Myriam, rescapée des camps de la mort, décide de retourner à Birkenau sur les traces de son passé. Elle y rencontre un jeune photographe allemand, petit-fils d’un colonel SS. De l’horreur du vécu de Myriam et de la culpabilité d’Oskar naît une amitié improbable.
À travers le personnage de Myriam, c’est son propre passé et le choc violent du retour à Cracovie que raconte la réalisatrice.
Rescapée du camp d’Auschwitz-Birkenau où elle a été déportée à 14 ans, Marceline Loridan-Ivens s’est « libérée » par la pellicule, offrant une réflexion sur la mémoire et l’oubli, la réconciliation et l’espoir.
Avec l’autorisation exceptionnelle de tourner dans l’enceinte du camp de Birkenau, la réalisatrice restitue des sentiments d’une grande intensité, empreints de souvenirs douloureux.
Avec Anouk Aimée (Myriam) et August Diehl (Oskar)
Ours d’or d’honneur à Anouk Aimée en 2003
Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Anouk, vous qui allez rejoindre à jamais Marcello et Federico et Nino. Embrassez-les pour moi, s’il vous plaît.
Vous aurez rendu possible, avec tant d’autres, « La dolce vita ». Plus qu’un chef d’œuvre, une raison de ne pas maudire la vie. Mille grazie, Anouk.