Depuis les massacres qu’elle a perpétrés le 7 octobre 2023 en Israël, l’organisation criminelle djihadiste hamas cache, martyrise et tue les otages qu’elle a enlevés. Elle organise ensuite une « négociation » à sa façon en obligeant Israël à y « participer » dans l’intérêt des otages.
Modes opératoires du hamas
Le hamas utilise des modes opératoires fourbes. Des Etats obséquieux y collaborent. Israël est obligé. La scène permet l’équité diplomatique entre sa barbarie et la légitime défense israélienne. Elle inflige à Israël l’iniquité de traitement de ses propres droits. Elle fragmente le conflit en plusieurs fronts contre Israël et tente vainement de procéder à un nouvel ordre mondial.
* La menace de vie et de mort sur les otages assure au hamas une sécurité militaire, un privilège stratégique et un frein à la progression militaire israélienne sur le terrain
* Le hamas viole l’interdiction juridique internationale relative aux « boucliers humains » qui lui servent de protection humaine.
* A l’image des « négociations » nucléaires entre le régime sanguinaire de Téhéran et ses « partenaires » occidentaux, celles scénarisées par les assassins du hamas reposent sur le mensonge, la haine, les tergiversations, les indications contradictoires, destinées à exaspérer ses « interlocuteurs » et la collaboration d’Etats plus ou moins complices.
* Chacun des participants volontaires (USA-France-Egypte-Jordanie) et malgré lui (Israël) à ce macabre théâtre est conscient de l’inutilité de « pourparlers » avec les assassins du hamas qui se joue des otages comme il se joue de tous.
Une participation et des collaborations
Jerusalem n’a d’autre choix que participer au stratagème du hamas.
Les circonstances électorales américaines, le cocktail des financements et des menaces en provenance des dictatures iraniennes et qataries incitent la France, l’Egypte, la Jordanie et le Qatar à collaborer activement avec l’organisation criminelle par la pressurisation d’Israël et la légitimation progressive et sournoise du hamas.
Les dictatures qatarie, égyptienne et jordanienne reçoivent dans les fastes et les honneurs de leurs palais les assassins du hamas … à condition qu’ils ne s’en prennent pas à leurs régimes.
Quant à la France elle reçoit du Qatar ses financements et ses princes qu’elle honore de visites officielles en visites de travail et d’Etat… à condition que Doha obtienne des djihadistes le retard maximal de leurs attaques en France.
Equité de traitement diplomatique entre l’agresseur et l’agressé
Au mépris de toutes les règles établies par le Droit, la mise en scène ainsi élaborée permet à Paris, Washington, Le Caire, Aman, Doha, Teheran et autres d’infliger à Jerusalem par l’effacement de ses droits une considération guère meilleure que pour le hamas, confondant ainsi l’agresseur et l’agressé.
Iniquité des droits infligée à Israël
Pire! Les capitales qui collaborent avec le hamas assignent Jerusalem à des obligations humanitaires qu’elle respecte amplement et d’elle-même, ne serait-ce qu’au regard des conflits autrement plus meurtriers et ignorés qui essaiment ou ont essaimé sur la planète (Ethiopie, Birmanie, Kurdistan, Arménie, corne de l’Afrique, Iraq, etc)
Les pressions internationales se focalisent sur l’Etat d’Israël agressé et ignorent les victimes mortes et vivantes décidées par le hamas.
Fragmentations du conflit
* Le « gouvernement » libanais, qui exprime quotidiennement sa solidarité avec l’armée criminelle du Hezbola, feint sa victimisation sur la scène internationale.
Le Liban viole depuis 1948 la quasi totalité des décisions internationales le concernant vis à vis d’Israël. Pour une raison ou pour une autre, toutes aussi illicites, il se satisfait des bombardements quotidiens sur Israël. Il est responsable des déplacements de populations israéliennes qui fuient ses bombardements.
- Puissance financière assurée par le Qatar et l’Iran, le hamas bénéficie notamment de fonds colossaux en Occident que rien ni personne ne semble remettre en cause, ni à Paris, ni à Washington, ni ailleurs: la saisie de ses fonds n’est jamais évoquée!
Nouvel ordre mondial
Il s’agit de la mise en place d’un ordre mondial fondé sur la finance et les menaces djihadistes.
Pour Israël, il s’agit, dans un environnement sans foi ni loi, une fois de plus, de recouvrer sa dissuasion et sa sécurité assorties de la nécessité de tenter de sauver le maximum de personnes détenues en otages par les criminels du hamas.
Israël pleure ses morts, s’active pour les otages, organise le retour de ses citoyens déplacés, recouvre sa dissuasion militaire et sa souveraineté nationale dans l’hostilité et la complicité exprimées par le concert des « nations puissantes ».
Les pressions internationales sur le cabinet israélien et les « négociations » avec une organisation militaire, criminelle et antisémite sont les deux pièces d’une même et meurtrière mascarade.
En dépit de la tristesse du courageux peuple israélien due à ses victimes civiles et militaires, Israël retrouve sa dissuasion et la maîtrise des opérations.
© Pierre Saba
12 avril 2024
Nous avez raison de dénoncer l’attitude collaborationniste de la France, devenue de facto une dictature islamiste, et dont la politique extérieure est en accord avec sa situation intérieure, mais curieusement vous ne mentionnez pas l’UE. Il me semble pourtant (comme en témoignent encore les propos de Borrell) que toute l’UE est peu ou prou dans la même logique collaborationniste. Ainsi bien sûr que l’Angleterre et l’Irlande.
Ami d’Israël je trouve vos propos un peu outranciers. Un peu de recul et de pondération ne nuirait pas à votre sentiment. Bien à vous. Gverrollot
Il y a une quarantaine d’années on parlait de la Norvège et de la Suède comme du paradis nordique. Aujourd’hui c’est devenu un taudis de conglomérats islamiques
Ces pays s’effondrent déjà de l’intérieur Hélas, notre belle et douce France depuis la décolonisation est devenue une passoire islamiste et en beaucoup d’endroits, un véritable chaudron hermétique !
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