Sarah Cattan. 6 mois après le 7 octobre

Nous n’allons pas redire re-écrire tout ce qu’ici, chaque jour, nous avons montré, écrit, publié depuis 6 mois, depuis le 7 octobre.

Re-dire cette sidération qui nous a saisis et qui depuis ne nous quitte plus. Recenser les pertes humaines tragiques, les viols, les décapitations, et s’ébahir du déni qui s’est installé face au massacre filmé par les barbares eux-mêmes.

Nous n’allons pas faire mine de croire que la énième réunion d’aujourd’hui permettra de récupérer quelque otage, prêts pourtant que nous sommes à revivre l’infâme et fol épisode de “récupération” opéré après un “tri” odieux dicté par des salauds aux yeux d’un monde si docile lorsqu’il n’est pas carrément hostile à l’État hébreu.

Nous n’allons pas nous demander encore et encore pourquoi la vindicte exercée à l’encontre d’Israël a remplacé l’attendue exigence du même monde que lesdits “résistants” restituent les otages et rendent les armes, seul préambule pour faire taire la terreur et parler “politique”.

Nous n’allons pas nous désoler et reparler de cette guerre de communication perdue par Israël.

Ni nous livrer à quelque masturbation intellectuelle cherchant à évaluer le délire antijuif.

Nous pouvons , nous devons dire à des manifestants pressés à raison ou pas de changer de gouvernement que leurs luttes nous desservent tous.

Nous pouvons, nous devons dire à ces voix juives qui les guident et les exhortent le dégoût qu’elles nous inspirent et les qualifier de “traitres à la Nation” pour s’aider de la popularité discutable qui leur ouvre les plateaux de media complaisants et se conduire aujourd’hui comme s’il ne s’était rien passé le 7 octobre.

Les responsabilités de chacun seront un jour établies et nous dirons comment ce “ça” a pu advenir.

Comment les livres d’Histoire relaieront-ils ce pogrom de type génocidaire mais encore le grand théâtre qui montra Israël comparaissant à La Haye et ces autres épisodes surréalistes qui mirent et mettent encore le pays, seul, au rang de l’accusé.

Sarah Cattan