Louise Gaggini. Éthique de l’Imposture

Avec la proposition d’une “nouvelle culturelle politique” à inventer et proposée par E. Macron, à des chefs de partis qu’il a auparavant jugés” corruptibles, opportunistes et donc malléables, non sans raison, les semaines qui ont suivi l’élection européenne ont hélas révélé et démontré leur degré de soumission à son autorité triomphante, E. Macron va encore plus loin dans l’utilisation du système politique et des gens qui l’exploitent plus ou moins avantageusement à leur seul profit, en leur suggérant de trouver un eux “les élans républicains” propres à sauver la “République”.

Mais la sauver de quoi et de qui ?

D’une crise institutionnelle qu’il a volontairement créée, pour garder un pouvoir que les Français ne voulaient plus lui donner ? 

D’un manquement à la démocratie qu’il a écrasée en ne respectant pas la décision des Français qui plébiscitèrent par deux fois dans les urnes le parti RN ? 

Et de quelle république est-il question ?  

De celle de Rome ? 

De celle d’Athènes ?  

De celle d’E. Macron qui depuis 2017 a inventé la sienne, s’inspirant des empereurs Commode et Caligula, dont il a prouvé en 7 ans, des gilets jaunes à aujourd’hui, qu’il en a les incohérences ?

D’une république qui se meurt à cause de ses actions/réactions/inactions dans le chaos et la dévastation des lois et des institutions, alors que la cinquième république élaborée par de Gaulle eut pour but d’extraire la France et les Français d’un marasme et d’une nébuleuse politiques d’une quatrième république sans boussole ni de véritables hommes d’État ? 

Éthique de l’imposture vraiment, où depuis l’élection législative, aucun homme politique d’aucun parti en France n’a démontré sans conteste qu’il voulait travailler pour les Français et la nation plutôt que pour lui-même.

Et maintenant, après avoir préempté et avalé le pouvoir depuis 2017, gauche et droite confondues au-delà de la vitrine de leurs noms respectifs, sans jamais avoir cessé de briser les oppositions qui survenaient, absolument convaincu d’être “Jupiter et “Maître des horloges”, pris à sa propre image déifiée et d’une néo dictature dont il a puisé l’essence et les méthodes de contrôle des masses dans celles qui le précédèrent de Staline à Mussolini et Castro pour les plus proches, il a proposé “un élan républicain” au chaos politique et institutionnel qu’il a volontairement créé en s’alliant avec LFI et le NFP dans la seule idée d’un pouvoir personnel.

Une proposition de concorde pour le pays à des chefs de partis ou de clans dont nous pouvons entendre et lire depuis les dissonances et les errances pour une main-mise sur un pouvoir qu’ils imaginent à portée de main. 

Emmanuel Macron pourtant n’invente rien, n’imagine rien qui n’ait déjà été relaté et hélas trop souvent exploité dans l’histoire de l’âme humaine, de ces ressorts et mécanismes qui la font aller, funambule constamment suspendu entre le ciel et l’abime, d’un point à un autre, d’un homme à un autre, pourvu qu’il sache où se situe le bouton “ON”.  

Sauf que s’allier avec le NFP n’était pas anodin, que Mélenchon, LFI et le NFP n’accepteront pas d’être écartés d’un pouvoir dont ils ont permis l’installation, et qu’il est difficile, voire impossible, de passer outre cette alliance et la crise institutionnelle qu’E. Macron a créée, quoi qu’il propose et clame aujourd’hui. 

Alors, imposera-t-il bientôt un premier ministre de son camp ou de droite, au risque de mettre le chaos dans les rues, JO ou pas, vacances ou pas, ou nommera-t-il un socialiste pas plus républicain que le barrage, mais suffisamment opportuniste, un demi-sel comme Glucksmann ? 

Un roman photos tristement affligeant pour une France dépossédée de ses désirs, qui désabusée suit sans espoir de stabilité économique ou civique les joutes et les vénalités d’un petit monde politique qui joue à petits meurtres entre amis. 

Louise Gaggini

Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une “artiste plurielle”. Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.

Où la trouver :

http://www.nananews.fr

http://www/louise-gaggini.com

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1 Comment

  1. De quelle République est-il question ?…De la République islamiste et indigéniste d’Europe, peut-être.
    Les dirigeants français ont le sang et les larmes de beaucoup de Français sur la conscience (le martyre de Lola, le meurtre de Sarah Halimi et tant d’autres horreurs sont des crimes d’Etat car l’Etat est complice) mais également du sang à l’étranger : sont bellicisme Mussolinien et celui de Von der Leyen en Ukraine suffiraient déjà à les considérer comme des criminels.
    Macron est un Leader Fasciste aux abois. Il a beau tenir les médias de l’Hexagone sous sa coupe, il ne peut pas tromper le monde entier et il pourra encore moins berner les générations futures : il finira dans les pages les plus sombres de l’histoire de France (selon moi touchant à sa fin) aux côtés du vil Pétain.

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