Sonya Zadig, psychanalyste et auteur de plusieurs ouvrages consacrés au statut de la femme en islam, plus exactement au sein de l’Oumma, s’entretient avec Yana Grinshpun pour “Perditions idéologiques”.
“Dans cet entretien, à la fois savant et personnel, la psychanalyste et écrivaine, Sonya Zadig livre ses réflexions sur la réification de la Femme dans l’islam. Elle explique que l’islam porte en sa matrice la certitude de l’infériorité du sexe féminin, sexe comme appartenance anthropologique et comme organe sexuel. « Je baignais dans un monde de femmes, elles me fascinaient. Je ne les comprenais pas, elles étaient belles, elles étaient si puissantes, si intelligentes et pourtant elles n’existaient pas vraiment, elles étaient en fonction d’un père, d’un frère, d’un mari ». La femme est toujours « une femme de … ».
La femme libre, la femme qui choisit sa vie sans être l’objet du désir mais le sujet du destin, n’existe pas dans l’Islam. Sonya Zadig explique que le seul moyen de « modérer » l’islam est l’émancipation des femmes, mais elle reste pessimiste sur l’avenir de l’Occident”. Yana Grinshpun
Interview très intéressante et intelligente ! Qu’on donne la parole à Sonya Zadig beaucoup plus souvent ! Elle dit la vérité et n’a pas peur de le dire !
Il est évident que l’Islam n’aime pas les femmes et fait tout pour les asservir et les empêcher d’évoluer.
Mais pour ma part j’ai des doutes sur le fait que ces religieux soient vraiment persuadés de l’infériorité des femmes. Je crois surtout qu’ils ont peur d’elles et du pouvoir qu’elles pourraient prendre si elles étaient totalement libres et éduquées.