Tribune Juive

Frédéric Sroussi. Mélenchon et ses « SA » :  une méthode d’ascension calquée sur celle d’Hitler 

L’historien contemporain Michel Winock a écrit  : »L’antisémitisme est la haine la mieux partagée du monde ».

Il est donc fort opportun pour un chef populiste d’extrême gauche tel que Jean-Luc Mélenchon de se servir – comme tant d’autres avant lui – de la passion antijuive pour agréger autour de sa personne tout un peuple d’électeurs potentiels. Mais, attention ! Ceci n’a rien d’opportuniste puisque Mélenchon n’a pas à se faire violence pour exprimer un antisémitisme sincère…

En effet, ce dernier n’a cessé, au cours de ces dernières années, de proférer des propos antijuifs allant jusqu’à utiliser – en juillet 2020 – le poncif judéophobe plurimillénaire du Juif prétendument « déicide ». 

L’antisémitisme est un carburant politique qui a malheureusement fait ses preuves, ce qui fit dire à Sartre que l’antisémitisme concerne tout le monde car il a installé Hitler au pouvoir.

Il avait raison.  LFI a choisi, tout comme le parti nazi avant lui, d’arriver au pouvoir par le biais des urnes mais non sans avoir au préalable – là encore comme le NSDAP – sapé (par l’emploi de la propagande, de la violence de rue et d’actes politiques outranciers) une démocratie malade d’elle-même.

La République française commence à ressembler à celle de Weimar ( la créativité artistique en moins). Mussolini avait ses chemises noires, Hitler ses chemises brunes (les Sections d’Assaut ou SA), Mélenchon a ses voyous, ses repris de justice, tous des antisémites notoires dont le but est d’intimider par la violence physique et/ou verbale les opposants de LFI.

La « SA » de Mélenchon se nomme « La Jeune garde » (groupe « antifa ») dont le chef de file, un certain Raphaël Arnault, est un fiché S qui prend son pied en menaçant de mort des jeunes filles. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Raphaël Arnault a même été parachuté par LFI comme candidat aux élections législatives dans la première circonscription du Vaucluse !

Nous pourrions donc nous retrouver avec des djihadistes, un fiché S et des repris de justice dans la prochaine Assemblée nationale.

Ajoutons que malgré les demandes réitérées de partis politiques de droite et d’associations de défense des femmes, « La Jeune garde » n’a jamais été dissoute par le sieur Darmanin, ministre de l’intérieur macroniste (alors que des groupes de patriotes français furent bannis par le Janus de la place Beauvau).

Étrange, non ? Nous sommes donc face à un péril comme la France n’en a pas connu depuis que l’Assemblée nationale vota les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940.

Il est vrai que chacun des camps se renvoie à la figure l’insulte de « fasciste », mais au vu de ce que nous venons de développer dans ce texte, nous savons où se trouve la bête immonde et c’est bien évidemment du côté de La France Insoumise et consorts ( ou « Nouveau Front Populaire ») que nous la trouverons, les naseaux fumants, attendant son heure…

© Frédéric Sroussi 

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