Tout le monde connaît Alex Vizorek. Je plaisante… M. Vizorek est un humoriste belge coproducteur, avec Charline Vanhoenacker, d’émissions d’humour belge, tendance islamo-gauchiste, donc très belge, ayant sévi sur France-Inter pendant de nombreuses années.
Rappelons qu’un islamo-gauchiste est un gauchiste idiot ou mal informé, dans le genre Philippe Poutou, qui soutient les islamistes quand ils n’ont pas le pouvoir et qui finit pendu ou décapité une fois que ces derniers l’ont définitivement conquis.
Depuis deux ou trois ans, la bande à Charline a fortement radicalisé ses propos à mesure que l’extrême droite étendait son empire et accentuait son emprise sur tout le pays. Bolloré, le Docteur Mabuse des médias, était cette bête immonde qu’il fallait vaincre à tout prix. Dans la bouche des intéressés, l’extrême droite regroupe tous ceux qui ne pensent pas comme eux ou plutôt qui ne rient pas des mêmes choses qu’eux, c’est-à-dire tous ceux qui n’ont pas le sens de l’humour. Bouter l’extrême droite hors de France et empêcher qu’elle se fît entendre sur le service public était donc devenu pour Charline la Pucelle et ses compagnons d’armes une mission historique et messianique qui dispensait ces preux de se soumettre aux usages ordinaires du monde civilisé qu’Orwell nommait exactement la « common decency ».
M. Vizorek, qui trouvait que le service public n’était plus un « safe space » pour sa petite personne, s’est donc réfugié sur RTL, pour bénéficier de ce droit à l’outrance dont il jouissait jadis sur France-Inter. Que dit-il sur Guillaume Meurice : « Guillaume n’est pas un idéologue. C’est un sale gosse. Il a surtout envie de se marrer ».
Se marrer chez Meurice, c’est tout son but dans la vie. La vie est une grande déconnade qui consiste essentiellement en un foutage de gueule qui prend souvent pour têtes de Turcs, disons pour têtes de Juifs, des personnalités aussi différentes qu’Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, Benjamin Netanyahou, et autres possédants divers ou banquiers, agents d’une domination qui couvre la planète toute entière et dont seraient victimes tous les dominés de la galaxie. En somme, Meurice, c’est la version comique troupier du « Protocole des Sages de Sion ». Quant à son public, qui se presse en nombre à ses spectacles, il n’hésite pas à dire qu’on l’aime « parce qu’il est antisystème », euphémisme pour dire qu’il est antisémite. Pour preuve, ce que Philippe Val déclarait dans le Figaro du 16 mai : « Je me suis déjà attrapé avec lui quand j’étais directeur de France Inter. […] Parce que tous les jours, dans toutes les chroniques, il disait du mal d’Alain Finkielkraut et de Bernard-Henri Lévy. […] Et que tous les jours, ça fait beaucoup, ça commence à sentir mauvais au bout d’un moment ».
Mais Meurice, visiblement, souffre d’anosmie, tout comme Vespasien, empereur comme lui dans son domaine.
Revenons rapidement sur le parcours professionnel de Meurice. Deux choses sont à retenir : sa proximité avec Siné et son amitié avec Dieudonné, à savoir deux philosémites de légende. Meurice écrit, tout comme Mme Vanhoenacker et quelques autres humoristes de gauche (pléonasme ?), dans le journal « Siné Mensuel », journal satirique désormais dirigé par Catherine Sinet, la veuve de feu monsieur son mari, disparu en 2016. Ce journal naît de la violente rupture de Siné avec la direction de « Charlie-Hebdo ». Siné, en effet, reprochait le virage philosémite voire islamophobique pris par Val, directeur de la rédaction de « Charlie » à l’époque. A propos de Siné, Meurice déclare après la mort de ce délicat poète : « J’adorais Siné, y compris dans ses outrances ». Rappelons qui était l’adorable Siné, héritier spirituel de Drumont et qu’elles furent ses « outrances ». En 1982, Siné, sur la radio libre Carbone 14, déclarait tout de go à l’antenne : « Je suis antisémite depuis qu’Israël bombarde. Je suis antisémite et je n’ai plus peur de l’avouer. Je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs… Rue des Rosiers, contre Rosenberg-Goldenberg, je suis pour… On en a plein le cul. Je veux que chaque Juif vive dans la peur, sauf s’il est pro-palestinien… Qu’ils meurent ! Ils me font chier… Ça fait deux mille ans qu’ils nous font chier… ces enfoirés… Il faut les euthanasier… Soi-disant les Juifs qui ont un folklore à la con, à la Chagall de merde… Y a qu’une race au monde… Tu sais que ça se reproduit entre eux, les Juifs… C’est quand même fou… Ce sont des cons congénitaux ».
Visiblement Siné s’était de la sorte soulagé en direct. Des propos qui furent jugés à l’époque antisémites et pour lesquels il fut condamné. Mais sans doute était-ce encore une époque, désormais bien lointaine, où les juges n’étaient pas eux-mêmes sympatisants de l’islamo-gauchisme et restaient insensibles à la désopilance de ses traits.
On se souviendra, en outre, qu’en 2004, Siné avait soutenu avec Alain Soral, la liste de Dieudonné, « Europalestine », que celui-ci avait présentée aux élections européennes. En 2009, date où les nouvelles créations de Dieudonné dans le registre exigeant de l’antisémitisme étaient connues de tous – pour rappel : en décembre 2003, sur France 3, il finit un sketch en faisant le salut nazi et en criant « IIsra-heil ! », rien que ça ! –, Meurice joue un spectacle au Théâtre de la Main d’or que l’humoriste, devenu compagnon de route du Front national, dirige depuis le début des années 2000. Ce théâtre parisien sera, à partir de 2004, un des hauts lieux de l’antisémitisme décomplexé, moderne et ricaneur, tout particulièrement spécialisé dans la nazification du juif. Dieudonné était donc aussi, en la matière, un précurseur, œuvrant au progrès de la civilisation.
Quant à Meurice, loin de Paris, cette Babel maudite des dominants, il coule des jours heureux à Rennes, préfecture bretonne que certains connaisseurs n’hésitent pas à surnommer le Gauchistan. Meurice a donc retrouvé les siens. Il n’est pas devenu ce transfuge de classe que Mme Ernaux aurait pu craindre qu’il devînt en restant vivre à Paris. Souhaitons-lui de pouvoir quitter le service public au plus tôt, pour ne plus trahir sa conscience, en restant le fou à la cour d’un roi qu’il méprise.
© Alain Bienaimé
De quoi Guillaume Dieudonné Meurice est-il le nom ?
De la melenchonisation, de l’islamonazification, de la nazification tout court des médias. Pouvez-vous me citer bcp de médias qui ne soient pas des organes de propagande de la fachosphère islamiste et pro Hamas ? Et je ne parle pas seulement des médias francophones mais de la plupart des médias tout court.
Les cas de Guillaume Dieudonné Meurice, France Inter, Joëlle Maroun et France 24 ne sont pas anodins : ces radios fascistes sont des médias publics, et il est impossible (a moins d’être complètement non-voyant ou non-comprenant) de les dissocier de l’Etat auquel ils appartiennent.
Ces cons !!! a crever de connerie ….même le Diable n’en voudrait pas !