Rappel des faits
A la demande accusatoire de l’autorité palestinienne (AP), le procureur de la Cour-Pénale-Internationale (CPI) propose aux juges de la cour d’examiner la possibilité juridique de faire procéder -rien de moins!- à l’arrestation du chef du gouvernement de l’Etat d’Israël et de son ministre de la Défense pour des supposés crimes qu’Israël n’a pas commis mais qu’il a subis !
La saisine de la CPI par l’AP s’intègre aux actions de guerre, diplomatiques et judiciaires en cours, toutes destinées à l’élimination de l’Etat d’Israël. Elle viole les accords de paix contractés avec Israël et dont elle est l’émanation. Elle vise l’extension du territoire palestinien à celui de l’Etat hébreu au moyen de sa disparition.
La France réagit
L’annonce singulière, anti-israélienne, médiatisée et en grande pompe du procureur de la CPI, au visage visiblement agressif, assorti de deux de ses affidés présentant le même profil, sollicitant l’arrestation de membres de l’Exécutif israélien, a donné lieu en France à des réactions immédiates.
La France est en période électorale. Le survol même éphémère de ses réactions contribue à l’information électorale.
Réactions grotesques, iniques et contradictoires de la diplomatie française
Le Quai-d’Orsay commente dans un premier temps le réquisitoire injustifié de la CPI contre Israël par un communiqué indiquant que « la France soutient la CPI, son indépendance et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations ».
Cette nouvelle attaque diplomatique française contre Israël agressé et en défense renforce les ligues françaises et internationales anti-israéliennes et anti-juives, contribue à l’inversion de la norme de Droit, criminalise l’Etat agressé, contrevient à l’Histoire militaire française qui a causé dans le monde des centaines de milliers de « victimes civiles collatérales », et qui a n’a jamais déployé comme le fait Israël dans sa défense à Gaza des couloirs et des mesures humanitaires à l’endroit des populations soumises à des autorités ennemies.
La diplomatie israélienne de la France n’est pas seulement grotesque, inique et contradictoire, elle est également particulièrement malvenue au moment même où la Nouvelle-Calédonie est investiguée par le comité de décolonisation de l’ONU et par les 20% de la population calédonienne qui demeurent sans droit de vote territorial!
L’inappropriation de la première réaction diplomatique française a nécessité une nouvelle contradiction de son même ministre!
« Ces demandes simultanées de mandats d’arrêt ne doivent pas créer d’équivalence entre le Hamas et Israël », a finalement déclaré le ministre Stéphane Séjourné devant les députés français.
Réactions politiques françaises
Les partis politiques français ont réagi à ce nouvel élément international visant à la destruction d’Israël.
Si les partis de Droite se sont indignés, les partis se réclamant de la Gauche et de l’Ecologie se sont félicités du nouvel attentat institutionnel contre l’existence d’Israël au nom d’un prétendu respect du Droit, alors même que ce Droit est inversé au détriment de la victime israélienne et au bénéfice des organisations criminelles!
La Gauche soutient ainsi la dictature antisémite et anti-israélienne de Ramallah, ses refus constants et de principe des propositions de paix présentées par Israël et l’application de ceux déjà en cours. Elle contribue par ses silences comme par ses positions au cancer anti-juif en France. Elle réclame sans vergogne les boycotts d’Israël.
Réaction du Parti socialiste (PS)
Quant au PS, il poursuit sa rupture avec l’Histoire et l’éthique de son mouvement.
Dans une liste de rédactions violemment anti-israéliennes, son premier secrétaire Olivier Faure, écrit régulièrement son hostilité à Israël et dont voici la dernière expression sur les « réseaux sociaux ».
« Demande historique du procureur de la CPI visant à obtenir des mandats d’arrêt contre Netanyahou, son ministre de la défense et 3 dirigeants du Hamas, pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.
Le droit international par dessus tout ».
Faure ignore ou feint d’ignorer ce qu’est le Droit international. Idem s’agissant de la procédure de la CPI qui n’est pas encore en mesure de condamner Israël, si toutefois elle le fait. Il privilégie la haine d’Israël sur la compétence « ad hoc » et sur la procédure de la CPI!
Le PS est membre du groupe interparlementaire NUPES, mis en sommeil le temps des élections européennes. Il est dirigé par la LFI dont on connaît la haine des Juifs et d’Israël et composée de partis hostiles à Israël.
La NUPES n’existe pas et est inutile dans le cadre du mode de scrutin des élections européennes. Le PS s’ en est temporairement dissocié.
Avec ou sans NUPES, le PS poursuit sa haine d’Israël. Par la voix de Faure, non seulement le PS ne se solidarise pas avec Israël agressé, mais réclame le boycott d’Israël!
Enfin, et c’est très important, le PS forme avec « PlacePublique » de Raphael Gluksmann une liste commune aux élections européennes.
Haine d’Israël
Israël vainc depuis 1948, toutes les agressions militaires et terroristes … et perd la plupart des agressions diplomatiques et politiques.
En termes de réalité, de liberté et de justice, cette situation reste préférable à son contraire.
Les ennemis d’Israël s’épuisent à la destruction de l’Etat d’Israël.
Certes, la guerre juridique qu’ils tentent contre Israël revêt des succès cosmétiques incontestables et éphémères.
Il suffit à Israël de rappeler le Droit, le vide des dossiers à charge contre lui, d’assigner en récusation les magistrats qui violent la règle de Droit, de rompre les relations diplomatiques avec les partenaires qui agissent en ennemis et dont les relations lui deviennent nuisibles tout en conservant les relations commerciales.
En dépit de la douleur vécue par le peuple israélien et ses alliés, la guerre juridique menée contre Israël n’atteindra pas plus de succès finaux que ses précédentes.
Israël n’est ni le Sikkim, ni l’Arménie, ni le Kurdistan, ni le Tibet (etc), tous éliminés ou mis à genoux par la « communauté internationale ».
Conception autocratique de la procédure et du Droit du procureur pakistanais
Quant au procureur de la CPI, il appartient à la démocratie israélienne de dénoncer son rôle de procureur, alors même qu’il est ressortissant pakistanais, que le Pakistan est une dictature violant l’intégralité des droits humains, qui ne reconnaît pas Israël et qui a l’outrecuidance judiciaire de préciser à ses cibles israéliennes que « nul n’est au dessus des lois »!
C’est à Israël de lui rétorquer que lui non plus!
L’unique perspective qui tienne
Le vide du dossier contre Israël, la simultanéité prétendument établie entre Israël et l’organisation criminelle, les infamies écrites et éructées du procureur ne méritent aucun respect judiciaire ni juridique.
Une fois débarrassés de leurs dictateurs assoiffés de haine et de leurs puissants protecteurs, les peuples du Moyen-Orient vivront en paix et en sécurité, les uns avec les autres.
© Pierre Saba
22 mai 2024
Le PS n’a jamais été un parti socialiste ou de gauche et encore moins un parti républicain.
Les dirigeants européens ont toujours trahi les Juifs comme ils trahissent les Arméniens et même la majeure partie de leurs citoyens ciblés par la même barbarie.
La Collaboration et la Trahison sont dans leur ADN.
Je crois au contraire que le PS a fait semblant de rompre dans les années 1970-1980 avec son idéologie collaborationniste des années 1930-1940. Les grandes alliances avec le pacifisme, le totalitarisme et avec le nazisme semblent être intemporelles finalement. Tout ce que l’antisémitisme doit à la Gauche… : el socialisme a toujours été la courroie de transmission de l’antisémitisme. Lire https://www.tribunejuive.info/2024/05/24/bas-les-masques-du-jourdain-a-la-tayelet-les-antisemites-ont-toujours-aime-les-juifs-comme-leurs-steaks-saignants-ou-bien-cuits-jean-marc-2-2/ paru il y a deux jours.