A Gaza, les assassins du Hamas bombardent régulièrement les passages humanitaires en faveur des gazawis, autorisés et organisés par l’armée israélienne. Ces bombardements tuent civils gazawis et militaires israéliens.
C’est dire combien l’exceptionnel respect par Israël des règles de Droit humanitaire -unique au monde en temps de guerre- et alors même que ses otages sont martyrisés par les criminels hamas, lui sont nocives.
C’est dire également combien elles sont techniquement inutiles puisque exécutées de sa propre initiative par Israël.
C’est dire enfin combien les exigences de la Maison Blanche à cet égard sont destinées uniquement à la politique intérieure et extérieure du candidat Biden. Elles s’agrègent aux propagandes hostiles à Jerusalem et à son droit à se défendre.
Ces éléments ne sont pas isolés, mais devenus courants à l’encontre de l’Etat hébreu. La propagande anti-israélienne et anti-juive tente d’empêcher Israël agressé à défendre son peuple et son territoire.
Compte tenu de cette situation, et en raison des dangereuses divisions qui apparaissent au sein du gouvernement israélien, au sein du cabinet de guerre et entre les deux, il semble impératif pour les soutiens à Israël de développer une exigence vitale en temps de guerre et même au-delà.
1- ne répondre aux accusations formulées contre Israël qu’en les retournant contre leurs initiateurs. La nature des Etats hostiles rend l’exercice aisé.
2- soulever l’illégitimité des Etats hostiles et accusateurs et de leurs objurgations contre Jerusalem.
3- objecter simplement aux accusateurs les preuves connues de tous et le caractère injuste et injustifié des incriminations.
4– ne plus accepter de subir seul au monde un traitement international fondé sur des incantations juridiques sans fondement ou inexistantes, sur la base de faits inavérés, et dans un esprit colonial, paternaliste et antisémite.
5- répondre sans cesse par l’utilisation des instruments juridiques mis à la disposition des Etats agressés que sont les dispositions de Droit international public, de la charte de l’ONU et la jurisprudence internationale relative à la guerre et à la légitime défense des Etats agressés.
6- exiger des accusateurs internationaux la production détaillée des éléments (inexistants!) de Droit et de faits disposés fallacieusement en arme diplomatique contre Israël.
7- traduire ses ennemis (Hamas, Hezbola, Iran, Liban) et ceux qui les soutiennent (Turquie, Egypte, Jordanie, autorité palestinienne…) devant les juridictions compétentes (CIJ, CPI) qui n’auront d’autres choix que d’appliquer les mesures dont ils ont la charge et en défense d’Israël. Il est, à cet effet, incompréhensible que ce ne soit pas déjà fait ni même prévu par le gouvernement israélien.
8- récuser les magistrats de la CIJ et de la CPI qui commettent des forfaitures (non-rejet des dossiers anti-israéliens vides de faits – collisions attestées avec les parties hostiles à Israël…)
Enfin,
Les Israéliens juifs et non juifs, les Juifs et les êtres libres qui les soutiennent doivent en finir avec la soif de légitimité face aux diffamations de leurs ennemis. Cette assiduité à revendiquer sa probité est rendue inutile par la relation des preuves existantes.
Ils doivent répondre à la haine et aux manœuvres de leurs ennemis et de leurs complices avec toute la vigueur nécessaire utilisée par tous les Etats dans le monde.
Les ennemis d’Israël cherchent à l’éliminer par la guerre et des allégations diffamatoires.
Israël ne doit pas s’isoler en ajoutant inutilement, et toujours seul au monde, à sa défense militaire, des réactions en innocence connues de tous.
© Pierre Saba
20 mai 2024
Halte à l’auto-flagellation !
Nos contempteurs n’en ont que faire. Seule la disparition d’Israel et des Juifs les obsédé.
Seule une opposition frontale vigoureuse, déterminée voire violente peut les stopper voire les faire reculer.