Julien Odoul demande la dissolution du collectif « Urgence Palestine »sur le fondement de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure

🔴 À la suite de l’enquête de @Livrenoirmedia qui s’est infiltré dans le collectif #UrgencePalestine, je demande à @GDarmanin la #dissolution de ce groupuscule pro #Hamas, proche des #islamistes et qui appelle à la violence contre les #juifs en France.

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— Julien ODOUL (@JulienOdoul) April 15, 2024

À la suite de l’enquête du média Livre Noir sur le collectif « Urgence Palestine », je demande au ministre de l’Intérieur d’ordonner la dissolution de ce groupuscule antisémite.

Ma question au gouvernement ⤵️

M. Julien Odoul alerte M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer sur les agissements du collectif antisémite et islamiste « Urgence Palestine » qui représente une menace pour nos compatriotes de confession juive. En effet, le mercredi 10 avril, le journal trimestriel Livre Noir a publié une enquête saisissante sur ce groupuscule pro-Hamas créé à la suite des pogroms du 7 octobre 2023, en Israël. De nombreuses captures d’écran de conversations internes au mouvement ont ainsi été dévoilées et font état de graves dérives antisémites et complotistes, mais aussi de membres radicalisés faisant l’apologie du terrorisme. 

Le collectif « Urgence Palestine » abriterait ainsi des prédicateurs islamistes mais aussi des militants antisémites prônant la destruction totale de l’Etat d’Israël, qualifié « d’entité sioniste » d’après les documents consultables dans le journal. Les militants vont jusqu’à glorifier les massacres perpétrés par le Hamas, mais aussi considérer que le terrorisme islamiste doit être « dédiabolisé ». À titre d’exemple, sur une capture d’écran d’une de leurs conversations, on peut notamment lire qu’une militante appelle l’Union européenne à « bombarder Israël ». De nombreux militants font également l’apologie du terrorisme et sont fichés S comme par exemple un des principaux responsables du collectif, fiché S pour radicalisation depuis 2021. Ce prédicateur islamiste était cité dans une note des services du renseignement datée de 2017 comme l’un des responsables de la fermeture de la mosquée de Torcy pour « incitation au djihad ». Pour ce groupuscule, le Hamas est qualifié de « mouvement de résistance ». Pour une des militantes, les terroristes du Hamas sont donc, selon ses dires, des « martyrs ». 

Ce collectif dangereux prône également l’ultraviolence et l’utilise comme moyen de pression et comme mode d’action. Ainsi, le 8 mars dernier, lors de la manifestation pour les droits des femmes, plusieurs membres du collectif, dont l’un des responsables, ont étés filmés en train de jeter des bouteilles sur un cortège de femmes juives venues dénoncer les viols commis par les barbares islamistes du Hamas, le 7 octobre. Il s’avère que ce passage à l’acte était prémédité, puisque plusieurs jours auparavant, le même responsable appelait ses militants à « s’opposer physiquement aux sionistes » peut-on lire dans le compte-rendu de l’une de leurs réunions datant du 5 mars 2024. Peu avant la manifestation, certains recommandaient même de venir « armé » avec des manches à balai ou bien des battes de baseball.

Compte tenu de tous ces éléments d’une gravité extrême, il est clair que ce groupuscule antisémite et proche des islamistes doit être dissout, d’une part pour protéger nos compatriotes de confession juive, et d’autre part pour assurer l’ordre républicain et la sécurité publique. 

À ce titre, M. Julien Odoul demande solennellement à M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer d’engager une procédure de dissolution sur le fondement de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure à l’encontre du collectif « Urgence Palestine ».

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Cette requête survient après une enquête publiée par le média Livre Noir, sur le groupuscule crée après les pogroms du 7 octobre. « Le collectif « Urgence Palestine » abriterait des prédicateurs islamistes mais aussi des militants antisémites prônant la destruction totale de l’Etat d’Israël, qualifié d »entité sioniste' », précise la missive.

Pauline Condomines, journaliste à Livre Noir, a, dans un entretien accordé à i24NEWS, fait état de « l’admiration » des militants pour le groupe terroriste Hamas tout en précisant que certains étaient même fichés S. Des membres du collectif avaient même jeté des bouteilles sur des militantes juives lors de la marche du 8 mars. « Compte tenu de tous ces éléments d’une gravité extrême, il est clair que ce groupuscule antisémite doit être dissout, d’une part pour protéger nos compatriotes juifs, et d’autre part, pour assurer l’ordre républicain et la sécurité publique », conclut le député.