Le président américain Joe Biden a annoncé aujourd’hui dimanche 21 juillet renoncer à sa candidature pour l’élection présidentielle américaine. Le démocrate de 81 ans avait été incité par plusieurs figures de son camp à abandonner, au vu des doutes sur sa santé et son âge. Il soutient la candidature de Kamala Harris.
Barack Obama, Nancy Pelosi… Les appels publics et privés à un désistement de Joe Biden s’étaient multipliés ces derniers jours.
La réaction de Donald Trump, son opposant du côté du Parti républicain, n’a pas encore eu lieu.
Kamala Harris, Josh Shapiro, Gretchen Whitmer… Qui pourra remplacer le président? La convention démocrate devrait rapidement l’annoncer, alors que Joe Biden soutient la candidature de Kamala Harris.
Il faut en effet vite trouver le remplaçant de Joe Biden, censé être intronisé à Chicago lors de la convention de son parti, mi-août .
Malgré le soutien de Biden, si sa vice-présidente Kamala Harris serait un choix naturel pour devenir la candidate des démocrates, il n’est pas automatique,: le dernier mot reviendra aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié.
Pour info: quelques heures avant l’annonce de Joe Biden, J.D. Vance, le colistier de Donald Trump, évoquait son possible retrait sur X: “Si Joe Biden met fin à sa campagne de réélection, comment peut-il justifier de rester président?”, demandait-il. “Ne pas se représenter serait admettre clairement que le président Trump avait raison depuis le début sur le fait que Joe Biden n’était pas suffisamment apte mentalement pour servir en tant que commandant en chef”.
La chose reste une annonce choc survenant à moins de quatre mois du scrutin et après des semaines de remise en question de sa condition physique et mentale.
“Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat”, a déclaré le démocrate de 81 ans dans un communiqué, annonçant qu’il s’exprimerait à la nation dans la semaine.
Pour rappel: Jason Miller, l’un des plus proches conseillers de Donald Trump, s’était entretenu avec l’AFP sur les changements à apporter à la campagne du républicain en cas d’abandon: “Rien ne change(ra) fondamentalement”.
TJ avec AFP
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