. Les codes de leur pays d’origine sont au contraire bien plus sévères encore que les nôtres à ce sujet ! Et pire encore, les mêmes femmes chassent de leurs manifestations celles qui prennent la parole pour les femmes juives qui ont été violées et torturées le 7 octobre.
    Comme je l’ai lu dans Causeur, leur mot d’ordre est « dis-moi qui t’a violée, je te dirai si je te défends ! »
    De quoi ces pseudos féministes sont-elles en réalité le nom ?

  2. Merci pour votre article qui apaise devant le déchaînement médiatique qui s’acharne sur une personnalité maintenant plus de ce monde. Quand à Caroline De Haas, comme vous dites « sans trêve, ni pardon », sorte d’inquisitrice moderne du féminisme, fait froid dans le dos quand on prend connaissance des méthodes qu’elle a employé sur d’autres affaires de harcèlement sexuel et qui se sont avérées au moins une fois erronées

  3. L’acharnement malsain, pas forcément post-mortem, mais des années, des décennies après les faits pour salir et détruire socialement une personne connue me semble être une caractéristique de ces néo-féministes.
    Je me souviens de cette horrible, indigne soirée des Césars, en 2021, où le film J’accuse, magnifique film, était en principe à l’honneur et où une certaine Foresti a profité du rôle d’animatrice de la soirée qui lui avait été bien imprudemment confié, pour mener une curée anti-Polanski, à propos de faits datant de presque un demi-siècle, faits que la « victime » elle-même avait pardonnés en souhaitant que l’on n’en parle plus, Foresti allant jusqu’à ridiculiser le nom de Polanski et même sa taille (insultant les nains par la même occasion pour humilier sa victime). Elle fut suivie dans sa croisade haineuse aux relents antisémites et totalement déplacée par une meute de néo-féministes, lesbiennes pour la plupart.

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