Le président élu Massoud Pezeshkian a déclaré, ce lundi, que la position de l’Iran vis-à-vis d’Israël n’avait pas changé et que les mouvements de « résistance » au Proche-Orient continueraient de lutter contre les « politiques criminelles » de l’Etat hébreu à l’encontre des Palestiniens.
« La République islamique a toujours soutenu la résistance des peuples de la région contre le régime sioniste illégitime », a déclaré Massoud Pezeshkian dans un message diffusé par l’agence de presse nationale IRNA et adressé à Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, soutenu par Téhéran.
« Le soutien à la résistance est ancré dans les politiques fondamentales de la République islamique d’Iran », a dit Massoud Pezeshkian, saluant le groupe terroriste chiite du Hezbollah libanais pro-Iran, décriant ce qu’il a appelé les « politiques bellicistes et criminelles » d’Israël à l’encontre des Palestiniens et d’autres peuples de la région, et exprimant sa confiance dans le « mouvement de résistance » pour ne pas permettre à Israël, ennemi juré de l’Iran, « de poursuivre ses politiques bellicistes et criminelles » contre la Palestine et d’autres nations de la région.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, avait auparavant déclaré que la République islamique « n’hésiterait pas à soutenir la nation libanaise et la sécurité de ce pays au moment opportun ».
« Le régime sioniste doit être conscient des conséquences de toute action aventureuse dans la région, en particulier à l’égard du Liban », a-t-il ajouté.
Considéré en Iran comme un « réformateur » après sa victoire face au candidat ultraconservateur lors de la présidentielle la semaine dernière, Massoud Pezeshkian disposera de prérogatives limitées en matière de politique étrangère, sous l’autorité du Guide de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.
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