15 avril 2024
Ayant compulsé les documents du Hamas saisis depuis le 7 octobre, la COGAT[1] divulgue qu’environ 11 % des tirs de roquettes du Hamas sont tombés à l’intérieur de Gaza[2]. Le Hamas en est parfaitement conscient depuis longtemps.
Limiter les dégâts
Dans un document, émanant de l’aile militaire du Hamas et datant de 2020, celle-ci demande à son complice, le Jihad islamique, de ne pas installer de lance-roquettes à proximité des habitations de ses apparatchiks, afin de leur éviter les risques issus du fort pourcentage de victimes des « roquettes amies ».
Un autre document montre que le ministère de la santé gazaoui, celui qui diffuse des chiffres incontestés par la presse mondiale, a reçu l’ordre du Hamas de comptabiliser les civils gazaouis tués par des roquettes amies dans les victimes des attaques israéliennes.
De son côté, au lieu de tirer sur l’ambulance, la COGAT a facilité le transfert de 105 de ces véhicules vers Gaza depuis le début de la guerre.
L’hôpital à Gaza : un service public privatisé
Les Forces de Défense d’Israël ont lancé une nouvelle mission d’exploration à l’hôpital Shifa, où elles ont procédé comme à leur habitude : d’abord prévenir les civils et leur demander de sortir pour les mettre en sécurité, puis lancer l’assaut.
« Nous avons alerté tous les civils qui s’étaient réfugiés dans le bâtiment, et des centaines d’entre eux, femmes et enfants, sont venus à nous. Il y avait aussi des terroristes qui se cachaient parmi eux. [3] »
Quand elle est entrée dans la maternité, l’unité de reconnaissance y a découvert des armes, dissimulées dans les oreillers, les lits d’hôpitaux, les plafonds et les murs : obus de mortier, explosifs, fusils, pistolets et munitions.
Deux hauts-gradés du Hamas ont été éliminés au cours d’une poursuite et d’un échange de tirs dans la maternité, une fois les civils évacués.
Les terroristes réquisitionnent des salles dans chaque hôpital de Gaza, cela n’a que des avantages. Jusqu’au 7 octobre, c’était une garantie de protection, car « les Juifs ne tirent jamais sur un hôpital ou sur des ambulances ». Par ailleurs, « Elles disposent d’internet et d’électricité 24 heures sur 24. Ils réquisitionnent une salle des services de radiologie, des urgences, de médecine interne ou de spécialistes sans pour autant fermer complètement le service[4] » a expliqué un terroriste à son interrogateur israélien.
« Des renseignements détaillés avaient indiqué que de nombreux terroristes du Hamas se cachaient dans la maternité de l’hôpital », a déclaré le capitaine Yanai, officier des opérations de l’unité de reconnaissance qui a investi l’hôpital.
Le Hamas est fourmi, Tsahal n’est pas cigale
L’interrogatoire des centaines de terroristes arrêtés par les FDI a permis d’apprendre que lors de l’attaque du 7 octobre, certains « combattants » avaient trouvé une combine pour optimiser la rentabilité des cadavres. Dans une déclaration enregistrée publiée par le département de la police, le surintendant principal Yaron Binyamin, chef de la division de la sécurité de l’unité des enquêtes criminelles internationales de la police israélienne, a expliqué que ces terroristes avaient découpé les corps des victimes israéliennes et emporté des morceaux à Gaza pour demander des rançons[5].
Le porte-parole du bureau politique du Jihad islamique, Tarek Salmi Odeh Abu Shaluf, a aussi beaucoup parlé aux Israéliens. Il a raconté un de ses hauts-faits au sujet de la roquette Hamastique tombée sur le parking de l’hôpital al-Ahli le 17 octobre 2023 : « C’était une roquette locale et nous avons dit qu’elle était israélienne. Pour nous en sortir, l’organisation a monté une histoire que la roquette avait été tirée par « l’occupant » et qu’il visait le bâtiment. Une partie de la presse internationale l’a repris. Une partie des médias internationaux se tourne automatiquement vers nous quand un tel événement se produit. Ils aiment faire des interviews de membres du bureau politique, comme Khaled Al Batush. Ils lui demandent: « La roquette venait de chez vous? » et Al Batush répond: « Non, c’est l’occupant » et évidemment même si le journaliste sait qu’elle vient de chez nous, il va répercuter ce que nous lui avons dit. Nous validons les articles avant leur diffusion, sinon, ils ne paraissent pas. C’est parce qu’ils ont besoin de nous pour avoir des interviews.[6] »
La cellule communication est aussi importante que celle des artificiers. Abu Shaluf a continué en expliquant que les groupes palestiniens fabriquent régulièrement des légendes pour s’attirer la sympathie de la presse internationale. « Le département voit qu’il y a un intérêt particulier à exploiter un certain narratif, alors ils le mettent en œuvre. Le secrétaire général, Ziad Nakhaleh, prend la décision, puis le département médias en discute sur WhatsApp. Même si l’histoire est fausse, ils la promeuvent malgré tout. »
Rien ne sert de nourrir, il faut sévir à point
Pendant ce temps, à Paris, notre ministre des Affaires étrangères se vantait de son antagonisme vis-à-vis de l’État d’Israël : « la France a été l’un des premiers pays à proposer des sanctions de l’UE contre les colons israéliens qui commettent des actes de violence en Cisjordanie.[7] » L’Iran a apprécié : l’AFP persane, nommée Irna, a diffusé la nouvelle.
449 camions d’aide humanitaire étaient entrés à Gaza le 8 avril 2024 et le même nombre était annoncé pour le lendemain. Cela n’avait pas suffi à notre ministre, qui s’est justifié auprès de la rue arabe : « Il faut qu’il y ait des leviers d’influence et il y a plusieurs leviers, voire des sanctions, pour permettre à l’aide humanitaire de franchir les checkpoints.[8] »
Message reçu : l’info délivrée par France 24 a été reprise, notamment, par Irna (Iran), Asharq Al-Awsat (Arabie saoudite)[9], Ici Beyrouth (Liban)[10], Elikhbaria (Algérie)[11], Saba (Yemen)[12], The New Arab (Qatar)[13]…
On aimerait savoir combien de camions d’aide les Français ont fait passer à Boko Haram pendant qu’ils combattaient au Mali.
Et on aimerait que Séjourné n’oublie pas la jouissance avouée par Mohammed Merah, quand il tuait à bout touchant des petits enfants juifs en France, « pour punir les juifs qui tuent les enfants palestiniens.[14] »
Inutile d’en appeler à la conscience du ministre, nous ne faisons pas partie des idéalistes qui croient les deux termes capables de cohabiter dans la même phrase.
Son ego sera peut-être plus réceptif au fait que d’autres Merah amateurs d’enfants juifs pourraient être inspirés par son anti-État-juifisme : encourager le meurtre d’enfants, même par propagande interposée, cela ne donne pas une bonne image !
Avis à ceux qui se voient déjà en haut de l’affiche…
© Liliane Messika
Notes
[1] L’Agence qui Coordonne les Activités du Gouvernement israélien dans les Territoires (Judée et Samarie et vers la bande de Gaza, bien que celle-ci ne soit plus un « Territoire »).
[2] https://twitter.com/cogatonline/status/1774437234579558643
[3] Vidéo sous-titrée – www.youtube.com/watch?v=3dXzzmww8aY
[4] Vidéo en V.O. : https://youtu.be/XsORecywRZQ
[5] www.worldisraelnews.com/oct-7th-terrorists-mutilated-israeli-victims-stole-body-parts-for-ransom/
[6] www.dailymail.co.uk/news/article-13292253/palestinian-terrorist-admits-media-manipulated-israel-gaza-horror-blame-idf.html
[7] https://fr.irna.ir/news/85440230/Le-ministre-fran%C3%A7ais-des-AE-propose-d-imposer-des-sanctions-%C3%A0
[8] Vidéo des 449 camions entrant à Gaza, la veille de la menace française – www.twitter.com/i/status/1777416468881109495
[9] https://english.aawsat.com/arab-world/4956701-french-foreign-minister-suggests-sanctions-israel-get-aid-gaza%C2%A0%C2%A0
[10] www.icibeyrouth.com/monde/331872
[11] www.elikhbaria.dz/fr/paris-menace-dimposer-des-sanctions-contre-israel/
[12] www.saba.ye/en/news3319846.htm
[13] www.newarab.com/news/france-fm-suggests-israel-sanctions-open-gaza-crossings
[14] www.liberation.fr/societe/2012/07/16/conversation-secrete-entre-merah-et-la-dcri_833718/
Les faits démontrent tous les jours que la France (et ce n’est pas la seule) est de facto devenue une dictature islamiste, raciste et antisémite. Dangereuse pour non seulement les Juifs mais également tous les « non-racisés ». En outre, en France et dans d’autres pays pseudo démocratiques la presse majoritaire n’est pas plus libre que dans des dictatures : lorsque Le Monde, Libération ou The Guardian diffusent les Fake news et la propagande du Hamas, c’est avec l’approbation tacite du pouvoir.