Hier, alors que Tsahal annonçait avoir ramené de Gaza les corps de Shani Louk, Amit, Yitzhak, Ron, Eden Golan est venue chanter devant les familles d’otages la version non censurée de “Hurricane”, “October rain”
Participant hier soir à un rassemblement en faveur de la libération des otages sur la Place des otages à Tel Aviv, Eden Goilan a expliqué que c’était la première fois qu’elle chantait depuis son retour de Malmö et qu’il était capital pour elle que ce fût à cet endroit précis, Place des otages.
Pour qui a suivi le feuilleton grotesque et indécent qui devait permettre à Israël de participer au concours Eurovision de la chanson, le comité directeur organisateur de la compétition jugeant la chanson proposée “trop politique” (sic),
Pour qui a suivi la sagesse qui fit qu’Israël, sans plier, a écouté son Président et a accepté l’inacceptable, l’important restant de faire entendre au monde la voix d’Eden Golan,
Pour qui a suivi en direct les conditions surréalistes qui entourèrent la venue d’Eden à Malmö, cette forme de séquestration pour que soit assurée sa sécurité, les huées qui tentèrent de nuire à sa prestation finale,
Une seule conclusion: She did it.
Et si elle chanta ce soir-là “Hurricane”, chacun de nous entendit “October rain”, que la jeune fille offrit hier à son pays, à nos otages, à nos défunts, concluant: Je n’arrêterai pas de faire entendre notre voix, ici en Israël et dans le monde entier, jusqu’à ce que tout le monde soit rentré à la maison”.
La figure symbolique féminine d’Israël, sa Marianne en quelque sorte, s’appelle Eden.