La France et l’Europe ont, au lendemain du 9 juin, la gueule de bois.
Partout l’extrême-droite progresse. Mais nulle part elle n’explose comme en France.
Le pays d’Hugo et de Zola, de Jaurès et de de Gaulle, se réveille avec ce goût âcre en bouche d’avoir perçu depuis si longtemps que cette situation pouvait advenir, qu’elle allait sans doute advenir, sans une réaction nette, franche et dans la durée de nos gouvernants.
Ceux-ci ne disposaient il est vrai que d’une mince possibilité que cette tragique réalité ne se produise, après 40 ans de dégringolades à tous les niveaux, à l’heure où la guerre s’invitait à notre table et où nos ennemis extérieurs juraient de nous voir mordre la poussière.
Pour cela il aurait fallu qu’il y ait du courage. Que nos gouvernants cessent de penser qu’ils ont toujours raison contre le “peuple”.
Pas celui fantasmé par l’extrême-gauche, une partie de la gauche et les écologistes.
Plutôt celui qui avait dit “non” majoritairement à Maastricht et qu’on n’avait pas écouté. Celui qui avait souffert en silence (relatif) de déclassements et renoncements successifs.
Celui dont la peur de l’insécurité et du terrorisme était allée crescendo.
Celui qui s’était massivement exprimé contre la réforme des retraites et à qui on avait opposé une fin de non-recevoir…
Celui enfin qui avait vu l’inflation rogner massivement son pouvoir d’achat, déjà peu reluisant après la longue période du Covid.
Celui enfin qui avait eu l’espoir, en 2017, que les choses changent avec l’arrivée à l’Élysée d’un jeune homme visiblement prêt à en découdre avec les freins qui bloquaient la société et l’économie françaises.
Hélas, le constat 7 ans plus tard était accablant : le jeune homme qu’on avait vu marchant d’un pas décidé dans la cour carrée du Louvre avait gouverné comme un vieux, comme un Pompidou dans le corps d’un jeune homme…
Le dégagisme des vieux partis de gouvernement PS et Républicains qui avait accompagné son élection avait accouché de deux monstres: un à l’extrême-droite, conçu pourtant il y a plus de 40 ans avec l’assistance zélée de François Mitterrand, dont il était l’assurance-vie, l’autre à l’extrême-gauche, à la faveur de la déliquescence du Parti Socialiste, devenu parti fantoche puis parti fantôme, avec à sa tête un secrétaire général ton sur ton…
Sur le fond, les deux mouvements avaient bien des points en commun, à commencer par leur politique sociale. Seuls leurs ennemis fondamentaux étaient en apparence différents: les Arabes et les Africains pour les premiers, les Juifs et Israël pour les seconds. Mais là où Mélenchon et son équipe s’avéraient hara-kirien (bêtes et méchants), Le Pen et Bardella et leur groupe se révélaient habiles, se lovant dans les vieux habits défraîchis de la 5ème République que pourtant l’ancêtre de Montretout avait combattu farouchement… Comme un certain François Mitterrand !
Aujourd’hui, à quelques semaines d’un scrutin décisif qui pourrait bien porter le Rassemblement National à Matignon, dernière étape avant le terminus Élysée, soyons certains que cette situation qui pouvait advenir, qui devait advenir, aurait pu être évitée…
Encore eût-il fallu du courage et un brin de conscience démocratique qui manquent désespérément aux gouvernants français depuis 40 ans. À fortiori notre Président actuel…
Geka
Il y a tellement d’inepties dans ce texte que je m’abstiendrai de toutes les commenter…Affligeant.
FACTS :
La FI est un parti nazi raciste, antisémite et génocidaire. C’est la branche française du Hamas.
Entre le pouvoir français, Macron, l’UE et la FI, la frontière est très perméable.
Vous semblez soutenir un pouvoir et une UE racistes, antisémites, proislamistes, totalitaires et en outre aussi bellicistes.
Donc un pouvoir et une Europe d’extrême droite. Ce que le RN (pour lequel je n’ai d’ailleurs pas voté) n’est pas. Si vous avez voté pour Macron, comment pouvez-vous décemment citer Hugo et Jaurès ?
La France s’est réveillée avec un goût de mort dans la bouche quand Macron a été élu. Tant d’injustices et d’horreurs provoquées par ces collabos que vous soutenez : les électeurs de Macron devraient rendre des comptes à la société et aux générations futures.
Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’un tract de la FI. Heureusement non.
Ensuite, il m’a semblé qu’il s’agissait peut-être d’un texte parodique. Hélas non.
“Sur le fond, les deux mouvements avaient bien des points en commun”…
En fait, @Geka met sur un même plan la population (“racisée”) la plus raciste, antisémite et violente et la population (juive) qui subit le plus de racisme.
Consternant, et plus encore…
Je n’accorderai plus une once de fiabilité à ce qu’il écrit.
“La France et l’Europe ont, au lendemain du 9 juin, la gueule de bois.”
???
Pas de gueule de bois, bien au contraire c’est un espoir de mieux-être, de redressement de la situation de la France et des Français qui se lève enfin (si l’extrême gauche, comme d’hab, ne vient pas tout saboter – c’est ce qu’elle sait le mieux faire, détruire, saboter) et ce n’est pas trop tôt.
La gueule de bois est sans doute pour LFI, Renaissance et les écolos, pas vraiment les meilleurs amis de la France et pas les meilleurs amis non plus des Juifs Français et Israéliens, faut-il le rappeler ?
Un texte vraiment très surprenant sur ce site et la surprise n’est pas bonne.
La jeunesse est oublieuse qui voit dans le RN cuvée Bardella l’ami des juifs et l’avenir de la nation, l’aube nouvelle de la France.
Le jeune Bardella etait un petit facho identitaire, pourquoi aurait-il changé. Le rapprochement RN LFI est parlant. Les deux veulent gouverner par l’emprise du pouvoir de la force et se moquent bien de la souffrance humaine qu’ils utilisent. Ceux qui refusent de voir dans le RN l’héritage du fascisme française, et qui, au contraire, le fantasment chez Macron et les Européens sont des hallucinés. Les nouveaux croisés, même juifs, se trompent d’époque.
Je préfère mulle fois Macron au front insoumis oour lequel jamais, jamais, jamais he ne voterai.
@Gilles Bouquerel On n’est pas obligé d’aimer le RN Ce n’est pas le sujet. Mais le véritable ennemi c’est la FI et ses alliés dont font partie le PS, le PCF EELV et Macron.
Le rapprochement LFI/LREM est parlant. Ou plutôt il est évident. Les deux se moquent bien de la souffrance humaine qu’ils provoquent tous les jours.
@Judith . Parfait votre message tout est dit et je suis entièrement d’accord avec vous. Cordialement.
@Gilles Bouquerel
Vous préférez Jean-Luc Macron à Emmanuel Mélenchon.
La vie est belle sur votre petit nuage ?
Le moyen le plus simple et évident de savoir qui est républicain et qui ne l’est pas, c’est de voir qui a participé à la marche contre l’antisémitisme ou pas.
Les Républicains y ont participé.
Les fascistes ont refusé d’y participer.
Les Républicains condamnent la violence et la haine.
Les fascistes l’encouragent et la pratiquent.
@Judith. En effet, seuls les faits, les actes sont révélateurs. Qui soutient Israël, qui participe à la marche contre l’antisémitisme sont des faits.
Ou bien sûr à l’inverse : qui n’a pas participé à cette marche, qui accuse Israël de génocide.
@Carole et Judith:
Pourquoi des paroles si dures envers le brillant ” president ” français ?
Il n a pas participé a la manifestation des bisounours contre l antisemitisme car un de ses potes , repris de justice etranger lui a soufflé que ce n etait pas ” halal”
Il accuse Israel de ” genocide” car il a vu cela dans un article de “Liberation” et il trouve que ça sonne bien .
Et en fait , il ne se souvient plus de çe qu il a dit avant hier , et de toutes façons , entre temps , il a une nouvelle idée .
Bref , il ne faut pas faire de sous entendu douteux lorsqu on a la chance unique dans l histoire humaine d etre dirigé ( dans le mur j imagine🥵) par un tel genie 👺😉
“Le pays d’Hugo et de Zola, de Jaurès et de de Gaulle etc etc etc etc etc”
Hugo : le poète qui batissait des cathédrales littéraires et prenait la
défense des humbles
Macron : le beauf qui fait tout pour détruire la culture ou la niveler vers le bas et qui méprise “ceux qui ne sont rien”
Zola : l’écrivain qui dénonçait l’antisémitisme et défendait Dreyfus
Macron : le président qui fait alliance avec les pires antisémites
Jaurès : le défenseur des humbles et le pacifiste, prônant justice sociale et paux
Macron : celui qui insulte “ceux qui ne sont rien”, qui détruit les acquis sociaux et le va-t-en guerre hystérique
de Gaulle : le résistant au fascisme et le président qui voulait que la France soit indépendante
Macron : celui qui collabore avec le fascisme islamiste/indigéniste et qui a placé son pays sous domination de l’UE et même les USA
Démonstration faite : Macron représente l’exploit d’être à la fois la négation absolue d’Hugo, Zola, Jaurès et de Gaulle.
Tous quatre auraient vomi Macron et sa secte.