1. La cause « palestinienne » au carrefour du nazisme, du communisme et du terrorisme.
« Le peuple palestinien n’existe pas ! L’Etat palestinien n’est qu’un moyen de continuer la lutte contre l’Etat d’Israël pour l’unité arabe. Il n’y a en réalité aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. »
Zuheir Mohsein, dirigeant de l’OLP, 1977
Vingt ans après le 11 septembre 2001, l’horreur des pogroms du 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël donne à nouveau lieu à un bas-les-masques généralisé. Au mépris de l’humanité et de la civilisation, les métastases de la gauche plurielle française et de toutes les gauches arrivent à trouver une justification aux crimes contre l’humanité et à la barbarie la plus abjecte, la gauche néo-pétainiste française se portant bien, les islamo-gauchistes étant devenus maintenant des compagnons de route du Hamas et du terrorisme palestinien, rappelant à tous les épris de liberté et de démocratie cette vérité criante qui ne peut faire l’économie d’une analyse historique, politique, médiatique et sociétale sur le temps long : 80 ans après la Shoah, il y a encore des antisémites monstrueux ou en col blanc qui aiment les Juifs comme leurs steaks : toujours saignants ou bien cuits !
Les reporters de guerre et les journalistes spécialisés en défense et sécurité ont en général le cœur bien accroché, mais ceux qui ont pu voir les massacres des kibboutzims de Kfar Aza et de Beeri en sont sortis avec la nausée ou en pleurs, au point que le point de presse de Tsahal destiné à montrer in situ les horreurs commises avait dû être interrompu. De l’aveu même de certains journalistes présents, beaucoup auront besoin d’une assistance psychologique.
C’est en effet une animalité et une bestialité innommables qui se sont déchainées dans le sud d’Israël le 7 octobre dernier dans une monstruosité qui rappelle les pages les plus sombres de l’histoire moderne du peuple juif que l’on croyait à jamais révolues : pogrom de Kichinev, massacre de Babi Yar (Shoah par balles), d’Oradour sur Glane ou de l’histoire plus récente de l’humanité : génocides au Rwanda, en ex-Yougoslavie, tueries de Toulouse en 2012, de Charlie Hebdo et les attentats de 2015, massacre du Bataclan, attentats de Nice et tant d’autres. Le 7 octobre, Israël a vécu une journée de Shoah ordinaire.
— Près de 3000 terroristes ont froidement exécuté plus de 1200 civils, souvent par derrière d’une balle dans la tête… ; 40 bébés ont été égorgés et décapités, des femmes et des jeunes filles ont été violées ; …une femme enceinte allongée sur le sol, avec le bébé à naître toujours relié au cordon ombilical : la déshumanisation absolue et le massacre en chantant. —
Provenant des caméras de surveillance aussi bien que des caméras portatives des terroristes du Hamas, les 43 minutes d’images présentées à la presse, puis dans les ambassades et les parlements des pays « civilisés » montrent la haine absolue. C’est en effet une abomination qui a eu lieu et un massacre de civils sans précédent en Israël depuis les pogroms de Hébron en 1929 en Palestine mandataire. Près de 3000 terroristes ont froidement exécuté plus de 1200 civils, souvent par derrière d’une balle dans la tête ; 40 bébés ont été égorgés et décapités, des femmes et des jeunes filles ont été violées, des familles entières ont été assassinées à la grenade à clous. Des personnes ont été brûlées vives dans une synagogue. On a retrouvé des membres désarticulés et les corps calcinés de parents et d’enfants enlacés. Le chef des opérations de ZAKA, organisation civile bénévole d’intervention d’urgence, rapporte avoir vu « une femme enceinte allongée sur le sol, avec le bébé à naître toujours relié au cordon ombilical. La mère avait reçu une balle dans la tête avant d’être éventrée ». La cruauté et la bestialité ont été poussées jusqu’à tuer des enfants devant leurs parents et des parents devant leurs enfants, et envoyer des photos des personnes massacrées à leurs proches. La monstruosité n’a eu aucune limite puisque les terroristes sont allés jusqu’à se filmer en train de décapiter des gens déjà morts ou de les violer : la déshumanisation absolue et le massacre en chantant avant de profiter du petit-déjeuner d’après carnage chez les familles qu’ils avaient trucidées. Deux semaines après le massacre, quatre cents corps n’avaient toujours pas été identifiés ! Et à ce carnage s’est encore ajouté la razzia des biens et le kidnapping de plus de 240 otages de toutes nationalités, non seulement par le Hamas mais aussi par le Djihad islamique et la complicité de civils Gazaouis, y compris des médecins, espérant monnayer leur forfait ou s’attirer les bonnes grâces de leurs parrains terroristes.
— Témoigner pour « qu’il n’y ait pas un jour des enfants de salauds qui disent que ça n’a pas existé ». Général Dwight D. Eisenhower —
Quand le général Eisenhower a libéré le camp de Buchenwald le 12 avril 1945, il a ordonné à ses soldats de filmer en continu et en plan serré, de regarder attentivement les horreurs commises par les Nazis et d’en témoigner pour, disait-il, « qu’il n’y ait pas un jour des enfants de salauds qui disent que ça n’a pas existé ». Il est donc crucial que les images soient montrées – plus tard, peut-être – mais qu’on puisse les voir. Près de quatre-vingts ans après la défaite de l’Allemagne nazie, on montre volontiers ad nauseam les images des camps nazis dans tous les medias – c’est une spécialité de la chaîne ARTE par exemple pour contrebalancer ses documentaires révisionnistes et à charge sur Israël – ; le moment venu, il faudra montrer l’horreur absolue commise par la bête immonde. Non par voyeurisme morbide et obscène, mais pour l’Histoire. On verra alors que les méthodes du Hamas et celles des organisations terroristes amies : Hezbollah, Daesh (ISIS), Djihad islamique et de toutes les métastases engendrées par la révolution islamique iranienne (1979) et Al-Quaïda n’ont strictement rien à envier aux méthodes des Nazis.
La compassion pour les victimes des pogroms et pour les otages kidnappés n’aura pas duré une semaine. Au recueillement et aux prières pour les victimes et les otages ont répondu non pas des manifestations pro-palestiniennes mais des manifestations pro-Hamas où la haine antijuive s’est exprimée en toute liberté. Avec l’inversion des valeurs, la substitution du bourreau en victime, le révisionnisme, le négationnisme et l’antisémitisme ont repris le dessus. Les masques étaient déjà tombés après le 11 septembre 2001 ; alors que la haine antijuive était déjà totalement décomplexée sur les réseaux sociaux, les masques retombent une nouvelle fois depuis le 7 octobre 2023.
— Une analyse rationnelle sur l’antisémitisme doit mettre en cause les responsabilités dans l’effondrement de l’Etat régalien (école, sécurité, justice) en raison de la naïveté, de la lâcheté et de la soumission des politiques de tous bords… —
A la dictature des émotions, aux postures et aux impostures, il faut opposer l’analyse rationnelle, objective et, si possible, intellectuellement honnête. Les faits, tous les faits, rien que les faits. On ne peut en effet comprendre la situation en Israël et les manifestations antisémites dans le monde sans procéder à une analyse sur le temps long, sans rappeler que l’antisémitisme n’est pas de retour que depuis le 7 octobre – contrairement à ce que semble croire un Emmanuel Macron cynique et minable au dernier degré. Une analyse rationnelle sur l’antisémitisme doit mettre en cause les responsabilités dans l’effondrement de l’Etat régalien (école, sécurité, justice) en raison de la naïveté, de la lâcheté et de la soumission des politiques de tous bords, mettre en cause le retour de l’antisémitisme par les idéologies de gauche depuis plus de vingt ans, le laisser-faire et la paresse intellectuelle de la droite qui n’a pas mené le combat culturel indispensable, mettre en cause la responsabilité écrasante des media mainstream dans la désinformation et la propagande sur Israël, et regarder en face l’islamisation des esprits, les ravages de l’immigration incontrôlée ou même l’effondrement moral de nos sociétés.
— Jusqu’en 1964, nommer « Palestinien » un Arabe de Gaza, de Judée-Samarie, de Palestine mandataire ou d’Israël était considéré comme une insulte, cette dénomination désignant les Juifs autochtones ou immigrants. —
Quoi qu’on en pense, d’un point de vue historique, la « cause palestinienne » est consubstantielle au nazisme, au communisme et au terrorisme. Créé ex nihilo par le mufti nazi Amin Al Husseini, le concept de peuple palestinien désigne en fait les Arabes de Palestine mandataire que leurs dirigeants corrompus et fanatiques ont excité contre les Juifs (132 morts dans le pogrom d’Hébron de 1929, 35 Juifs en 1936, 300 Juifs et Arabes en 1937), mais également contre leurs frères plus modérés – les membres de la famille Hashashibi, par exemple, étaient prêts à des compromis et favorables à une opposition politique plutôt que violente au mandat britannique et au sionisme – et prêts à coexister avec des Juifs qui n’avaient jamais tous quitté les lieux de leur souveraineté antique ou qui revenaient d’Europe vers la terre de leurs ancêtres pour fuir l’antisémitisme ou encore en quête d’un renouveau pionnier ou spirituel. Jusqu’en 1964, nommer « Palestinien » un Arabe de Gaza, de Judée-Samarie, de Palestine mandataire ou d’Israël était considéré comme une insulte, cette dénomination désignant les Juifs autochtones ou immigrants comme en témoignent tous les dictionnaires de l’époque.
— Ayant intimidé ou éliminé physiquement leurs rivaux modérés, les dirigeants « palestiniens » qui ont refusé le partage voté à l’ONU poussent les Arabes de Palestine mandataire à la guerre civile contre les Juifs, puis à l’exil vers les pays limitrophes en les persuadant qu’ils reviendraient vainqueurs aux termes de la Guerre déclarée à Israël par cinq pays arabes… —
Le territoire promis aux Juifs sur l’Israël biblique par la déclaration Balfour (1917), la Conférence de San Remo et le mandat britannique sur la Palestine avait déjà été amputé de 77% en 1921 pour créer un protectorat britannique en Transjordanie avant que celui-ci ne devienne en 1923 l’émirat de Transjordanie confié à la dynastie hachémite originaire du Hedjaz – sans connexion avec l’histoire d’Israël – en remerciement de son aide contre l’empire ottoman (Révolte arabe) avant et pendant la première guerre mondiale. En 1946, l’émirat de Transjordanie devient le Royaume hachémite de Jordanie. Le 29 septembre 1947 est voté le plan de partage de la Palestine à l’ONU (sur 23% du territoire initial) destiné à créer deux Etats, l’un juif l’autre arabe, les pays de la Ligue arabe ayant voté à la quasi-unanimité contre (33 voix pour ; 13 contre et 10 abstentions). Ayant intimidé ou éliminé physiquement leurs rivaux modérés, les dirigeants « palestiniens » qui ont refusé le partage poussent les Arabes de Palestine mandataire à la guerre civile contre les Juifs, déclenchée dès le lendemain, 30 novembre 1947, alors que le mandat britannique est encore en vigueur jusqu’au 15 mai 1948. Après dix-neuf siècles d’exil, le 14 mai 1948, la déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël restaure une souveraineté juive sur une partie de l’Israël biblique. Si, aux termes de cette Déclaration d’Indépendance, les Arabes résidants en Palestine mandataire avaient toute leur place à prendre dans la construction du jeune Etat d’Israël, la très grande majorité a été poussée à l’exil vers les pays limitrophes par leurs dirigeants fanatiques persuadés de revenir en vainqueurs aux termes de la Guerre déclarée à Israël par cinq pays arabes. On sait ce qu’il advint. Dans le même temps, la situation des Juifs vivant en pays musulmans qui était déjà très difficile (statut discriminatoire de dhimmi) s’aggrave, leur survie est menacée et l’émigration volontaire ou forcée des Juifs hors des pays arabes s’amorce. Entre 1947-1948 et la fin des années 1960, c’est presque un million de Juifs vivant en pays arabo-musulmans (Arabie, Iran, Irak, Turquie, Égypte, Liban, Syrie, Yémen et Aden, Libye, Tunisie, Maroc et Algérie) qui furent spoliés de leurs biens, forcés de quitter leurs maisons, expulsés de leur pays quand ils ne furent pas assassinés. Ce million de réfugiés juifs autochtones des pays arabes – les réfugiés du silence – furent les victimes d’une épuration ethnico-religieuse qui n’a jamais dit son nom et ne bénéficièrent d’aucun statut de réfugié pour eux-mêmes, ni d’aucune UNWRA pour perpétuer ce statut de réfugié à leurs descendants et pour les cantonner à une condition de parasite vivant des subsides de la charité mondiale.
— Face aux victoires militaires d’Israël se met alors en place une autre stratégie : la réécriture du récit historique de la présence juive et la création d’un peuple « palestinien » imaginaire, éléments d’un grand bluff, assumé et reconnu d’ailleurs par les dirigeants « palestiniens ». —
Face aux victoires militaires d’Israël (1948, 1956 et 1967) se met alors en place une autre stratégie : la réécriture du récit historique de la présence juive et la création d’un peuple « palestinien » imaginaire sur fond de guerre froide et d’échec de la vision hégémonique de Nasser, une propagande fabriquée avec la collaboration active de l’URSS et du KGB. Dans ce narratif arabe révisionniste faisant totalement fi du passé historique, la « Palestine » est présentée comme une terre envahie par les Juifs et volée aux Arabes, et le vote favorable à Israël aux Nations Unies comme une compensation de la Shoah. Le narratif arabe et ce peuple « palestinien » factice sont les éléments d’un grand bluff, assumé et reconnu d’ailleurs par les dirigeants « palestiniens » ; Zuheir Mohsein, dirigeant de l’OLP formé idéologiquement au sein du parti Baas déclarait en 1977 : « le peuple palestinien n’existe pas ! L’Etat palestinien n’est qu’un moyen de continuer la lutte contre l’Etat d’Israël pour l’unité arabe. Il n’y a en réalité aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. » La très grande majorité des familles « palestiniennes » ont des origines égyptiennes – ce fut le cas par exemple des Al-Husseini, la famille du mufti nazi et de son neveu Yasser Arafat –, jordaniennes ou saoudiennes. La stratégie des années 1970 utilise la diplomatie et la pression du pétrole : le choc pétrolier étrangle l’Occident quand la diplomatie anti-israélienne de l’ONU – déjà à l’époque – permet sous l’impulsion de son Secrétaire Général d’alors, Kurt Waldheim, un ancien nazi, de faire voter une résolution assimilant le sionisme à un racisme. La stratégie diplomatique anti-Israël et anti-occidentale des pays arabes se double du côté des dirigeants « palestiniens » du recours au terrorisme pour frapper les esprits et internationaliser la « cause palestinienne » ; c’était déjà la stratégie du FLN en Algérie. En Israël comme dans les pays européens, le terrorisme palestinien a fait des milliers de victimes : diplomates, civils, athlètes (Munich), jeunes et vieux, souvent juifs mais pas seulement. Discriminés dans les pays arabes, les « Palestiniens » ont toujours tenté des actions subversives de déstabilisation dans tous les pays où ils ont séjourné : ils avaient créé un Etat dans l’Etat en Jordanie et essayé de renverser et de tuer le roi Hussein, qui avait déjà failli perdre la vie le 20 juillet 1951 dans l’attentat qui tua son grand-père le roi Abdallah 1er, attentat commandité par le mufti nazi Amin Al Husseini. Le roi Hussein enverra son armée massacrer les fédayins dans les derniers jours de septembre 1970 (Septembre Noir). « Réfugiés » au Liban, l’OLP et les « Palestiniens » ont mis le Liban à feu et à sang et ont détruit à jamais ce pays connu comme « la Suisse du Proche-Orient » lors de la guerre civile, puis en en faisant une base terroriste contre Israël – déjà – et jusqu’à ce qu’ils soient forcés de quitter le pays pour la Tunisie qu’ils ont aussi déstabilisée. En 1978, le traité de paix de Camp David signé entre l’Egypte et Israël est vécu comme un espoir en Israël et dans une partie de l’Occident, et comme une trahison par les pays arabes : Anouar el Sadate le paiera de sa vie, assassiné par les Frères Musulmans en 1981. Soutenu par les gauches françaises et démocrates américaines, l’ayatollah Khomeiny lancera en 1979 la révolution iranienne depuis Neauphle-le-Château (Yvelines) avec l’aide empressée des présidents de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing et Jimmy Carter ; en remerciement les Etats-Unis et la France se verront qualifiés par le régime des mollahs de « Grand Satan » et de « Petit Satan », le régime théocratique iranien ne cachant jamais son antisémitisme et la volonté de rayer l’Etat d’Israël de la carte, alors que la France subit des attentats et des enlèvements au Liban dès 1983, puis des attentats sur son propre sol dans les années 1986-1987. Depuis 1979, le régime des mollahs est en effet devenu le parrain du terrorisme mondial formant des proxies à son service au Liban (Hezbollah), en Syrie, en Irak et, plus récemment, au Yémen (Houthis), l’influence de la révolution iranienne permettant à un islamisme radical de supplanter peu à peu les anciens nationalismes arabes. La propagande de l’OLP, du KGB et le terrorisme produiront leurs effets : la reconnaissance de la « cause palestinienne » et un soutien sur la scène internationale même quand les Palestiniens se rangeront au côté de l’Irak de Saddam Hussein dans sa guerre contre l’Iran ou lors de l’invasion du Koweït. La Charte de l’OLP qui revendiquait la Palestine du fleuve (le Jourdain) à la mer – c’est-à-dire la destruction de l’Etat d’Israël – est déclarée « caduque » par Yasser Arafat, ce mot étant bu et repris avec avidité par les pacifistes de tout poil pour pousser Israël à revenir aux lignes d’avant 1967 et à accepter un Etat palestinien. Les négociations menées à Madrid puis en secret à Oslo aboutiront aux désastreux accords du même nom.
— Le mythe des accords d’Oslo perdure encore 30 ans après, puisque l’esprit munichois et la falsification des faits continuent à promouvoir un rêve magnifique qui était censé marcher et dont le ratage est attribué par la propagande à une seule partie : Israël. —
A la hauteur des espoirs déçus, les accords d’Oslo furent en réalité catastrophiques, puisque selon l’aveu du terroriste Arafat ils ne furent qu’un cheval de Troie : c’est en effet plus de 40000 terroristes de Tunisie et du Liban, qu’on a installé en Judée-Samarie, berceau historique du peuple juif, et à qui on a confié des armes que ces assassins ont utilisé sciemment contre des Israéliens. Au-delà du rêve promettant la paix en échange de territoires auquel beaucoup ont cru – y compris l’auteur de ces lignes à l’époque –, le terrorisme « palestinien » issu des accords d’Oslo fit en réalité 2137 victimes et 8740 blessés dans les années qui suivirent, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées. Le mythe des accords d’Oslo perdure encore 30 ans après, puisque l’esprit munichois et la falsification des faits continuent à promouvoir un rêve magnifique qui était censé marcher et dont le ratage est attribué par la propagande à une seule partie : Israël. En réalité, l’accord était vicié dès le départ, puisque jamais les « Palestiniens » ne comptaient renoncer au terrorisme comme moyen d’action expansionniste – les terroristes de l’OLP et du Hamas ou leur famille furent toujours grassement rémunérés par une rente à vie versée par l’Autorité Palestinienne dont la corruption et l’idéologie ont été alimentées par les subventions mirifiques indûment accordées par l’Union Européenne, contributrice financière et idéologique (manuels scolaires révisionnistes et négationnistes) de ce terrorisme. La responsabilité d’Israël fut d’accepter une renonciation territoriale sur le berceau historique du peuple juif, la Judée et la Samarie, qui, après les retraits de Jéricho, de Sichem et de Hébron, ne pouvaient qu’accréditer dans l’esprit de l’ennemi l’idée que les Juifs n’étaient pas les propriétaires légitimes sur leur terre, et que sous la contrainte terroriste, négationniste, diplomatique, économique ou par le boycott d’Israël, l’ennemi pourrait obtenir plus, voire tout. Le 7 octobre 2023 a été très exactement le solde des dividendes des accords d’Oslo dans une journée de Shoah ordinaire !
Alors :
– Sachant que les « Palestiniens » n’ont jamais acquis de terre à l’Ouest du Jourdain (ni ailleurs), ni dans un passé lointain ni dans un passé récent ;
– Sachant que les « Palestiniens » n’ont jamais contrôlé ni la Judée ni la Samarie ;
– Sachant que la prétention du peuple « palestinien » à occuper la Judée et la Samarie se fonde sur l’occupation de 1949 par la Jordanie (guerre de 1948-1949 contre Israël) de ces territoires renommés Cisjordanie par l’occupant arabe et libérés par les Israéliens en 1967 ;
– Sachant que les Palestiniens n’ont jamais demandé à avoir un état (avant que les Arabes aient perdu la guerre en 1967) ;
– Sachant que l’ONU proposa son aide pour négocier en 1967 une paix avec Israël et que huit pays de la Ligue arabe émirent leur célèbre déclaration des “trois non”: non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d’Israël, non aux négociations avec Israël ;
– Sachant enfin qu’un Etat-nation se caractérise par un peuple, une langue et un territoire définis, la Jordanie peuplée à 70% d’Arabes « palestiniens » vivant sur un territoire donné par le mandat britannique à la dynastie hachémite, est donc de fait la Palestine arabe, officiellement en paix avec Israël depuis 1994 ;
se pose donc une seule question : comme les « Palestiniens » revendiquent Gaza (autrefois sous tutelle égyptienne), la Judée-Samarie et qu’il existe déjà une Palestine arabe : la Jordanie, combien faut-il en définitive d’Etats aux « Palestiniens » pour étancher leur soif identitaire et antijuive ?
Or, la terre ne ment pas : quiconque voudra creuser et retourner la Judée et la Samarie n’y trouvera que vestiges bibliques, romains, grecs et ottomans, mais aucun vestige historique d’un prétendu peuple « palestinien » arabe.
Au carrefour du nazisme, du communisme et du terrorisme se trouve la cause « palestinienne ». En effet, comme leurs mentors nazis et communistes, les « Palestiniens » ont toujours aimé les Juifs comme leurs steaks : saignants ou bien cuits !
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© Jean-Marc Lévy, vice-Président d’Israël Is Forever Alsace
Remarquable fresque historique et politique. A lire et à conserver pour démonter la mythologie qui sert de fondement aux mensonges destinés à légitimer rien moins que le nouvel antisémitisme camouflé piteusement en « antisionisme » et la rage de détruire l’Etat juif ressuscité sur sa terre.