Elie Wiesel. « J’étais convaincu que la haine entre les nations et entre les peuples avait péri à Auschwitz »

« J’étais convaincu que la haine entre les nations et entre les peuples avait péri à Auschwitz ». 2004. Elie Wiesel, désespéré de voir le monde toujours confronté à la haine et à l’antisémitisme

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2 Comments

  1. La bêtise est souvent à l’origine de la haine, du moins de certaines formes de haine.
    « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
    Albert Einstein
    Il a malheureusement raison.

  2. C’était pure naïveté de sa part. La fin de la seconde guerre mondiale a presque aussitôt été suivie par les guerres « coloniales » ou « d’indépendance » qui ne furent rien d’autre que des affrontements entre deux nationalismes, entre deux racismes, avec à chaque fois les pires atrocités commises sur les civils des deux camps. La guerre d’Algérie s’est soldée en 62 par le massacre d’Oran dont la barbarie était comparable à celle du pogroms antisémite du 7 octobre. (Il s’agit d’ailleurs d’un tabou en France où la réécriture de l’Histoire atteint des sommets, et a fortiori en Algérie). Les exemples algérien, indochinois, vietnamien, cambodgien etc…montraient bien que la barbarie non seulement n’avait absolument pas disparu mais qu’elle était devenue un objet de fascination : longue est la liste des « grands auteurs » (à commencer par Sartre) ayant applaudi les pires horreurs. Y compris celles infligées a leurs compatriotes. Nos « grands écrivains » et « illustres philosophes » ont eux-mêmes contribué à la glorification de la barbarie. A de rares exceptions près. On sait bien, en outre, que les Juifs sont toujours des cibles privilégiées des haineux et des ignorants, et l’époque actuelle remplit tous les critères.

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