UN DENI DE JUSTICE INTERNATIONAL
Le Procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan se rend coupable de déni de justice et n’a en conséquence plus compétence pour requérir devant cette Juridiction.
Il lance des poursuites à l’encontre de dirigeants d’Israël, sans enquête et sans apporter la preuve des seuls crimes punissables qui sont les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Il s’affranchit du principe de subsidiarité qui impose que la C P I ne puisse être saisie qu’après avoir sommé les dirigeants du pays dont des citoyens auraient commis ces crimes d’enquêter et de renvoyer le cas échéant les auteurs devant ses propres juridictions.
Or, il a menti au gouvernement israélien en lui proposant de venir enquêter sur place, sans donner de suites et au contraire en lançant ses requêtes de mandats d’arrêt à l’encontre du chef du Gouvernement israélien et de son ministre de la défense.
Il identifie les dirigeants sus cités comme les présumés auteurs de crimes de guerre et contre l’Humanité.
Alors que le statut de Rome dans son préambule stipule :
« Affirmant que les crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale ne sauraient rester impunis et que leur répression doit être effectivement assurée par des mesures prises dans le cadre national et par le renforcement de la coopération internationale,
Déterminés à mettre un terme à l’impunité des auteurs de ces crimes et à concourir ainsi à la prévention de nouveaux crimes,
Rappelant qu’il est du devoir de chaque État de soumettre à sa juridiction criminelle les responsables de crimes internationaux,
Réaffirmant les buts et principes de la Charte des Nations Unies et, en particulier, que tous les États doivent s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies,
Soulignant à cet égard que rien dans le présent Statut ne peut être interprété comme autorisant un État Partie à intervenir dans un conflit armé ou dans les affaires intérieures d’un autre État…
Soulignant que la cour pénale internationale dont le présent Statut porte création est complémentaire des juridictions pénales nationales…“
Ces principes qui forment le socle de l’étendue des pouvoirs de la C P I
Or, Israël n’a déclenché aucune guerre, c’est le Hamas qui s’est livré à une agression barbare contre des civils à l’intérieur-même du territoire de l’Etat d’Israël, le 7 octobre 2023.
Attendu que c’est l’Iran qui a envoyé plus de 350 missiles et drones explosifs sur les villes et village israéliens, donc des civils, au mois d’avril 2024, ces deux agressions unilatérales doivent être analysées comme des crimes contre l’Humanité.
Le Procureur ne cite pas les noms de tous les dirigeants du Hamas susceptibles d’être poursuivis. Il sait sans ambiguïté que le Hamas n’est pas le gouvernement d’un Etat de Palestine qui n’existe juridiquement pas, il utilise un subterfuge pour ne viser en réalité qu’Israël et ses dirigeants. Il se sert de sa qualité pour faire passer ses convictions personnelles avant la neutralité exigée par sa déontologie de magistrat international.
Plus grave, on s’étonne que le Procureur de la C P I ne mette pas en cause les dirigeants et les responsables militaires de l’Iran, qui s’est livrée à un crime avéré contre l’Humanité le 15 avril 2024 en couvrant sans avertissement et sans discernement le territoire israélien de drones explosifs et de missiles.
Le Procureur épargne les dirigeants du Hizbollah et les dirigeants libanais qui bombardent le territoire, les villes et villages israéliens sans pour tuer et chasser les civils d’Israël du nord de leur pays. Ne sont-ce pas là des crimes contre l’humanité?
Le Statut de Rome s’applique aux crimes contre l’humanité du Hamas, du Hizbollah et de leur protecteur l’Iran totalitaire, qui est à la fois leur donneur d’ordre et l’auteur direct du crime commis en avril 2024 contre les villes d’Israël.
Le procureur de la C P I a-t-il mis en cause la France lors des bombardements de l’armée française en Iraq, ou des agissements du la Chine à l’égard des tibétains et Ouigours ?
A titre complémentaire, Israël ne reconnait pas la compétence de la C P I et n’a aucune obligation à l’égard des injonctions fallacieuses de son Procureur,
Il apparait que Le Procureur général de la Cour pénale Internationale a commis un déni de justice qui justifie que le Conseil de sécurité de l’O N U le démette de ses fonctions et engage une réforme profonde de la Cour pénale internationale pour la rendre conforme au Statut de Rome, sauf à ce qu’elle se discrédite et qu’elle soit rabaissée au rang d’un forum partisan.
Paris le 22 mai 2024
Charles Baccouche
Avocat Honoraire
AN INTERNATIONAL DENIAL OF JUSTICE
The Prosecutor of the International Criminal Court, Karim Khan, is guilty of a denial of justice, and is therefore no longer competent to bring charges before the Court.
He is launching proceedings against Israeli leaders, without any investigation or proof of the only punishable crimes: war crimes and crimes against humanity.
The principle of subsidiarity is being flouting. This principle requires that the International Criminal Court (ICC) can only be seized after it has summoned the leaders of the country whose citizens are alleged to have committed these crimes to investigate and, if necessary, refer the perpetrators to its own courts.
However, he has lied to the Israeli government by offering to come and investigate on site, without following up and, on the contrary, by launching his requests for arrest warrants against the head of the Israeli government and his Minister of Defence.
It identifies the above-mentioned leaders as alleged perpetrators of war crimes and crimes against humanity.
Whereas the Rome Statute in its preamble states:
“Affirming that the most serious crimes of concern to the international community as a whole must not go unpunished and that their effective prosecution must be ensured by taking measures at the national level and by enhancing international cooperation,
Determined to put an end to impunity for the perpetrators of these crimes and thus to contribute to the prevention of such crimes,
Recalling that it is the duty of every State to exercise its criminal jurisdiction over those responsible for international crimes,
Reaffirming the Purposes and Principles of the Charter of the United Nations, and in particular that all States shall refrain from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of any State, or in any other manner inconsistent with the Purposes of the United Nations,
Emphasizing in this connection that nothing in this Statute shall be taken as authorizing any State Party to intervene in an armed conflict or in the internal affairs of any State,
Determined to these ends and for the sake of present and future generations, to establish an independent permanent International Criminal Court in relationship with the United Nations system, with jurisdiction over the most serious crimes of concern to the international community as a whole,
Emphasizing that the International Criminal Court established under this Statute shall be complementary to national criminal jurisdictions,…”
These principles form the basis for the scope of the ICC’s powers.
Now, Israel did not start a war; it was Hamas which carried out a barbaric attack on civilians within the territory of the State of Israel, on 7 October 2023.
Iran fired more than 350 missiles and explosive drones towards Israeli towns and villages, and therefore civilians, in April 2024.
These two unilateral acts of aggression must be analyzed as crimes against humanity.
The Prosecutor does not mention the names of all the Hamas leaders likely to be prosecuted. He knows unambiguously that Hamas is not the government of a (legally non-existent) State of Palestine, so he is using subterfuge to target only Israel and its leaders. He is using his position to put his personal convictions before the neutrality demanded by the ethics required of an international prosecutor.[SC1]
Worse still, we are astonished that the Prosecutor of the ICC does not implicate the leaders and military officials of Iran, which committed a proven crime against humanity on 15 April 2024 by covering Israeli territory with explosive drones and missiles, without warning or discernment.
The Prosecutor spares the Hizbollah and Lebanese leaders who bomb Israeli towns and villages: no action has been taken regarding the killing or driving out of Israeli civilians from the north of their country. [SC2] Aren’t these crimes against humanity?
The Rome Statute applies to crimes against humanity committed by Hamas, Hizbollah and their protector – totalitarian Iran – which is both their principal and the direct perpetrator of the crime committed against Israeli cities in April 2024.
Has the ICC prosecutor implicated France in the French army’s bombardment of Iraq, or China’s treatment of Tibetans and Uighurs?
In addition, Israel does not recognize the jurisdiction of the ICC and is under no obligation to comply with the spurious injunctions of its Prosecutor.
It appears that the Chief Prosecutor of the International Criminal Court has committed a denial of justice which justifies the UN Security Council dismissing him from his post, and undertaking a thorough reform of the International Criminal Court to bring it into line with the Rome Statute. Otherwise, the ICC will have discredited itself and reduced itself to the rank of a partisan forum.
Paris, 22 May 2024
Charles Baccouche
Avocat Honoraire
[SC1]Please confirm this is the meaning.
[SC2]Please confirm this is the meaning.
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