Si la direction de Sciences Po, sans mollir, soutenue par le ministre, convoquait sa section disciplinaire pour procéder à l’exclusion définitive ou pour cinq ans d’un certain nombre des meneurs de l’occupation des locaux, je pense que ce serait de nature à en faire réfléchir plus d’un. Finie la belle carrière. Sciences Po n’est pas un centre de loisir pour organiser des fiestas. Halte à la chienlit.
Mais ils ne feront rien.
Même en 68, mouvement éminemment plus sympathique et justifié à certains égards, j’eusse été, je crois, passé le moment d’hébétude et quoique très enclin aux grands débats polémiques d’amphithéâtre ( ici il n’y a rien de tel, c’est la dictature de la pensée radicale mélenchoniste unique), j’eusse été gaulliste et aronien face au professionnels du chaos.
« Non à la dictature gaulliste » lisait-on sur les murs ou « Général de Gaulle, fasciste ». Quelle blague que ces mutins de Panurge, ces médiocres, traitant de fasciste l’homme, le résistant ultime, par lequel la France avait échappé à la botte nazie.
Aujourd’hui les thuriféraires du Hamas, mouvement nazislamiste, devraient être traités comme une menace intérieure et sans la moindre indulgence.
La tête de liste du PCF aux Européennes, le très jeune Deffontaine disait hier à juste titre sur un plateau qu’il fallait à tout prix distinguer le peuple palestinien de l’organisation terroriste Hamas qui le tient sous son joug. Soutenir le second mais combattre le premier. Voilà le seul discours possible pour une gauche non obscurantiste. Eh bien il s’est fait insulter, menacer, traiter de vendu de « toutou », de salaud, de fasciste, par des hordes de militants LFI haineux et ultra sectaires.
J’aurais voulu pouvoir communiquer avec ce jeune courageux, lui dire mon estime pour sa volonté de tenir bon ( avec Roussel) en qualifiant notamment le 7 octobre d’acte terroriste.
La peste LFI qui contamine à présent des écervelés de S Po, très bien instrumentalisés par les cadres insoumis et à l’unisson des campus américains, doit être circonscrite et stoppée en tapant là où ça fait mal.
© Alexandre Sol
Alors que vous nous prenez le chou sur un faux débat,( « gna gna gna faut dire comme ça » ou « nan faut pas dire comme ça ») rien n’est dit et rien n’est fait pour sauver les femmes, les hommes et les enfants qui souffrent injustement à Gaza. Vous cherchez à noyer le poisson. Les haineux, c’est vous.