Daniel Salvatore Schiffer, auteur de l’Appel à un Arc républicain contre l’antisémitisme, nous rappelle l’importante manifestation qui aura lieu à Paris cet après-midi dimanche 23 juin, à 14h30, place de la Bastille (esplanade Richard Lenoir) en soutien aux femmes Afghanes et Iraniennes pour ces Jeux Olympiques 2024 de Paris, contre la tyrannie des Talibans et des Ayatollah à l’encontre des femmes.
Organisée par Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes (LDIF), association féministe créée par Simone de Beauvoir, cette manifestation est programmée à l’occasion de la journée de l’olympisme.
Cette action symbolique en faveur des athlètes iraniennes et afghanes est destinée à soutenir les femmes iraniennes et afghanes.
À presque un mois des Jeux, un « parcours de la flamme » symbolique reliera les places de la Bastille et de la République, à Paris, l’objectif étant d’interpeller le Comité international olympique sur le respect de la charte olympique « en solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes en proie à une dictature religieuse les privant de tout droit ».
« Appliquez la charte olympique ! » Tel est l’appel du Collectif Paris 2024, créé à l’initiative de la Ligue du droit international des femmes, ladite charte olympique posant le principe qu' »aucune expression politique, religieuse ou raciale ne saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO ».
« Force est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des théocraties islamistes », poursuit le Comité ».
« L’urgence d’étendre la Convention de 1973«
Ce parcours de la flamme symbolique doit être porté par cinq personnes, dont deux binômes mixtes d’athlètes originaires d’Afghanistan et d’Iran. Parmi eux se trouvent notamment les Iraniens Marzieh Hamidi, championne de taekwondo, et Mahyar Monshipour Kermani, champion du monde de boxe professionnelle, ainsi que la judoka afghane Friba Rezayee.
Grâce à cette action, le collectif Paris 2024 souhaite également interpeller l’Unesco sur « l’urgence d’étendre la convention de 1973 qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique du Sud, au cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut d’infériorité et leur invisibilité dans l’espace public ».
Le parcours de la flamme partira de la Bastille à 14 h 30 (rendez-vous esplanade Richard-Lenoir).
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