Gabriel Attal prend la parole avant d’annoncer la suspension de la réforme de l’assurance chômage dont le décret devait paraître demain

“L’extrême droite est aux portes du pouvoir” 

Deux heures après l’annonce des résultats, le premier ministre, Gabriel Attal, « remercie tous ceux qui [leur] ont fait confiance » dans ce premier tour des élections législatives.

« Ce soir n’est pas un soir comme les autres, la leçon de ce soir, c’est que l’extrême droite est aux porte du pouvoirs », a-t-il alerté, estimant que l’objectif désormais est d’« empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue au second tour, de dominer l’Assemblée nationale et donc de gouverner le pays avec le projet funeste qui est le sien ».

« Je le dis avec la force que l’instant appelle à chacun de nos électeurs. Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national dans de pareilles circonstances. La France mérite que l’on n’hésite pas. Jamais», a-t-il poursuivi, en appelant « au devoir moral de tout faire pour empêcher le pire d’advenir ».

Il annonce que les candidats Ensemble arrivés troisièmes et « dont le maintien aurait fait élire un député Rassemblement national » devront se désister afin de soutenir « un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République ». S’il ne mentionne pas quelle serait la position du camp présidentiel dans le cas où le candidat restant hors RN serait « insoumis », M. Attal a estimé que le Nouveau Front populaire « n’aura pas de majorité absolue » et que la présence de LFI dans cette alliance « l’a empêché d’être une alternative crédible pour gouverner ».

« C’est un choix important. C’est un choix lourd parce que c’est le choix de la responsabilité. Et je le crois profondément. Le choix de l’honneur, chacun l’a compris ce soir », a-t-il expliqué.

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