Eber Haddad. Le débat Trump-Biden

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Ouf ! Le débat est passé et ça a été une débâcle pour Biden, à tel point que j’ai eu pitié pour lui à plusieurs reprises. D’abord, à ma très grande surprise, les deux journalistes de CNN se sont montrés assez objectifs et ont bien fait leur boulot, sauf une seule petite fois où ils ont interrompu Biden car il avait du mal à s’exprimer lui lançant ainsi une bouée de sauvetage mais il n’y a rien à redire, c’est de bonne guerre. 

Biden a été très médiocre et a prouvé non seulement à ses détracteurs mais aussi, pire encore, à ses partisans qu’il n’était plus en mesure d’exercer ses fonctions, trop vieux, vraiment, et c’est terrible à constater. Il a semblé affaibli, fragile et désorienté. Par moment il regardait fixement dans le vague et semblait se demander ce qu’il faisait sur ce podium. Il a réussi à certains moments à se reprendre et même, une fois ou deux à être pugnace, mais ça n’a trompé personne. Il a passé une grande partie du débat à marmonner, murmurer, bredouiller, à buter sur les mots, il était imprécis voire incohérent. Comme il perdait la voix fréquemment ses services de presse ont annoncé au milieu du débat qu’il avait attrapé froid ce qu’aucun journaliste, y compris parmi ses plus fervents supporters, n’a cru ou confirmé puisqu’il n’en avait jamais été question avant, ni aujourd’hui, ni hier. À un passage du débat ce que disait Biden était si incompréhensible que Trump a lâché « je n’ai rien compris de ce qu’il a dit, je ne suis pas sûr que lui-même l’ait compris non plus »… Il lui est arrivé souvent de changer de sujet au milieu d’une phrase ce qui la rendait inintelligible. En plus Biden a menti à plusieurs reprises notamment sur le soutien des garde-frontières qui le détestent et ont fait connaitre dans leur quasi-totalité leur soutien à Trump, puis sur l’économie, l’inflation, l’armée, etc… 

Là où Biden aurait pu marquer des points contre Trump, c’est sur l’avortement particulièrement et sur les (soi-disant) émeutes du 6 janvier 2021, mais il a flanché et n’a pas pu contredire son rival de manière efficace. D’autant plus qu’une vidéo de Nancy Pelosi, alors Présidente de la Chambre des Représentants, a ressurgi où elle reconnait explicitement sa faute ayant refusé de mobiliser la garde-nationale comme le lui avait proposé Trump ce qui aurait évité toute la chienlit de cette date fatidique. 

Biden n’a pas parlé de programmes pour juguler l’inflation qui est de 30, 40 ou même 50% pour les produits de première nécessité, Il a utilisé sa mantra habituelle « Tax the rich » (imposer fortement les riches) qui, on le sait à présent, ne suffit pas et ne sert à rien si on continue à dépenser l’argent qu’on n’a pas. 

En revanche Trump maitrisait parfaitement son sujet, était calme et concis et a marqué des points, faciles au demeurant, notamment sur la perte de contrôle de la frontière sud, ce qui a permis à 11 millions, certaines sources vont jusqu’à 18 millions, de personnes de rentrer illégalement aux États-Unis. Ne sont pas rentrés que des Sud-américains mais des personnes de toutes provenances y compris des terroristes d’ISIS, de la drogue par tonnes et la plus létale comme le Fentanyl ou les opioïdes qui ont provoqué la mort de cent-mille Américains par an. Les Chinois en ont profité pour introduire des milliers d’espions (je reviendrai sur ça dans un autre post), les terroristes aussi même si nombre d’entre eux ont été capturés. On y a envoyé des repris de justice de toute l’Amérique du Sud en vidant les prisons ainsi qu’un grand nombre de pensionnaires d’asiles psychiatriques. Trump a donné le coup de grâce à Biden en décrivant les migrants qui vivent dans des hôtels de luxe à New York, Los Angeles, San Francisco, etc… alors que les vétérans sont dans la rue, beaucoup étant des SDF. Trump a insisté sur le fait que l’argent de la Sécurité Sociale, retraite minimum pour chaque Américain, servait à financer l’immigration illégale. 

On a très peu parlé de politique étrangère mais Trump a eu beau jeu quand il a attaqué Biden sur l’Ukraine, sur la guerre avec le Hamas, sa complaisance vis-à-vis de l’Iran, etc… Il a rappelé à maintes reprises le désastre du désengagement d’Afghanistan qui a permis à Poutine d’attaquer l’Ukraine voyant qu’aux États-Unis le président était un homme faible. 

Dans le camp Démocrate c’est la panique, le test n’a pas réussi, ils pensaient que la supercherie des dernières élections allait encore marcher mais se sont rendu compte que « les carottes étaient cuites ». La réaction des journalistes Démocrates pro-Biden est très claire, c’est un fiasco sans précédent et on commence à parler ouvertement et en public de son remplacement éventuel. Cela n’est pas facile à cause des lois électorales. Si Biden veut se représenter personne ne peut l’en empêcher, il faudrait déjà arriver à le convaincre d’abandonner la course et de libérer ses délégués. Comme il est têtu, fier et parfois stupide, ça n’est pas gagné. Si on le fait démissionner avant, ce qui n’est pas une mince affaire, que faire de Kamala Harris qui a montré en 4 ans une incompétence jamais vue à ce niveau même pas chez Dan Quail, l’ex-vice-président de George Bush père. Elle serait bien pire que Biden sans même être sénile. 

En conclusion c’était triste de voir un président des États-Unis dans un tel état, une mauvaise soirée pour lui mais aussi pour le pays. 

© Eber Haddad

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[Quelques extraits de déclarations de journalistes 100% pro-Biden et détestant Trump, c’est révélateur…]

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2 Comments

  1. Si Trump est élu, les médias français diront que c’est dû aux “ingérences russes” 😅 Plus con plotiste qu’un russophobe, tu meurs.

  2. Obama qui tire les ficelles du pantin prepare un coup tordu a sa sauce , je pense que Trump devrait embaucher plus de gardes du corps car hussein est un parfait voyou de chicago doublė d un islamo gauchiste de haut vol.

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