En une poignée d’heures, l’enquête administrative promise conclut à l’absence de toute discrimination à l’encontre des élèves de l’Ecole Yabné, lesquels se disent avoir été mal notés lors du Grand Oral du bac et ce en raison de leur judéité
Chacun sait que la ministre française de l’Education nationale, Nicole Belloubet, avait ordonné l’ouverture d’une enquête administrative après les nombreuses plaintes déposées contre un jury du 18e arrondissement de Paris au Grand Oral du bac pour discrimination à l’encontre d’élèves de l’école juive Yabné.
Les élèves de Yabné, qui avaient eu des notes anormalement basses par rapport à leur niveau, ont-ils été discriminés par le jury en raison de leur religion ou de leur appartenance à une école juive?
À cette question d’importance, une enquête a répondu au bout de moins de 24 heures et conclu à l’absence de toute discrimination à l’encontre desdits élèves, « aucun élément ne permettant de conclure que les élèves du lycée Yabné auraient subi une quelconque discrimination à raison de leur religion supposée ou de leur établissement d’origine. Si certaines élèves ont pu connaître des notes plus faibles à cette épreuve très spécifique du Grand oral qu’à celles d’autres épreuves écrites dans les mêmes matières, rien n’établit que ces notes attribuées par un jury souverain l’auraient été pour des raisons autres que la maîtrise ou l’absence de maîtrise de cet exercice par ces élèves”, conclut l’enquête, via un rapport précisant que « la situation de quatre élèves avait été évoquée, mais que 18 autres avaient passé l’épreuve avec le même jury et obtenu des notes parfois excellentes. […] L’analyse des résultats des candidats notés par ce jury, en comparant les élèves issus de Yabné et les autres élèves, ne révèle aucune distorsion de notation. La distribution des notes, plus étendue, ne permet pas d’observer une différence de traitement globale entre les élèves de Yabné et les autres ».
Nombreux nous demeurons sceptiques au rendu de cette prétendue « enquête ». Les statistiques des années précédentes sur le lien entre résultats dans le lycée et résultats à cet oral, de même que des comparaisons avec d’autres établissements de même niveau devraient permettre de prouver la discrimination négative à l’égard de ces jeunes gens, commente à raison une source.
Affaire à suivre avec vigilance.
Sarah Cattan
« À cette question d’importance, une enquête a répondu au bout de moins de 24 heures »
C’est ce qui s’appelle expédier une affaire. Il est vraiment permis d’avoir des doutes sur le sérieux et la bonne volonté de ceux qui s’en sont chargés.
Des notes très faibles, toutes attribuées à des élèves d’une école juive, avec des noms juifs, élèves habituellement très bien notés, ça devrait pourtant interroger en cette période d’antisémitisme forcené, surtout dans un arrondissement géré par des gauchistes islamos collabos et très peu philosémites . Et voilà le travail, en 24 h, tout a été étudié, toutes les comparaisons faites, tout a été vérifié avec soin, les responsables interrogés. Je crois bien qu’on se fiche du monde à l’EN. Ils ne se donnent même pas la peine de faire semblant, s’agissant d’élèves Juifs. Sûr que s’il s’agissait de « chances » habituellement bien notées (hypothèse très peu probable), la chose aurait été traitée avec un peu plus de conviction.
De qui on se moque enquête administrative de l’éducation nationale donc juge et partie
Nous avons vu la réaction de l’éducation nationale sans chercher bien loin elle a toujours couvert son personnel
Des exemples nous en avons eu toute l’année concernant les harcèlements ou les actes antisémites la ministre devrait demandé une enquête de la police et peut être aurons nous la vérité