Voter Corbière et Garrido ? Par Antoine Desjardins

Corbière et Garrido forment un couple de profiteurs beurre-oeuf-fromage assez banal, des Thénardier de la politique, au fond, dont le modèle éternel confine à l’anthropologie et qu’on retrouve aussi bien dans les romans que dans notre Histoire.

L’idéologie qu’ils ont épousée n’est que de peu d’importance et même contingente. Ils ont sans doute choisi, sur un créneau favorable, l’option politique qui leur permettait de s’élever matériellement et symboliquement le plus facilement possible tout en ayant l’impression( bonus non négligeable !) d’être de grandes âmes généreuses éprises de lendemains qui chantent pour les classes laborieuses. Révolution, temps des cerises, buste de Lénine : rien de compromettant si j’ose dire mais bien plutôt tous les éléments pour une réussite expresse dans un mouvement pas très regardant et dans une société globalement pleine de mansuétude énamourée pour un communisme qui n’existe plus que par des subventions.

Voilà donc nos deux boutiquiers, l’un prof certifié vite déchargé de cours pour un machin institutionnel “humaniste” bidon, l’autre avocate chilienne ( pour l’exotisme révolutionnaire) sans grand talent, lourdingue et vulgaire ( cf le “Va sucer la bite à ton patron” lancé à S. Rigault) bénéficiant du levier stratégique de l’élévation sociale par grenouillage militant et cirage de pompe actif du grand manitou islamo-trotskyste.

S’ensuivent voitures de luxe, cigares, montre à 20 000 balles pour le kéké léniniste au sourire de bellâtre, émissions de télévision débilitantes de touillage d’égouts pour le bovin révolutionnaire chilien en quête de cachet. RAS en somme, un petit business politico-médiatique juteux avec, en prime, incrustation dans une “circo” facile à faire entrer dans le portefeuille d’actions indexées sur l’excellent indice “progressisme solidarité éco-responsable”.

Bingo! On refait même faire son appartement avec des primes pour ménages modestes, à l’aide de quelques magouilles.

Rubrique faits divers: la fillette du couple, génération tik tok pro Palos, tête vide, qui dort avec son keffieh j’imagine, tient en sortant de boîte et ivre des propos antisémites. Logique puisque l’antisémitisme est le fonds de commerce et l’Assurance Vie du Parti employeur de papa-maman.

L’éducation islamo-gauchiste pro Hamas ne fabrique pas des premiers de la classe mais plutôt des épaves droguées qui donnent du fil à retordre aux parents.

Il y a quelques mois Garrido et Corbière ont eu la présence d’esprit de dire que les attaques du 7 octobre étaient bien terroristes. Malin. On tient un minimum à son standing et puis Garrido a été l’employée de Bolloré. On sait que Mélenchon emmène tout le monde dans le mur à cause de sa pathologie. Hanouna a dû lui expliquer au téléphone .

Eh bien la conclusion de tout cela c’est que ce couple, tout bien considéré, obéit à des mobiles humains répertoriés. Humains trop humains. C ‘est finalement rassurant de se retrouver en terrain psychologique universel. Flaubert, Maupassant, Zola, en eussent fait leurs choux gras naturalistes après prises de notes.

Ils sont communistes ? À d’autres époques ils auraient adopté une marginalité rémunératrice d’un autre bois idéologique subventionné et protégé. Un autre créneau opérationnel permettant de se trouver beau dans la glace, d’être rebelle, tout en trouvant une niche institutionnelle à revenu perpétuel assuré, dans un système qu’on fait mine pourtant de critiquer.

Des gens vulgaires et bêtes mais… rassurants rapportés à tous les radicaux, les zombies, les robots mécaniques ( Guiraud, Soudais), les fanatiques, qui croient littéralement dur comme fer détenir la vérité ultime.

Je préfère la bonhomie de ceux qui sont à terme dans une logique du compromis que les “purs”, donc sortis de l’espèce, perdus dans la logique du tout ou rien.

Les militants enragés prêts, au fond, à exterminer dans des camps de rééducation ou pire, ceux qui ne pensent pas comme eux. Les bolcheviques antisémites au cerveau reptilien saturé par la lecture des tracts et qui ne sont que des machines de propagande, prêtes au sacrifice de leur personne comme les SS d’Hitler. Les soldats d’Abu Mélenchon, ici.

Garrido et Corbières demeurent, à leur façon méprisable, des sortes d’êtres humains, malgré tout.

Il est loisible de les trouver minables mais on sait que tout le monde est faillible et que soi-même on a pu au moins une fois dans sa vie obéir à la cupidité qui est la chose du monde la plus commune.

Sympathie ? N allons pas jusque là s’il vous plaît.

Si j’étais dans une circonscription où ces dissidents se présentent contre LFI canal nazislamiste, il n’est pas exclu que pour faire barrage au pire je votasse, au deuxième tour, pour un choléra identifié.

© Antoine Desjardins

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