Les médias et politiques qui ont dit ou écrit que le 24 mai dernier, la Cour Internationale de Justice aurait ordonné l’arrêt de toute opération israélienne à Rafah (sic) sont des menteurs délibérés ou incompétents !
La CIJ ordonne,en effet, à Israël de mettre fin aux opérations militaires à Rafah qui risquent d’entraîner la « destruction physique totale ou partielle » de la population civile.
Or, il n’y en a aucune du genre.
Et Israël s’est engagé à ce qu’il en soit ainsi, n’ayant que des objectifs anti-terroristes, lesdits terroristes du Hamas venant d’envoyer encore une fois des rockets sur Tel-Aviv, au départ de…Rafah!
S’il en allait autrement, la Cour n’aurait pas rédigé son texte de cette manière relative.
Ce que quatre juges ont affirmé être la bonne interprétation.
Enfin, la vice-présidente de la Cour en personne, a précisé que :
« L’ordonnance n’a pour effet que de restreindre partiellement l’offensive israélienne à Rafah dans la mesure où elle met en jeu les droits prévus par la Convention sur le génocide. Cette directive peut être interprétée à tort comme imposant un cessez-le-feu unilatéral à Rafah et revient à micro-gérer les hostilités à Gaza en limitant la capacité d’Israël à poursuivre ses objectifs militaires légitimes, tout en laissant ses ennemis, y compris le Hamas, libres d’attaquer sans qu’Israël ne puisse répondre ».
Dont acte.
Cela avait été la même escroquerie morale et juridique lors de la première décision de la Cour.
Tous les commentaires se plaisaient à déclarer que la CIJ avait déclaré Israël coupable de génocide.
Il n’en était rien évidemment.
Il a fallu des semaines pour que la vérité reprenne ses droits.
À suivre, dans le genre !
Il en va de même pour les pseudo-mandats d’arrêt de la CPI.
Il ne s’agit que d’une demande du procureur, curieux juge et partie, partial, qui doit être soumise à l’avis préalable de trois juges puis à celui de la Cour avec « recours » au Conseil de Sécurité et donc au veto américain.
Ça négocie fermement à New-York.
À suivre aussi !
© Henri Benkoski
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