Michèle Mazel. L’excès de droit mène à l’injustice

Summum jus Summa injuria – Cicéron.

Il y a bientôt huit mois qu’Israël est attaqué. Tandis que les terroristes assoiffés de sang du Hamas perpétraient leurs abominations à l’intérieur de la frontière internationalement reconnue d’Israël, l’organisation terroriste lançait des centaines de missiles contre ce pays. Ce n’est donc pas l’Etat hébreu qui a pris l’initiative de cette guerre, soi-disant pour se venger. Comme ce n’est pas lui qui a décidé d’ouvrir un second front au nord, mais bien le Hezbollah, autre organisation terroriste à la solde de l’Iran. Les Houthis au Yémen commandités par l’Iran ont ouvert un troisième front « par solidarité ». Enfin, les Ayatollahs de Téhéran ont déclenché un déluge de missiles en tous genres pour frapper l’Etat juif.

A la Haye, pourtant, de vénérables juges en costumes d’un autre âge n’ont rien à faire de ces violations graves du droit international, du droit de la guerre et du droit humanitaire. L’implication de l’Iran, pays qui sur son propre territoire ne respecte pas les droits de l’homme – et ceux de la femme – emprisonne et torture ses propres citoyens, ne mérite pas leur intervention. Evidemment, direz-vous, il ne s’est trouvé aucun Etat pour porter plainte contre cet état qui n’hésite pas à envoyer ses assassins éliminer les opposants dans des pays étrangers. Non, la cible de la Cour internationale de justice c’est Israël et lui seul. 

Pour mémoire, instituée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies, la CIJ, dont le siège se trouve à La Haye aux Pays-Bas, est le principal organe judiciaire de l’Organisation des Nations unies. Elle se compose de quinze juges, qui sont élus pour un mandat de neuf ans par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Pas sûr que ce soit une garantie d’objectivité. 

Dans le cas précis, la CIJ est intervenue sur requête de l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de génocide.

On a compris : depuis le début de cette confrontation voulue et initiée par l’Iran et ses satellites, il n’est question que du sort des populations civiles de la bande de Gaza. Des populations qui avaient pourtant bruyamment applaudi les atrocités du 7 octobre auxquelles beaucoup avaient participé. 

Les morts et les blessés israéliens ? Les dizaines de milliers de familles forcées de quitter leurs foyers, leurs villages dévastés toujours sous le feu des roquettes ? Là n’est pas la question ! 

Et les otages ? Combien attendent désespérément qu’on les remettent en liberté ? Combien ont été torturés et assassinés, leurs dépouilles « abandonnées sans larmes et sans sépulture ? »

© Michèle Mazel pour Dreuz.info

https://www.dreuz.info/2024/05/lexces-de-droit-mene-a-linjustice-298580.html

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2 Comments

  1. On ne peut pas parler d’excès de droit mais de déni du droit, de négation du droit ! Le régime raciste d’Afrique du Sud devrait être sur la sellette, tout comme l’Iran, la Turquie, l’Azerbaïdjan et j’en passe ! Le droit est aussi inexistant à l’internat que dans nos pays coupe gorges, territoires perdus de la République.
    Cessons de parler de droit : c’est la loi de la jungle, du mensonge et du déni d’humanité qui prévaut.

  2. et que dire de la position française en la personne du sinistre séjourné (avec un petit s )qui approuve le point de vue antisémite ce cette CPI dégénérée !

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