“Mon ami Gil Taieb”, par Sylvie Bensaid

Depuis hier soir je suis sans voix. Notre ami de toujours, et de tous, cet homme si exceptionnel que j’admirais tant avec sa femme Karen et ses enfants, pour sa bienveillance, sa générosité, son combat sans faille contre l’antisémitisme, son soutien et son amour inconditionnel envers Israël, Tsahal et ses soldats qu’il chérissait tant, Gil, ce Mensch, nous a quittés après un âpre combat qu’il a mené avec dignité.
Il y a encore un mois, affaibli et amaigri, il enchaînait les plateaux télé pour alerter sur l’antisémitisme et rappeler l’horreur du 7 octobre. 

Ta personnalité incontournable, ton sourire, ta joie de vivre, tes interventions, tes coups de gueule tellement justifiés, vont beaucoup nous manquer.

Bon voyage Gil, repose en paix mon ami.

Les nombreux hommages ont afflué tout au long de la journée, l’émotion était palpable.
Pour lui dire un dernier adieu, de très nombreuses personnalités, des médias, des officiels, des membres de la communauté, ses très nombreux amis se sont retrouvés chez lui et l’ont accompagné en chantant l’hatikva lors de son départ vers Israël, sa demeure pour l’éternité.

La Nation, perd un immense serviteur  et la communauté juive de France une sentinelle unique et irremplaçable. 
Plus que jamais, que sa mémoire soit pour nous tous une source de bénédictions.

Tribune Juive adresse ses condoléances attristées à sa maman, son épouse, ses enfants, petits-enfants, Frère et Soeur.

Vice-président du CRIF et du FSJU, Responsable très jeune du mouvement “Liberté  pour les Juifs d’URSS”, il crée en 1990 l’ASI (Association de Soutien à Israël) pour venir en aide aux jeunes et aux familles en situation de précarité en Israël. Il lança l’opération “”Lunettes qui, chaque année, permit à de nombreuses familles défavorisées de recevoir des lunettes à leur vue.
Il fut l’instigateur des “12 heures pour Israël” et de grands rassemblements au Trocadéro. 

© Sylvie Bensaid

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1 Comment

  1. Je me souviens de cette opération du net que nous avions initiée ensemble puis réalisée en Israël pendant huit jours au cours desquels je me suis beaucoup attaché à Gilles et Karen. Je n’en reviens toujours pas de cette disparition Je suis dans le deuil Dans une très grande tristesse.

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