Viol à Courbevoie : ce que révèle l’expression “racisme antisémite” utilisée par Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, à Paris le 8 juin 2024
amener Al-Doumy / AFP

ANALYSE – Le leader insoumis a utilisé cette formule pour expliquer les raisons de la terrible agression d’une adolescente juive de 12 ans par trois mineurs, dont deux ont été mis en examen et écroués pour viol et violences antisémites sur mineure.

«Comment osez-vous ?». Cette question d’Éric Dupond-Moretti s’adresse à Jean-Luc Mélenchon. En cause : un tweet du chef de file de la France insoumise au sujet du terrible viol d’une adolescente juive de 12 ans par trois mineurs à Courbevoie, le 18 juin dernier. Après avoir déclaré être «horrifié» par ce drame, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a tenté d’expliquer sur X l’origine de ces violences en évoquant «le conditionnement des comportements masculins criminels dès le jeune âge». Mais aussi «le racisme antisémite» de la société.

Une «analyse» loin d’être passée inaperçue. La publication comptabilise à ce jour près de 3,9 millions de vues et a provoqué l’ire d’une bonne partie du paysage politique français. «Vous n’avez pas de figure», a ainsi invectivé le Garde des Sceaux sur le même réseau social ce jeudi. «Laissez cette jeune fille et sa famille tranquilles. Vos propos récurrents alimentent la haine qui mène au pire», a-t-il martelé. Le patron de Reconquête! Éric Zemmour s’est pour sa part indigné de l’expression «racisme antisémite», accusant le leader insoumis de parler d’«un antisémitisme sans visage et sans religion».

«Formule tarabiscotée»

Cette déclaration choque d’autant plus qu’elle s’inscrit dans un contexte d’explosion des actes antisémites en France depuis huit mois. Pas moins de 1676 actes antisémites ont en effet été recensés en France en 2023 contre 436 l’année précédente, selon un rapport du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) paru en janvier dernier. Ce dernier mettait notamment en lumière la multiplication de ces actes depuis l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre. 366 faits ont encore été enregistrés au premier trimestre 2024, soit «une hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023», a également déploré le premier ministre Gabriel Attal le 6 juin dernier, en évoquant une «déferlante antisémite».

Pour l’historien et membre du bureau exécutif de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) Emmanuel Debono, le message du leader d’extrême-gauche est «symptomatique» de la «difficulté ou de la réticence» de la France insoumise à «utiliser les bons mots pour qualifier les actes»«L’enjeu de la terminologie est central. Si on ne sait pas qualifier un acte antisémite dans son appareil le plus simple, c’est que l’on a un problème avec cette question», soutient-il auprès du Figaro. Et de tancer : «Cette formulation tarabiscotée, qui évite l’essentiel, donne l’impression que ce mot lui écorche la bouche.»

Plus problématique : cette formulation confond deux concepts pourtant distincts, pointent les spécialistes interrogés par Le Figaro. La notion de «racisme antisémite» sous-entendrait en effet que «la haine des Juifs serait due au fait qu’ils appartiennent à une race», estime la philosophe Renée Frigosi. Or, ajoute la linguiste et maître de conférences à l’université Sorbonne-Nouvelle Yana Grinshpun, «lorsqu’on parle de racisme, on parle de discriminations raciales, d’un comportement qui touche l’autre en fonction de son appartenance ethnique ou culturelle». L’antisémitisme, pour sa part, a une définition bien différente : «Contrairement à la fin du XIXème siècle et au XXème siècle, les personnes juives ne sont plus vues aujourd’hui comme appartenant à une “race” ou à un groupe ethnique. L’antisémitisme moderne croit que les juifs sont les ennemis du genre humain, avec l’idée d’une puissance cachée, et qu’ils doivent être exterminés pour cela», explique-t-elle.

La singularité de l’antisémitisme

Il y a donc «un refus absolu de considérer la singularité de la haine des Juifs, souligne Renée Fregosi. Cette formule met sur un pied d’égalité toutes ces formes de rejet pour minimiser la réalité de l’antisémitisme. Or, sa spécificité est très importante car son histoire a des millénaires. Et il y a eu la Shoah : c’est-à-dire une extermination faite de façon extrêmement froide, rationnelle, et qui se veut exhaustive». Or, même en des temps moins explosifs, les Français juifs restent particulièrement touchés par les actes anti-religieux. En 2021, 589 actes antisémites sur 1659 actes antireligieux – soit 35% – étaient recensés, d’après un rapport parlementaire publié en 2022. Et «bien que les Français juifs représentent moins de 1% de la population, ils ont été la cible de 63% des atteintes aux personnes à caractère antireligieux en 2021», précisait au Figaro Yonathan Arfi, le président du Crif.

La confusion – volontaire ou non – de Jean-Luc Mélenchon intervient surtout deux semaines après que le chef de file insoumis a écrit sur son propre blog que «contrairement à ce que dit la propagande de l’officialité, l’antisémitisme reste résiduel en France. Il est, en tout cas, totalement absent des rassemblements populaires». Une sortie qui avait révolté jusqu’au plus haut sommet de l’État. «Comment peut-on dire que l’antisémitisme est résiduel ? Ça me rend triste. Je viens de la gauche, du parti socialiste et la gauche s’est toujours précisément battue contre le racisme et l’antisémitisme. Et à cause de la France insoumise, hélas, c’est en train de dériver», avait fustigé le premier ministre Gabriel Attal au micro de BFMTV le 20 juin. «La gauche est en train de passer de “J’accuse” au banc des accusés.»

Antisionisme

Depuis le 7 octobre, LFI est en effet régulièrement taxée d’antisémitisme. D’abord pour son refus de qualifier le Hamas de groupe «terroriste»«En réalité, Mélenchon nage en pleine ambiguïté. Il a multiplié les déclarations pour le moins ambiguës – voire antisémites – depuis quelques mois», tranche Emmanuel Debono, de la Licra. Le 22 octobre dernier, Jean-Luc Mélenchon avait accusé sur X la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de«camper» à Tel Aviv alors qu’elle était en Israël pour exprimer sa «solidarité» avec l’État hébreu. Le tweet – visionné près de 14,7 millions de fois – et l’emploi de ce verbe avaient suscité de vives réactions.

Plus grave, pour le membre de la Licra, le leader insoumis évoque surtout un «antisémitisme sans responsabilité» et feint de ne pas faire «de lien entre la propagande antisioniste radicale et des passages à l’acte». Car aujourd’hui, «l’antisémitisme est inséparable de l’antisionisme», estime la maîtresse de conférences Yana Grinshpun. Or, LFI a fait de ce thème, lors des élections européennes, «un véritable cheval de bataille», abonde l’historien Emmanuel Debono. L’eurodéputée Rima Hassan a par exemple employé à plusieurs reprises l’expression polémique «From the river to the sea» (en français, «de la rivière à la mer») qui évoque la création d’un État palestinien allant du Jourdain à la Méditerranée, niant de facto l’existence de l’état d’Israël.

Pour Emmanuel Debono, cette ambiguïté émane des sujets privilégiés par le parti d’extrême-gauche, comme la «lutte anticoloniale ou décoloniale»«Ces enjeux font passer à la trappe la question de l’antisémitisme. Car ces théories affirment que les juifs ne sont pas discriminés et qu’ils appartiennent au camp des oppresseurs et des dominants», détaille le spécialiste. «Mélenchon et son parti sont donc en partie responsables dans la montée de l’antisémitisme», accuse ainsi Yana Grinshpun. «Cela ne veut pas dire que les auteurs d’actes antisémites vont au meeting de LFI, mais il est certain qu’une bonne partie de la jeunesse est imbibée par ce discours qui identifie les juifs à Israël, comme la représentation du mal colonial et impérialiste».

Eugénie Boilait et Elisabeth Pierson

Source: le Figaro

https://www.lefigaro.fr/politique/viol-a-cou

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7 Comments

  1. “Cela ne veut pas dire que les auteurs d’actes antisémites vont au meeting de LFI”…Qu’en savez-vous ? Un parti tel que la FI n’attire que des psychopathes dont certains passent certainement à l’acte.

    Pour le reste, l’article dénote également une incompréhension alarmante de ce qu’est l’antisémitisme moderne. Celui s’inscrit dans le cadre du racisme inversé, et c’est exprimé très clairement par le nouveaux nazis indigénistes, suprémacistes noirs et BLM : les Juifs (bien que certains d’entre eux soient noirs mais cela ne change rien au discours tenu) sont à des Blancs. Donc à une “race”. Rockaya Diallo affirme meme que la Shoah n’était pas du racisme parce que les Juifs déportés étaient des Blancs ! (On notera la complicité factuelle de la LICRA qui n’a jamais porté plainte contre elle). L’antisémitisme moderne est inséparable de l’antisionisme ET du racisme anti-blancs. Vous ne trouverez pas un seul raciste anti-blancs qui ne soit également antisioniste, c’est-à-dire dire antisémite. Pas un seul sur terre. Que ce soit en Afrique du sud, aux États-Unis ou en Europe. Les deux phénomènes sont liés en terme de crimes et de passages à l’acte comme en terme de discours et de rhétorique. Ainsi “privilège juif” est devenu “privilège blanc” lequel inclut naturellement les Juifs. Les Israéliens sont assimilés à des “suprémacistes blancs” par les suprémacistes noirs et islamistes. Liste non exhaustive.

    Le Front Populaire Islamonazi est le parti le plus raciste que la France ait connu depuis 45 et la France est elle-même devenue (comme la plupart des pays de l’anglosphere) un régime fasciste ayant mis en place un authentique racisme inversé et antisémitisme d’Etat.

    • @Jérôme O. C’est ce qui explique le soutien du gouvernement d’Afrique du Sud au Hamas et les sympathies des suprémacistes noirs à l’égard de l’islamisme (alors que les Noirs ont été très fortement colonisés et réduits en esclavage par les Arabo-musulmans,cf “Le génocide voilé” de l’historien Tidiane N’diaye).
      United colors of Hate.

    • “L’antisémitisme moderne est inséparable de l’antisionisme ET du racisme anti-blancs”. Votre remarque me paraît en effet capitale. En somme, ce à quoi nous assistons, c’est à une sorte d’antisémistisme “antiaryen”, si vous me passez l’expression. Quel retournement paradoxal de l’histoire lorsqu’on y réfléchit !

      Quand Mélenchon parle de “racisme antisémite”, il ne faut pas simplement dire qu’il ne fait que nommer un “vieil” antisémitisme biologique, racial, pour taire le nouvel antisémitisme culturel – ce que représente la culture juive et son rapport métaphysique à la loi, dans un monde contemporain christianisé qui jouit de toutes formes de transgression – et politique – L’État d’Israël –, bref qu’il cache cette nouvelle forme d’antisémitisme, venant de la gauche (interdit d’interdire), par un qualificatif ancien, venant de la droite, il faut dire aussi qu’il tait le fait que les nouveaux antisémites sont des racisés – ses supposés électeurs – qui haïssent les juifs en tant que blancs et occidentaux, dans un antisémitisme racial inversé, qui fait du blanc un suppôt de Satan.

      L’antisémitisme racial n’a pas disparu, il a changé de race, si l’on peut dire. Or, pour Mélenchon le racisme anti-blanc n’est pas du racisme puisque le racisme ne vient que des blancs, de l’histoire coloniale, de sorte que lorsque les racisés semblent être racistes à l’égard de blancs, il ne faut pas y voir du racisme, simple apparence, mais seulement l’expression légitime d’une exigence de justice ou de vengeance.

      Au passage cela montre comment à droite comme à gauche, le concept de “race”, qu’on avait prétendu liquidé depuis la défaite militaire du nazisme, revient en force dans le discours de la post-modernité finissante. Ou comment, hélas, le nazisme a gagné la guerre idéologique, puisque toute la gauche dans son combat contre lui reprend le concept qui était au cœur de sa vision darwinienne du monde. En précisant que son racisme à elle, la gauche, reste seulement contextuel, tactique et provisoire.

      • @Alain Bienaimé
        Vous avez excellemment résumé la situation.
        A un point sémantique près : oui, “le nazisme a gagné la guerre idéologique”. Précisément. La gauche radicale c’est la “lutte des classes”. Le nazisme, c’est la “lutte des races”. Or Les anciens partis de gauche sont depuis longtemps passés de la première à la seconde.
        Il n’existe donc plus de partis et de médias de gauche : La FI et ses alliés politiques (PS inclus) ou ses équivalents étrangers se situent au summum de l’extrême droite. En continuant à les qualifier de partis de “gauche”, on fait leur jeu. C’est d’ailleurs pourquoi l’étiquette “islamogauchisme” me semble contre-productive. La condition sine qua non pour pouvoir combattre ces nazis, c’est de les nommer par leur nom.

  2. à Jérôme.

    Le risque, cependant, à les qualifier tous de nazis et à confondre sous un même nom les « vieux » nazis des nouveaux convertis venus de la gauche, est d’effacer complètement le mouvement historique qui s’est opéré progressivement, et qui a vu la gauche universaliste rejeter toute forme d’État-nation – Toni Negri qualifiant même les États-nations de « merde » au profit d’un Empire les dépassant tous –, pour finir par ne plus reconnaître que des communautés d’élection ou des communautés raciales en guise de réalisation, ici et maintenant, de l’humanité.

    La communauté d’élection est encore une communauté choisie, fondée sur la volonté. Le communauté raciale, en revanche, est une communauté fondée sur le nature ou le « sang », c’est une communauté « völkisch ». L’universalisme abstrait de la gauche a donc dérivé peu à peu vers des communautés humaines apparentées à des familles unies par des liens biologiques. Là est son nazisme d’adoption, fait d’autant plus surprenant que le nazisme était ce que l’universalisme ou l’humanisme abstrait de la gauche prétendait combattre.

    En cela, l’indigénisme est l’aboutissement nazi de ce processus d’universalisation abstraite qui promeut l’humanité : les indigènes sont bien des hommes et il n’y a d’ailleurs que l’humanité ou l’espèce humaine qui existe, mais en attendant, ils sont d’abord des frères de sang humiliés et séparés de l’humanité par ceux qui les ont humiliés, au moyen d’une politique d’apartheid. La race n’est donc pas contraire à l’humanité, comme en zoologie, la variété est une variation dans l’espèce qui n’est pas contraire à l’espèce. Je sais bien que les indigènes prétendent faire un usage social, dialectique du concept de race, un usage non-biologique. De sorte que, selon eux, la race « noire » n’est pas une race parce que « noire », mais parce que « la négritude » est l’objet du racisme historique, colonial, des blancs, qui seraient les seuls responsables de son émergence. Intellectuellement, cela peut s’entendre. Mais malheureusement l’être d’une chose finit par effacer complétement le devenir généalogique qui le fait exister. A la fin, il ne reste plus qu’une race « noire », fière d’elle-même, refusant le métissage et les mariages mixtes, obsédée par le pureté de son « sang », voire en quête de ses racines. L’indigénisme glisse alors d’un racisme dialectique à la Sartre, construit par le regard de l’autre, à un racisme völkisch du sang. Il sera peut-être un jour « enraciné », si les indigènes retournent en Afrique, ce qui est peu probable, pour y retrouver leur racine ou leur terre natale. C’est l’ultime étape quand le groupe formant un même organisme ou un même animal devient arbre ou plante… Blut und Boden. La nazification est alors arrivée à son terme.

    Les groupes humains ne sont ni des communautés de sang (race), ni des communautés d’élection fondées sur un particularisme partagé par lequel elles subissent discrimination et opprobre (orientation sexuelle, genre, pratique religieuse ou autre) : ce sont des nations fondées sur l’adhésion volontaire à un héritage et une espérance communes, à une histoire partagée porteuse d’un futur partagé, à toute une civilisation. Ce que, depuis Rousseau et Renan, on nomme un État, expression politique d’une volonté générale, qu’un Juif nommerait plutôt une alliance, et dont seul Israël porte encore le témoignage éclatant, au plus grand effarement des « nations ». Immense difficulté en effet pour Israël de ne pas se voir à son tour nazifié par l’antisémitisme contemporain, pour s’entendre dire qu’il serait le produit exécrable d’une idéologie « Blut und Boden ». Ce serait évidemment oublier que ce qui fonde le peuple juif n’est pas le sang mais la Loi, que la terre promise n’est pas un sol ou des racines, mais une espérance tourné vers l’accomplissement messianique d’une promesse. Quand un Juif regarde la terre d’Israël, ce ne sont pas ses ancêtres qu’il voit, mais la Loi dont il est le responsable élu sous l’œil souvent malveillant des nations. Souvenez-vous des belles pages d’Albert Cohen à la fin de « Belle du Seigneur » qui dit cela de manière incomparable.

    Je mesure, pour conclure, toute la difficulté qu’il y a à séparer radicalement la nation israélienne du peuple juif et ce dernier, du judaïsme lui-même, de séparer donc le projet politique et laïc, qui est celui du sionisme et qui s’inscrit dans l’histoire des États-nations européens, du judaïsme, longtemps étranger voire hostile à une telle histoire, vue comme une dérive nationaliste mal fondée ou infondée sur le plan scripturaire. Israélien est un état civil, juif, une histoire, une culture communes, et pour quelques uns, enfin, une religion. Le pogrome du 7 octobre a peut-être radicalement changé la donne : ce sont les nations qui forcent désormais Israël, en terre d’Israël comme dans toute la diaspora, à chercher à réconcilier la nation juive comme peuple, héritière d’une histoire multiséculaire avec le judaïsme comme culture ou civilisation, dans sa lutte métaphysique contre l’informe, l’inorganisé, le chaos et la pulsion de mort dont nous voyons chaque jour l’insolent triomphe. Israël, tout entier, consciemment ou à son corps défendant, est aussi le vestige d’une vieux monde qui chaque jour semble en voie de disparition et pour lequel il a vocation d’être le témoin.

  3. @Alain Bienaimé Il s’agit pas de “nouveaux convertis” : le PIR, BLM et autres Nation of Islam sont à la base des mouvements d’extrême droite suprémacistes ayant repris à leur
    compte l’idéologie nazie en remplaçant ‘aryen” par “racisé”. Au Zimbabwe, Robert Mugabe (parfois d’ailleurs surnommé le Hitler Noir) faisaitl’éloge de Hitler. Tout comme les islamistes dont certains lisent Mein Kampf ou font des saluts hitlériens. L’extrême-droite, le nazisme, le racisme et l’antisémitisme ont tout simplement changé de visage. Quant aux Blancs et aux Juifs qui y a adhèrent, ils sont là manifestation d’un phénomène de sel-hate et de nihilisme (destructeur et auto-destructeur, basé sur la négation de la vie, du vrai et du beau) unique en l’histoire : ce qui motive des ordures comme Jean-Luc Mélenchon et Ersilia Soudais ce n’est non seulement la haine des Juifs mais également la haine de soi _ d’où leur indifférent au supplice subi par Lola ou leur désir de repentance pour des crimes parfois imaginaires. Ce phénomène de haine de soi due à la monstrueuse propagande de “l’antiracisme” est sans précédent historique. On vit dans un 4eme Reich et une partie du monde occidental (Amérique du Nord et Europe de l’ouedt) est condamnée à une fin sanglante et sans gloire.

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