LFI : Rima Hassan est-elle vraiment qui elle dit être?

Avec Guillaume Lagane, Simone Ronan-Benzaquen, Yana Grinshpun, Karim Maloum

Zones d’ombre

Apparue sur la scène médiatique française en tant que représentante de la cause palestinienne, Rima Hassan présente quelques zones d’ombre, autant lorsqu’elle revendique son statut de réfugiée palestinienne que sur ses réelles intentions sur la scène politique.

1.              SES ORIGINES ET LE STATUT DE RÉFUGIÉ

Atlantico       : Apparue sur la scène médiatique française en tant que représentante de la cause palestinienne, Madame Rima Hassan se présente comme une réfugiée palestinienne, mais la réalité ne semble pas aussi claire . Est-elle réellement légitime à revendiquer le statut de réfugiée palestinienne ?

Yana Grinshpun              : Rima Hassan est née en Syrie, d’une mère syrienne et d’un père issu d’une famille d’Arabes qui ont quitté le sous-district d’Acre en 1948 suite à la guerre de l’Indépendance d’Israël. Beaucoup d’habitants du village El-Birwa, où sont nés ses parents, l’ont quitté pour d’autres zones à l’intérieur d’Israël, certains sont partis vers le Liban ou la Syrie.

Ceux qui sont restés ont la citoyenneté israélienne aujourd’hui. Le père de Rima Hassan est né en Syrie, et sa mère est syrienne. Hassan a la nationalité syrienne et la nationalité française qu’elle a obtenue par naturalisation à l’âge de 18 ans.   Elle est née dans un village syrien, Neirab, qui était le premier à accueillir  des  Arabes  qui quittaient la Palestine mandataire, suite à l’établissement de l’Etat d’Israël. Parler aujourd’hui de « camp de réfugiés » à propos de ces villages ou villes est un dévoiement de langage. Si au début, il s’agissait, pour certains camps, de constructions temporaires, comme ce fut le cas en Israël pour les réfugiés juifs du monde arabe, par la suite de nombreux « camps » ont très bien intégré le système urbain syrien, en devenant des quartiers des villes. Ce fut le cas de Neirab, le lieu de naissance de la militante. Il faut bien comprendre que lorsqu’elle se définit comme « réfugiée palestinienne », elle joue sur les contextes de l’utilisation des mots. Dans l’usage commun, le « réfugié » est celui qui a quitté son pays pour échapper à la guerre, aux persécutions, etc. Du moment où le réfugié obtient la nationalité du pays qui l’a accueilli, il devient le citoyen de ce pays. Les enfants des Juifs expulsés ou contraints de partir des pays arabes après 1948 ne sont pas des « réfugiés libyens, tunisiens ou algériens ». Ils sont citoyens d’Israël ou de la France ou d’autres pays qui les ont accueillis. La convention de l’ONU de 1951-1967 relative au statut des réfugiés ne mentionne pas les descendants des réfugiés et cesse de s’appliquer au cas où le réfugié obtient la nationalité du pays d’accueil.

L’UNRWA, créée en 1949, adopte une résolution qui stipule que le statut de réfugié est transmis à la descendance. Nous sommes donc devant un cas unique au monde, où depuis 1949, le nombre de « réfugiés palestiniens » ne cesse d’augmenter, juste par la naissance. Les petits-enfants de Rima Hassan seront aussi des « réfugiés palestiniens » au regard des conventions de l’UNRWA, tout en ayant la nationalité française.

La plupart des gens n’ont aucune idée de cette aberration juridique, ni de la biographie de Hassan, de sa méconnaissance de ces terres  qu’elle revendique comme siennes. Récemment elle a tweeté sur le «camp de réfugiés » Jerash. Or, cette ville (et pas le « camp ») se trouve en Jordanie et pas à Gaza.

©Capture d’écran X/Rima Hassan

Ce qui permet à Hassan de jouer  sur  la connotation émotionnelle que ce terme provoque dans les représentations occidentales : la compassion et la pitié pour les réfugiés, victimes de guerres ou de persécution (ce qui n’est absolument pas son cas).

Il s’agit donc d’une identité inventée. Cela dit, la tradition de l’invention identitaire fait partie des archives des activistes palestiniens. Yasser Arafat a toujours dit et écrit qu’il était originaire de Jérusalem, alors qu’il est né au Caire. Edward Saïd, l’intellectuel américain anti-israélien et anti-occidental, s’est également créé une biographie imaginaire en déclarant qu’il est né à Jérusalem, alors que son lieu de naissance est également au Caire.

Simone Rodan-Benzaquen :           Il ne s’agit pas tant de remettre en question la légitimité de quelqu’un à représenter une cause, car c’est son droit. Mais son statut de réfugiée palestinienne, alors qu’elle n’a jamais mis les pieds  dans  les  territoires  palestiniens, devrait nous interroger. Elle est née en Syrie et a la citoyenneté française. D’une certaine manière elle incarne à elle seule tout le problème du statut des réfugiés palestiniens et donc de de l’UNRWA.

Créée en 1949 pour offrir refuge et aide aux réfugiés palestiniens après la guerre israélo-arabe de 1948, l’UNRWA devait être une solution temporaire. Mais sous l’influence des pays arabes, elle s’est pérennisée, devenant la seule agence de réfugiés au monde dédiée à une population spécifique, alors que toutes les autres sont sous l’égide de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Le cas des réfugiés palestiniens est le seul au monde où les pères peuvent donner ce statut à leurs enfants, sur un mode héréditaire et patriarcal. Si l’agence appliquait les  règles  de l’UNHCR, comme partout ailleurs dans le monde, seulement 20 000 personnes seraient considérées comme réfugiés palestiniens, et non 5,9 millions  comme aujourd’hui. Un tiers  de ces bénéficiaires vivent dans des camps de réfugiés, qui continuent bizarrement d’exister en territoire palestinien… sous autorité palestinienne, comme à Gaza ou en Cisjordanie.  En Jordanie, plusieurs de ces « réfugiés » possèdent aussi la nationalité jordanienne, ce qui leur permet de voter et de toucher les aides financières associées à ce statut. Et en Occident on se retrouve avec des des personnes comme Rima Hassan ou Mohamed Hadid, le père milliardaire des supermodels Bella ou Gigi Hadid qui sont considérés comme réfugiés.

Karim Maloum :  Elle est née en Syrie, qui n’a rien à voir avec la Palestine. Elle n’a jamais mis les pieds à Gaza, c’est un endroit qu’elle ne connaît absolument pas.

Le mensonge est sa méthode, elle n’a aucune culpabilité, elle peut mentir sur tout. Elle défend le régime syrien, elle ne dénonce rien, et encore moins le régime de Bachar el-Assad. Elle ne veut pas reconnaître la dictature du Mollah en Iran parce qu’elle serait obligée de se prononcer sur la répression, sur les femmes en prison, sur les pendaisons des millions de syriens qui ont quitté leur  pays. Elle ne se prononce pas non plus sur  la Russie et les méthodes de Poutine. Son seul problème est Israël.

Suite à une plainte déposée, elle est convoquée par la police pour apologie de terrorisme. Elle a fait croire que c’est le gouvernement français qui a incité à cette convocation. Ce qui est sciemment contraireà la réalité. Elle persiste dans son discours victimaire.

2.              SES RÉSEAUX SYRIENS

Atlantico              : Beaucoup se posent la question des motivations profondes de Rima Hassan. Au-delà de la cause palestinienne, sert-elle des intérêts étrangers comme ceux de la Syrie ?

Guillaume Lagane : Après 1948, comme partout ailleurs dans le monde arabe, les Palestiniens arrivés en Syrie n’ont pas été intégrés, vivant généralement dans des camps de réfugiés jusqu’à leur hypothétique retour. Ces communautés sont très proches des Syriens : la Palestine, jusqu’au début duXX° siècle, était intégrée dans la grande province syrienne de l’empire ottoman. Les Palestiniens, jusqu’à la première guerre mondiale, s’appellent Syriens du Sud.

Les Palestiniens ont eu un rôle politique important, en poussant le nationalisme arabe aligné sur Nasser dans une Syrie plus modérée. Ce rôle s’est accentué après la prise de pouvoir des bassistes dans les années 60. Avec Hafez el Assad, ces communautés palestiniennes sont devenues un levier du pouvoir syrien dans son bras de fer avec Israël, qui occupe le Golan (syrien) en 1967, après la guerre des Six Jours.

Les groupes armés palestiniens sont téléguidés par la Syrie au Liban, où ils participent à la guerre civile dans le camp dit « progressiste ». Après la fin de la guerre libanaise et surtout les accords d’Oslo (1993), la Syrie refuse tout accord avec Israël et soutient les groupes radicaux palestiniens comme le FPLP ou le Hamas, qui ont leur quartier général à Damas.

Mais cette orientation favorable au régime de Bachar el-Assad a pris fin en 2011. Beaucoup de Palestiniens, qui sont sunnites, ont pris le parti des rebelles et le Hamas a quitté Damas pour le Qatar.

Qu’est-ce que ce contexte nous apprend sur les convictions de Madame Hassan ? D’après sa notice Wikipedia, elle est née dans un camp de réfugiés palestiniens près  d’Alep en 1992, venant d’une famille syro-libanaise, et elle est arrivée en France au début des années 2000. Donc, on peut émettre l’hypothèse qu’elle a grandi  dans  l’atmosphère  idéologique  des militants palestiniens pré 2011 et ceci d’autant plus que, d’après cette même notice, son père, militaire, travaillait pour l’armée de l’air  syrienne, un des  bastions  du régime. Sa notice, qui liste ses nombreuses prises de positions sur le conflit israélo-arabe, ne fait pas mention de déclarations au sujet de la guerre civile syrienne qui a déchiré le pays après 2011 (400 000 morts, rappelons-le) et changé le rapport  d’une  partie  des  Palestiniens  avec  le  régime Assad.

3.              SES POSITIONS TENDANCIEUSES

Atlantico : Beaucoup de détracteurs de Rima Hassan accusent cette dernière de cacher son antisémitisme derrière sa critique d’Israël. L’accusation d’antisémitisme contre cette dernière est-elle selon vous crédible ?

Yana Grinshpun              : Hurler partout « de la mer au Jourdain » est une incitation àl’extermination des Juifs, car Israël est un Etat juif. Dire que le Hamas est un mouvement de résistance après avoir été informée du massacre génocidaire commis  par  les  terroristes  qui ont tué, pillé, violé, brûlé les Juifs uniquement parce que Juifs, après avoir visionné les cadres filmés par  les assassins-mêmes qui crachaient sur  les corps des femmes violées, revèle la haine antijuive obsédante de Rima Hassan, même si elle a affirmé récemment le contraire. Il n’y a que des gens de très mauvaise foi qui continuent à croire que derrière ses  appels  à exterminer Israël se cache une quelconque lutte pour « la paix ».

Hassan diffuse cette haine, en jouant un double jeu en permanence, en pervertissant le sens des mots et en réécrivant l’histoire et la géographie. Hier encore, sur le plateau de France Info, Hassan a utilisé le terme « génocide » pour parler de la guerre que mène Israël contre des terroristes, assassins des Juifs. Si le génocide est bel et bien attesté par  le plan d’extermination du Hamas dont témoignent tant les prisonniers interrogés que les documents découverts par l’armée israélienne dans les tunnels et sur les terroristes arrêtés, s’il est  bien inscrit  dans l’article 32 de la charte du Hamas, aisément consultable en ligne, ce terme est strictement inapplicable à la guerre de défense menée par Israël à la suite de l’agression  subie. Israël n’a pas d’intention d’exterminer les Arabes ou les musulmans. Par ailleurs, la «juriste »  pervertit les propos de la Cour Internationale de Justice, qui n’accuse pas Israël de génocide, mais qui a jugé « plausibles » les arguments avancés par l’Afrique du Sud fondés sur le risque de génocide pour se reconnaître compétente et ordonner des « mesures conservatoires ».

Dans le passé, Mme Hassan retweetait les messages postés par Soral, pour défendre Dieudonné dont l’idéologie antisémite a fait l’objet de plusieurs condamnations. Tout son parcours médiatico-politique est lié à la haine des Juifs et aux mensonges inventés pour assoir sa haine. Si les Palestiniens l’intéressaient, on l’aurait entendue à propos du massacre de Yarmouk où Assad a exterminé environ 100 000 Palestiniens, y compris les femmes et les enfants. L’insurrection à laquelle elle appelle incite à la haine d’Israël.

©Capture d’écran X

Atlantico : Depuis son arrivée sur la liste LFI, elle utilise les méthodes du parti de Jean-Luc Mélenchon pour mettre au centre du débat la question palestinienne, notamment en appelant au soulèvement comme àSciences Po vendredi dernier. Quand elle fait ça, Rima Hassan sert-elle la ligne politique de son parti ou a-t-elle un autre agenda en tête ?

Simone Rodan-Benzaquen :   Le parti a clairement choisi de placer la cause palestinienne au cœur de son identité et de sa campagne. Cette orientation, marquée par une obsession anti-israélienne que je qualifierais même d’antisémite, devient le pivot central de leur stratégie. C’est une approche similaire à celle de Jeremy Corbyn, qui a conduit à un exode des membres juifs du parti travailliste anglais et à des accusations  d’antisémitisme  institutionnalisé, confirmées par la commission des droits de l’homme et de l’égalité.

Il est donc parfaitement logique que le parti ait choisi quelqu’un comme Rima Hassan.

Sur  la question palestinienne, Rima Hassan défend dans les faits une ligne bien plus radicale que LFI. Elle se sert de son côté de LFI pour avancer cette position. Alors que La France Insoumise prétend être pour la paix et une solution à deux États, la numéro 7 sur la liste LFI plaide pour une Palestine « de la rivière à la mer », un soi-disant état binational qui vise en réalité à éliminer le seul état juif au monde. Et lorsqu’elle appelle au « soulèvement » à Sciences Po et à La Sorbonne, Rima Hassan, qui a grandi en Syrie et est imprégnée de la cause palestinienne, sait très bien ce qu’elle dit. « Intifada » signifie soulèvement en arabe. Feindre l’ignorance, puis avoir l’audace de parler de racisme lorsqu’on  la critique, est  un comble. Si c’est cela la ligne de LFI, qu’ils l’assument plus clairement. Il n’y a qu’un petit pas de là où ils se trouvent à l’appel à la violence.

Karim Maloum :    Nous n’avions jamais pensé que Jean-Luc Mélenchon allait la mettre sur sa liste électorale, donc on ne lui donnait pas d’importance jusqu’à présent. Depuis  qu’elle est sur la liste, nous avons compris que Jean-Luc Mélenchon voulait l’utiliser pour avoir des voix, il voulait la mettre en avant.

Rima Hassan est une militante politique qui est pour la destruction des droits. Elle est prête à tout. Elle est contre l’autodétermination. Rima Hassan est pour la disparition de l’Etat d’Israël, elle ne veut pas être pour la solution des deux Etats, elle l’annonce depuis plusieurs années.

Ensuite, elle a toujours défendu les groupes terroristes, c’est-à-dire le djihad islamique ou le Hamas. Elle les appelle même « les groupes armés » et les considère comme des mouvements de résistance. Elle refuse d’admettre, de manière volontaire, que le Hamas était répertorié comme une organisation terroriste. Des individus sauvages ont commis des massacres d’enfants et des viols de femmes. Donc elle est en accord avec la France insoumise. C’est elle qui manipule le parti: elle arrive à lui faire croire qu’il n’y a pas d’autodétermination.

A ses yeux, le 7 octobre n’est rien d’autre qu’une réponse des Palestiniens à l’occupation israélienne, donc elle est dans le négationnisme. Selon elle, le 7 octobre n’a pas existé, c’est juste un mouvement, une réplique. Pour elle, il ne s’agit  pas  d’un  mouvement terroriste ni d’un pogrom.

Atlantico : Expose-t-elle ses objectifs politiques depuis toujours ? Ou attendait-elle d’être rattachée à cette liste ?

Karim Maloum :           Elle était dans la nébuleuse palestinienne en France que j’ai connue personnellement en Algérie dans les années 1980. Lors d’un débat, il y a une dizaine d’années, j’ai affronté Rima Hassan, et elle était déjà contre l’existence des deux Etats. Elle a dénoncé les accords d’Oslo. Le 9 septembre 1993, la direction de L’OLP sous Yasser Arafat accepte le droit d’Israël à une existence en paix et  en sécurité ; en contrepartie, le gouvernement  israélien, sous Yitzhak Rabin, reconnait l’OLP comme représentante légitime du peuple palestinien.

Elle avait déjà développé un discours antisémite, mais pas le même qu’aujourd’hui. À cette époque, je faisais la comparaison entre le Hamas et le GIA algérien (Groupe islamique armé), qui a provoqué la destruction d’un pays par une guerre civile avec 300 000 morts, car j’avais échappé à deux attentats en Algérie. Quand j’ai annoncé cette comparaison, elle n’était absolument pas d’accord. J’avais donc déjà compris son état d’esprit, mais elle n’était  pas encore connue comme aujourd’hui, donc ça n’a pas eu le même impact.

Aujourd’hui elle a trois buts. Comme vous l’aurez compris, le premier est son projet politique visant à faire disparaître Israël. Ensuite, son rôle est de présenter le djihad islamique et  le Hamas comme des mouvements armés, des mouvements  de résistance, et  non pas  comme des terroristes. Enfin c’est d’annoncer  que le pogrom du 7 octobre n’a pas existé. Pour  elle, il n’y a pas eu de violence ni d’assassinat, mais seulement un acte de résistance des palestiniens.

© Guillaume Lagane, Simone Ronan-Benzaquen, Yana Grinshpun, Karim Maloum

Source: Atlantico

https://atlantico.fr/article/decryptage/lfi-rima-ha

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20 Comments

  1. Cet tribune ou cet article est tout aussi dégoûtant que ce que fait Israël à Gaza . Je ne suis pas palestinien mais je défends la cause palestinienne car épris de justice. La question de la légitimité n’a pas lieu d’être soulevée.
    Ce qui s’est passé le 7 octobre est condamnable mais ça ne justifie pas l’horreur qui se produit à Gaza.
    C’est un article à charge qui s’inscrit dans la politique de censure de l’opposition.

    • Des propos tout à fait navrants,très moches, tout à fait injustes, comme tous ceux qui dénient à Israël le droit de se défendre contre un ennemi mortel sans la moindre éthique, d’une cruauté décomplexée et tout prêt à récidiver si sa victime se laisse faire.

        • D’après ce que j’ai constaté, TJ laisse les gens s’exprimer, même dans des cas comme celui-ci, ce qui permet aux lecteurs d’être en prise directe avec la réalité de l’antisémitisme , le manque de sensibilité, de coeur, etc. Dans le cas présent, le fait que certains peuvent même justifier leur antisémitisme par l' »esprit de justice » qui, croient-ils, est le leur !!!

  2. @Kadou Tu n’es pas plus « épris de justice » que les SS qui se prenaient pour des chevaliers de légende. Pour toi un crime contre l’humanité comme le pogrom du 7 octobre est seulement « condamnable » et combattre les violeurs et massacreurs génocidaires du Hamas sont « dégoûtant ». Tu es juste un nazillon qui soutient des criminels contre l’humanité et aurait porté l’uniforme SS en 39-45.

  3. Rima Hassan est très dangereuse. Elle semble débarquer de nulle part et elle fait déjà un carton chez les palestinistes de tous poils.
    Surtout, elle passe très bien en télé, très jolie, souriante et calme, intelligente, habile et déjà expérimentée, elle ment comme elle respire avec un aplomb confondant.
    Elle a encore toutefois quelques limites : voir cette récente interview sur BFM, où le journaliste réussit à ne pas tomber dans ses pièges, et arrive à la mettre en difficulté à plusieurs reprises, son malaise est même parfois palpable, mais au final elle arrive à retomber sur ses pattes comme un chat.
    https://www.youtube.com/watch?v=rT-qjKal_9Q
    Par contre, les likes des LFistes se comptent par milliers, et leurs commentaires sont consternants.

      • En tous cas Stéphane Zagdanski, peu soupçonnable d’islamo-gauchisme, pense comme moi :
        https://www.youtube.com/watch?v=YDJsZ9fNzO0
        Ce n’est pas parce qu’une personne est détestable sur le fond qu’on ne peut pas reconnaître ses qualités.
        Par exemple, je trouve que Dieudonné a un réel talent comique, malheureusement dévoyé, mais très supérieur à la majorité des humoristes actuels.

        • @Alain C’est parce « la majorité des humoristes actuels » sont les héritiers de Dieudonné ! Comme Guillaume Dieudonné Meurice. Ils font du Dieudonné low cost.

        • Oui, Dieudonné a du talent. Bien plus que ce Guillaume Meurice qui est totalement nul, ce qui ne l’empêche d’être très content de lui-même. Dieudonné avait bien débuté avec Elie Semoun. Il aurait pu devenir un grand humoriste apprécié de tous. Malheureusement il a mis son talent au service d’une cause odieuse avec son antisémitisme et plus précisément en tournant en dérision la Shoah.

    • @Alain Jolie ? 😱 Intelligente ??? Tout comme Rockaya Diallo et Annie Ernaux, elle respire le racisme, la haine et la débilité mentale chimiquement pures.
      Des société glorifiant de tels rebuts du genre humain ne méritent que rejet et dégoût. Ce n’est pas propre à l’Hexagone : les pays anglo-saxons sont encore pires mais l’Hexagone (je ne dis plus la France qui pour moi est morte) les imite.

      • « elle respire le racisme, la haine et la débilité mentale chimiquement pures ».
        Tout à fait. Je n’ai vu qu’une fanatique au front étroit et bas de fanatique obtuse, encore limité par une barre continue d’épais sourcils, la bouche tordue dans une expression de haine et de violence. Des traits durs, qui deviendront encore plus durs avec l’âge et lui ôteront toute féminité.

  4. Il faut vraiment lire les propos de R. Diallo pour se rendre compte que cette fasciste est aussi raciste et dangereuse que les pires membres de la secte melenchoniste. Le sommet de la haine et de la débilité. Il existe des lois contre ce genre d’individus coupables d’incitation à la haine raciale et à la violence, de négationnisme etc…Le fait que la LICRA n’ait jamais porté plainte contre elle, Bouteldja, Mélenchon et Obono prouve que cette association gouvernementale est fondamentalement raciste. Il n’existe pas d »antiracisme dévoyé » puisque « antiracisme » est le synonyme de « racisme ». Mais une société qui protège et encense cette nouvelle peste brune n’est-elle pas tout aussi abjecte et méprisable ?

  5. Le mensonge est le seul carburant de Mme Hassan. Seule la notoriété et les feux de la rampe comptent pour elle. Elle rêve probablement d’un grand destin.
    Elle n’a pas sa place en tant que députée européenne. Sa violence verbale, son appel au soulèvement à Science Po, ses jugements à l’emporte-pièce, ses propos antisémites sont inacceptables.
    En avril, elle a été convoquée et entendue par la police dans le cadre d’enquêtes pour « apologie du terrorisme », après ses propos en lien avec la guerre au Proche-Orient. Elle est toxique et dangereuse. Il faut la déchoir de la nationalité française.
    Une pétition contre cette femme a recueilli 12 632 signatures.
    Nous sommes nombreux à ne plus supporter ses propos violents, antisémites…Elle n’a pas sa place en politique.
    Voici le lien de la pétition :
    Pétition pour la destitution de la nationalité française de rima Hassan
    https://www.leslignesbougent.org/petitions/petition-contre-la-destitution-de-la-nationalite-de-rima-hassan-17866/

    • @Leroy, Merci pou le lien, j’ai signé la pétition, si cela peut faire avancer les choses. Oui pour la destitution de Rima Hassan, assez d’entendre ses propos antisémites et négationnistes.

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