Tribune Juive

En affichant son « soutien » à la CPI, le Quai d’Orsay s’est retrouvé isolé: le voilà rétropédalant

ll avait fallu attendre plusieurs heures et de nombreuses demandes de journalistes pour que la position française soit arrêtée sur la question de la CPI, par la voie d’un communiqué publié après 23 heures, alors que le Quai d’Orsay avait communiqué en présentant … les condoléances de la France à la République islamique d’Iran après la mort accidentelle du président Ebrahim Raïssi.

Le soutien affiché avait sonné d’autant plus fort que tout un chacun s’était exprimé et que la France se retrouvait dans un bien inconfortable et piètre positionnement.

Voilà le ministre des Affaires étrangères appelant à « ne pas créer d’équivalence entre le Hamas et Israël »: rappelant les différences fondamentales entre le Hamas et Israël, Séjourné est acculé à rectifier la copie française:

Les « demandes simultanées » de mandats d’arrêt par le procureur de la Cour pénale internationale à l’encontre de dirigeants israéliens et du Hamas « ne doivent pas » mettre sur le même plan ce mouvement islamiste palestinien et Israël ni créer d’équivalence entre « un groupe terroriste qui s’est félicité des attentats du 7 octobre, qui les a revendiqués également de manière assumée », et un « État démocratique, Israël, qui doit respecter le droit international dans la conduite d’une guerre qu’il n’a pas déclenchée lui-même ».

Le ministre a rappelé le principe de solidarité de la France « envers les Israéliens et les Palestiniens » avec la recherche d’une solution politique, « seul horizon de paix possible ». « Nous travaillons diplomatiquement à cette fin », a-t-il conclu.

TJ

Quitter la version mobile