La Matinale de l’info d’🇮🇱. Shavoua Tov שבוע טוב. Mercredi 17 Avril 2024. 9 Nissan 5784. יחד ננצח

Tribune Juive

il y a 1 an

🔥 Glaives de fer : cent quatre-vingt-quatorzième jour de guerre

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👉 Otage : menace de « réévaluer » les relations

Un sénateur américain a averti que si le Qatar ne réussit pas à convaincre le Hamas de conclure un accord, il y aura un prix à payer.

👉 Iran : et maintenant ?

En Israël, une décision a été prise sur la manière de répondre à l’attaque de missiles de l’Iran. La plupart des décideurs insistent pour agir rapidement. Il y a aussi une pression internationale pour éviter des mesures provocantes. Des ministres recommandent d’attaquer des installations sensibles en Iran.

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👉 ONU : campagne diplomatique contre l’Iran

Les États-Unis prévoient d’imposer de nouvelles sanctions sur le programme de missiles et de drones de l’Iran. L’Union européenne se rapproche aussi de l’imposition de sanctions contre l’Iran, avec une expansion des sanctions également envers les organisations proxies de l’Iran. Cela constitue un progrès significatif pour Israël.

👉 EU : le prix de la retenue ?

Israël pourrait obtenir une forme de compensation des États-Unis et des pays européens pour avoir empêché la région de sombrer dans une guerre totale, selon les médias arabes.

👉 Gaza : liquidation ciblée..

L’aviation a attaqué un bâtiment de trois étages à Rafa. Sept personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées.

👉 Liban : tirs de missiles vers le nord d’Israël

Tsahal a annoncé avoir éliminé deux hauts commandants du Hezbollah au Liban en quelques heures, lors de frappes aériennes, dont l’un était le commandant de la « Rive », et l’autre était le chef de l’unité de missiles et de roquettes.

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💵 Économie : investissement estimé à 60 millions de shekels

La marque internationale Bath & Body Works, spécialisée dans les produits de soins corporels, d’ambiance et de parfums pour la maison, a finalement ouvert ses premiers magasins en Israël. Les premières succursales ont été inaugurées à Tel Aviv, Netanya, Rehovot et Haïfa. La société prévoit d’ouvrir 30 magasins au cours des quatre premières années.

💶 Taux de change :

💶 1 Euro : 3,99 shekels

💵 1 Dollar : 3,76 shekels

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⚽️ Sport : victoire spectaculaire

Dans la demi-finale de la Ligue des champions, le PSG a réalisé un impressionnant comeback contre Barcelone, remportant le match retour 4-1 à l’extérieur après avoir été mené 1-0. Mbappé a marqué un triplé. PSG est donc qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions après trois ans.

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📣 Le supplément matinal

Le message du matin : la nuit du miracle

Personne ne réalise vraiment ce qui nous est arrivé cette nuit-là. On attendait le pire, nous nous sommes tous levés comme des robots télécommandés. Nous sommes entrés en silence dans les abris et nous avons attendu. Certains pleuraient, d’autres priaient, d’autres riaient ou simulaient l’euphorie. Et puis la guerre des étoiles a commencé. C’était fou, surréaliste, émouvant. Nous connaissons tous le résultat. Pas de victimes à part une enfant de 7 ans blessée. Un coût exorbitant. Une union inespérée entre des alliés d’une nuit. La tape sur l’épaule de Biden à Bibi, pour ne pas riposter de suite.

Mais aussi une constatation : la fin d’un mythe, celui d’un Iran si fort et menaçant. À présent, le dilemme est là : agir, frapper les ayatollahs, et donc ouvrir un autre front, ou se retenir et récolter les fruits des sanctions probables de l’ONU. Que Dieu envoie la réponse juste à nos dirigeants.

A A

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💡 Opinion : « Israël et l’Iran : un pas vers l’abîme par le Doc Yehouda Balanga

Depuis la fin de la première décennie des années 2000 jusqu’au 13 avril 2024, le discours militaire israélien, puis médiatique, a été dominé par le terme « confrontation entre les guerres » ou en abrégé BMC. L’attaque iranienne du week-end dernier a mis fin au BMC et a officiellement ouvert la guerre déclarée entre l’Iran et Israël. Ce n’est plus simplement une activation de proxies iraniens tels que le Hezbollah, le Hamas ou les milices chiites en Irak et en Syrie.

Les Iraniens présentent l’attaque comme de légitime défense, mais elle a créé une « nouvelle équation », comme l’appelle le sommet du régime à Téhéran. « Pour chaque attaque israélienne contre ses biens, ses dirigeants ou ses citoyens », a averti le commandant de la Garde révolutionnaire Hossein Salami, il y aura une réponse. « … Israël doit tirer les leçons de ce qui s’est passé [l’assassinat qui lui est attribué en Syrie] ». Mais Israël n’est pas seul dans cette confrontation. La menace de Téhéran est également dirigée contre les Américains. « Si les États-Unis coopèrent avec Israël dans les prochaines étapes – même ses bases ne seront pas sûres », a déclaré le général iranien Mohamad Baqeri.

Comme la direction politique et sécuritaire tarde à réagir, tout ce qui reste à Israël maintenant est de renforcer la coalition contre l’Iran et d’y ajouter d’autres pays, notamment l’Arabie saoudite et l’Égypte. L’objectif final devrait être une action militaire conjointe pour éliminer le programme nucléaire iranien, car Téhéran n’hésitera pas à l’utiliser si elle en dispose.

Outre les menaces, les Iraniens ont érigé un barrage tangible contre Israël et les États-Unis. Désormais, en apparence, toute élimination ou attaque d’un entrepôt d’armes en Syrie, au Liban et en Iran entraînera une riposte directe de Téhéran. L’Iran se réserve la liberté d’action, qui se manifeste non seulement par sa capacité à menacer et à mettre en œuvre cette menace, mais aussi par la poursuite du financement, de l’armement et de la formation de milices chiites et d’organisations terroristes au Moyen-Orient.

D’autre part, la reconnaissance – de l’avis de Téhéran – que l’espace d’action israélien et américain est limité, découle notamment de la compréhension de la situation sur deux théâtres d’opérations importants dans la région : le politique et le militaire. Du point de vue militaire, l’estimation de l’Iran est qu’Israël ne réagira pas pour éviter de s’engager dans un autre conflit alors qu’il est déjà engagé à Gaza et au Liban. Sur le plan politique, l’impression est qu’après les succès de la coalition d’Israël, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de la Jordanie pour bloquer l’attaque iranienne, les mains d’Israël sont liées précisément par les entreprises de cette coalition. De plus, Téhéran est conscient que le gouvernement Biden ne veut pas être entraîné dans une guerre au Moyen-Orient en année électorale.

L’Iran et Israël entrent dans un équilibre de terreur : l’Iran craint l’émergence d’une coalition internationale qui pourrait, de son point de vue, conduire à une attaque coordonnée contre ses installations nucléaires ; Israël envisagera à deux fois d’attaquer les personnes et les biens iraniens dans toute la région du Moyen-Orient. Cependant, alors que pour l’Iran une coalition occidentale-moyen-orientale est un rêve lointain, pour Israël c’est une réussite qui nécessite des compromis, car désormais elle devra consulter ses partenaires chaque fois qu’elle voudra éliminer une menace iranienne. Où cela nous laisse-t-il ?

Une réponse israélienne forte devait être mise en œuvre parallèlement à l’attaque iranienne. Une action immédiate aurait totalement écarté la demande d’approbation de Washington, modifiant ainsi l’équation de la terreur de l’Iran. Mais comme la direction politique et sécuritaire a tardé à réagir, tout ce qui reste à Israël maintenant est de renforcer la coalition contre l’Iran et d’y ajouter d’autres pays, notamment l’Arabie saoudite et l’Égypte. L’objectif final devrait être une action militaire conjointe pour éliminer le programme nucléaire iranien, car cela n’hésitera pas à l’utiliser si elle le peut.

Israël doit continuer sa politique d’activité militaire intense contre les cibles iraniennes. L’Iran a déclaré la guerre, mais pour des raisons de rationalité. Par conséquent, si dans les conditions actuelles et les limitations actuelles une attaque israélienne ouverte contre l’Iran risque de compromettre la stabilité de la région et les efforts de formation d’une coalition internationale, une activité intense redéfinira les limites de l’équation que l’Iran a créée et la placera en position de faiblesse face à la puissance israélienne et au soutien occidental qu’Israël reçoit. »

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📕 Le message de Sivan Rahav-Meïr : Une histoire pour ces jours-ci !

Entre l’actualité de l’Iran et le nettoyage de Pesach , voici une histoire de Rabbi Nachman de Breslav, qui donne de l’espoir :

Il était une fois deux mendiants, un juif et un allemand. Pessach approchait et le mendiant juif dit à son ami : « passons le soir du Seder dans des familles juives et ainsi nous aurons un bon repas. Il expliqua à l’Allemand comment se déroulerait la fête et ils se mirent en quête d’une famille pour se faire inviter.

Les deux mendiants ont trouvé des familles. Le mendiant allemand reçut un morceau de cèleri dans de l’eau salée, comme son ami le lui avait expliqué. Ensuite, ils ont lu la Haggadah, il s’y attendait aussi. Mais alors qu’il avait déjà très faim et était nerveux, ils lui ont donné les herbes amères. Le mendiant juif avait oublié de lui en parler.

L’Allemand était sûr qu’il s’agissait là du repas et, par amertume, il s’enfuit, en colère et déçu.

Tard dans la nuit, il rencontra son ami juif, qui revint repu et heureux, et lui raconta avec colère tout ce qui lui était arrivé. « Oh, espèce d’imbécile », répondit le juif. « Si seulement tu avais attendu un peu plus longtemps, après ces herbes tu aurais reçu un merveilleux repas. »

Le message est clair : il y a de l’amertume dans le monde. Mais il ne faut pas désespérer : après l’amertume vient le repas. Il faut de la patience.

Même dans cette période, nous ressentons une certaine amertume. Puissions-nous être bénis que cette amertume prenne fin bientôt, et puissions-nous être bénis avec l’aide de Dieu pour atteindre la destination, ce que nous voulions et espérions. Pour le prochain chapitre, pour de bonnes nouvelles.

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“Le peuple d’Israël n’a pas peur d’un long cheminement.”
עם ישראל לא מפחד מדרך ארוכה