Erick Lebahr. Hymne à la poésie, à Tel Aviv Yaffo.

À quelques centaines de mètres de notre deuxième « chez nous »…

Des lieux chargés d’Histoire, propices à la rêverie.

Ici, l’on pourrait habiter poétiquement la vie.

Une poésie qui rimerait avec le quotidien de nos existences.

Ce serait une ode à la beauté majestueuse et au mysticisme qui ont empreint cet endroit.

Là, l’on pourrait écrire une nouvelle sur le silence. Le silence de la mer.

Une écriture contemplative mimant le flot des vagues. Avec des mots où se mêleraient du sel et des larmes .

Une exploration de secrets d’une profondeur abyssale, qui recèlent tant de non-dits, tellement de tragédies.

Une plongée dans les abîmes du souvenir, où la profondeur des eaux se conjuguerait avec celle du cœur battant du peuple juif.

Quelques pas plus loin, pour prolonger le rêve, l’on pourrait se perdre dans le vaste musée Ilana Goor, du nom éponyme de sa créatrice, en 1995.

Musée Ilana Goor

C’était la splendide maison de cette artiste designer, où elle a rassemblé une collection très éclectique d’œuvres d’art diverses et variées, sans ligne directrice entre elles.

Un cadre magique, avec une vue majestueuse sur le grand Bleu, depuis sa terrasse.

La promenade onirique pourrait se poursuivre sur le port de Yaffo, sans doute le plus vieux port du monde.

Un lieu remontant à plus de 4000ans, cité dans l’Ancien Testament. Un lieu idéal pour s’approprier l’Histoire de Tel Aviv, d’Israël .

Ce pourrait être un roman fascinant, magnétique, à l’écriture lente, ondulante…

Mais cet univers empli d’images lumineuses se trouble soudain d’une mélancolie sourde.

En toile de fond de ce cadre paradisiaque, j’entend subrepticement les bruits et la fureur de vagues marines qui se brisent sur les rochers.

Elles me rappellent que pour préserver tout cela, il y a des jeunes âmes qui n’ont d’autre choix que de combattre et qui meurent…

Et qu’il est d’autres enfants otages, toujours captifs…

Les yeux s’embuent…

© Erick Lebahr

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1 Comment

  1. BONJOUR ET MERCI****JE VOUS CITE****CAR VOS MOTS SONT MAGNIFIQUES FACE AUX MAUX*****Elles me rappellent que pour préserver tout cela, il y a des jeunes âmes qui n’ont d’autre choix que de combattre et qui meurent…Et qu’il est d’autres enfants otages, toujours captifs…Les yeux s’embuent…

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