Consécration internationale pour l’artiste peintre Nadine Dewit, avec une importante expo en Allemagne

Tableau de Nadine Dewit (« Nymphéas – Pénombre ») et sculpture de Hussein Thamer Bedday

C’est une magnifique consécration internationale, amplement méritée au vu de son immense talent artistique, dont Nadine Dewit, peintre belge, originaire de Bruxelles mais diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège, jouit, de ce 1er au 14 juillet 2024, avec sa participation à une importante exposition de quelques-uns de ses meilleurs tableaux dans la petite mais superbe ville allemande de Monschau (Montjoie, en français), joyau historique et architectural datant du XIIIe siècle déjà, constellé de splendides demeures à colombages, traversé par une rivière à l’eau cristalline (la Rur), et situé, à quelques kilomètres seulement des frontières belges et hollandaises, dans la région d’Aix-la-Chapelle.

UNE COLORISTE HORS PAIR

Plus précisément encore, ce sont plus de trente toiles aux couleurs subtilement intenses, délicatement chatoyantes, allant de ses nymphéas turquoise, lilas ou émeraude, tantôt de facture impressionniste et tantôt de style expressionniste, quelquefois même aux limites de l’abstraction, à ses paysages d’une incandescente flamboyance, d’inspiration fauviste, quoique parfois nimbés de l’esprit des nabis, que Nadine Dewit, coloriste hors pair, donne donc à voir ces jours-ci, le long d’un mur blanc d’une vingtaine de mètres environ, dans le cadre somptueux, situé en plein cœur de la ville, du « Aukloster », cloître dont l’élégant agencement, les premières pierres comme l’atmosphère raffinée remontent à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles.

UN BINÔME ARTISTIQUE A HAUTEUR DES VALEURS DE L’HUMANISME

Aux côtés de Nadine Dewit, le long de son mur même, expose également, avec une dizaine de sculptures toutes les unes les plus fascinantes que les autres, centrées principalement sur l’éminent thème du visage, fût-il parfois conçu autour de la double identité de la personne, un autre artiste majeur : Hussein Thamer Bedday, naguère professeur d’arts plastiques (peinture, dessin, sculpture, gravure…) dans diverses académies, universités et hautes écoles d’Irak et de sa capitale, Bagdad, en particulier. Ce binôme artistique, la peinture de Nadine Dewit et la sculpture de Hussein Bedday, fonctionne, du reste, à merveille, telle la plus précieuse et réussie des manifestations à la fois esthétiques et humaines, tant dans le fond que dans la forme. Mieux : à hauteur, cette rare complicité créatrice, des principes universels et valeurs morales de l’humanisme en sa plus noble expression !

Tableau de Nadine Dewit (« Nymphéas – Pénombre ») et sculptures de Hussein Thamer Bedday

L’ART EN MAJESTE

Comment, toutefois, ne pas encore nommer, avec une mention spéciale, dans cette exposition de niveau international, et dont Antoine des Pays-Bas, artiste aux multiples talents, est le maître d’œuvre, la peintre allemande Marion Royé, avec ses magnifiques tableaux aux couleurs éclatantes, et le photographe, allemand lui aussi, Klaus Lorenz, dont les impressionnants clichés, tantôt en couleurs et tantôt en noir et blanc, illustrent avec brio, sensibilité et réalisme à la fois, la vie quotidienne, l’âpre solitude tout autant que la joie de vivre, des habitants de Cuba. A cette belle et importante exposition collective, où neuf artistes de tout premier plan sont présents, participent également, avec des œuvres de choix, Monika Flinder, Lisa Diessner, Lothar Scheffler et Jacky Bar.

UNE EXPOSITION DE TOUTE BEAUTE, A VOIR IMPERATIVEMENT

A voir donc impérativement, de toute urgence, cet événement culturel et artistique d’une grande beauté, en majesté et exclusivité, de ce 1er au 14 juillet 2024 donc, au sein du prestigieux « Aukloster » de Monschau/Montjoie, en Allemagne, et dont le vernissage officiel aura lieu, à 15h, ce samedi 6 juillet : le déplacement, à quelques encablures de la frontière belge, non loin d’Eupen, en vaut, vraiment, la peine !

© Daniel Salvatore Schiffer

 DANIEL SALVATORE SCHIFFER, philosophe, professeur d’esthétique à l’Institut Royal Supérieur d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de Bruxelles (IRSHAAB), écrivain, auteur d’une quarantaine de livres, dont, en matière de philosophie de l’art, « Du Beau au Sublime dans l’Art – Esquisse d’une Métaesthétique » (Editions L’Âge d’Homme, 2012) et, récemment, « Nadine Dewit : L’art sublime de la liberté et de l’engagement » (monographie en couleurs publiée, en 2023, aux Editions Samsa).

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