Tribune Juive

Condamné plusieurs fois pour incitation à la haine raciale, Kémi Seba est déchu de la nationalité française

L’ancien leader de la Tribu Ka, groupuscule qui revendiquait son antisémitisme, a été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale. 

Kémi Seba, référencé sur le net comme « Homme politique », en conférence de presse à Paris le 26 juin 2020
© Stéphane de Sakutin / AFP

Connu pour ses virulentes prises de positions anti-occidentales, le militant panafricaniste béninois Kémi Seba a été déchu par décret de la nationalité française ce lundi 8 juillet en France: le  Journal officiel. inscrit que « Stellio Gilles Robert Capo Chichi , 42 ans, est déclaré avoir perdu la nationalité française.

Alors qu’en mars, la préfecture du département de l’Essonne avait tenté d’interdire une conférence de Kémi Seba, alors visé par une procédure de déchéance de nationalité, le militant avait publié en ligne une vidéo où il brûlait un document désigné comme étant son passeport français, a rappelé aujourd’hui L’Essor de la gendarmerie.

L’ancien leader de la Tribu Ka, groupuscule qui revendiquait son antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs et fut dissous par le gouvernement français en 2006, avait été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale.

Aujourd’hui à la tête du groupe « Urgences panafricanistes », l’homme jouit, à l’image des … influenceurs, d’une certaine aura sur les réseaux sociaux.

Ces dernières années, Kémi Seba a participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, où il a été régulièrement interpellé ou expulsé, comme il arriva en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée.

TJ avec AFP

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