Le 1er juillet, Marine Le Pen a rencontré des présidents et représentants de communautés juives d’Île de France

Marine Le Pen.
Marine Le Pen. © De Rosa Julien/Pool/ABACA

Qualifié de « rencontre historique », un rapprochement concret a eu lieu le 1er Juillet entre plus d’une trentaine de présidents de la communauté juive et Marine Le Pen, le Consistoire et le C.R.I.F, conviés à dialoguer depuis plusieurs mois sur la demande de plus d’une vingtaine de présidents, ayant décliné l’invitation au dialogue.

Lundi 1er juillet donc, une trentaine de représentants de communautés juive d’Île de France ont rencontré la présidente du Rassemblement national dans une relative discrétion, à Paris, avec portables déposés à l’entrée pour préserver le caractère confidentiel de ladite rencontre et une unique photo ayant été prise ce jour-là par « l’organisateur », « une connaissance commune aux parties ».

Marine Le Pen, questionnée sur les questions relatives à la vie juive en France, si elle venait à accéder au pouvoir, l’objectif étant de clarifier les positions du Rassemblement National « sur des sujets sensibles qui préoccupent les juifs français et de lever les inquiétudes que pourraient avoir les juifs de France ».

Marine Le Pen a répondu avec précision aux différentes questions qui lui ont été posées pendant près d’1h30, notamment sur l’abattage rituel pour lequel elle a confirmé qu’il n’y aurait aucun changement, la circoncision, dont elle a reconnu la tradition ancestrale et qu’elle n’a aucunement l’intention d’interdire, le port de la kippa qu’elle n’a pas l’intention non plus d’interdire et qui ne présente aucune contre indication aux lois de la république, les dates d’examens, à propos desquelles « une attention particulière » a été promise.

Concernant Israël, Marine Le Pen a rappelé qu’ »Israël, seul état démocratique du Moyen-Orient, avait le droit de se défendre et de protéger sa population, encore plus après le massacre du 7/10″, « pogrom commis par les terroristes du Hamas dont elle souhaite l’éradication totale pour une paix durable entre israéliens et palestiniens ».

Il lui a été demandé quelles mesures elle comptait prendre, sur le plan sécuritaire et juridique pour contrer la montée de la haine antijuive en France, mais encore « ce qu’elle comptait faire « pour rassurer le public au sujet de personnes comme Frédéric Chatillon qui figurent dans son entourage ».

Seuls le « jdd.fr sous la plume de Noémie Halioua , « les francophones d’israël.com » sous la plume d’Eli Laik et « TJ », via notre auteur Henri Benkoski, ont fait état de ce RV.

TJ

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