QU’ATTENDENT-T-ILS?
Qu’attend l’Elysée?
Qu’attend le président français pour cesser ses rodomontades à l’encontre des moyens de défense de l’armée israélienne qui sont bien moins meurtriers que ceux de l’armée française dans ses réactions à Mossoul et autres?
Qu’attend-il pour réaliser que les Israéliens et les Juifs du 21ème siècle ne se font plus attaquer sans riposter, que le temps des massacres de Juifs sans réagir est terminé?
Qu’attend l’Assemblée Nationale?
En France, les diffamations, insinuations, accusations personnelles, coups de force, la plupart antisémites, de parlementaires LFI, à l’encontre de leurs collègues ou de leurs concitoyens se bousculent de semaine en semaine.
L’absence de sanction réglementaire et pénale encouragent ces voyous antisémites à la poursuite de leurs méfaits et au délitement moral et du moral de la Nation.
Les montants mensuels qu’ils perçoivent du peuple français (7 239,91 € brut & 5 679,71 € net) sont dans leurs cas parfaitement illégitimes.
Qu’attend la présidente de l’Assemblée Nationale pour procéder à la levée de leurs immunités parlementaires et de convoquer en session spéciale le Bureau de l’Assemblée afin d’en terminer avec cette impunité?
Qu’attend le Ministère Pubic?
Si prompte et méticuleuse à se saisir des délits concernant les droits humains, l’autorité judiciaire est silencieuse sur les doléances des citoyens juifs.
Qu’attendent les organismes déontologiques et de contrôle?
Oui, qu’attendent-ils pour avertir, empêcher, interdire que les informations en provenance de Gaza soient celles de la bande de criminels contre l’Humanité hamas, présentée comme une organisation légale ( « ministère de la santé du hamas », etc,) et qui entre autres détient des otages français?
Qu’attend l’encadrement communautaire du judaïsme français?
Certes, la sécurité des Français juifs nécessite désormais une attention particulière.
Certes l’encadrement du Judaïsme français n’y est pas préparé.
Certes, sa fonction première et traditionnelle relève des affaires confessionnelles, cultuelles, culturelles et non des affaires de sûreté.
Certes, enfin, il doit faire preuve, comme chaque représentation, de nuance et de prudence.
Le problème est que les manquements à sa sécurité conduisent le Judaïsme français à ne plus correspondre à une représentation traditionnelle, puisque l’aspect sécuritaire est désormais essentiel alors qu’il est ébranlé.
Ses représentants confessionnels et laïcs doivent exprimer que la volonté étatique de lutte contre l’antisémitisme est annihilée par les discours incendiaires du président Macron sur Israël.
Ils doivent tempêter de ce qu’aucune mesure de lutte contre l’antisémitisme n’est en mesure de contrer l’image d’un Israël agressif, colonialiste, tueur d’enfants et autres mensonges cautionnés ou diffusés par l’État lui-même.
Non seulement ils ne l’ont pas fait lors de la récente commémoration des 80 ans de la création du CRIF, mais ils ont dû sagement écouter la leçon présidentielle sur le Proche-Orient, univoque et fallacieuse.
Le président Macron se permet avec ses concitoyens juifs ce qu’il ne se permet avec aucune minorité de Français ni d’Étrangers. Le système passif de réaction des représentants communautaires n’y est pas pour rien.
Stigmatisés par leurs naissances, par leurs solidarités avec l’existence d’Israël, par la propagande politique, médiatique, parlementaire des criminels du hamas, les français juifs ne bénéficient de l’attention présidentielle qu’en cas de commémorations de leurs victimes ou de leurs personnes défuntes.
La liste d’attente est longue
Augmentation de 1000% des délits antisémites depuis le début 2024 (ministère français de l’Intérieur), de 400% de l’émigration vers Israël (Agence-juive-pour-Israël), passage lent d’un Judaïsme ouvert et éclatant vers un Judaïsme discret, puis vers un Judaïsme secret, telles sont les conséquences des attentes légitimes et sans réponses.
La soumission de l’État français aux intérêts irano-qataris , avec ses conséquences antisémites audibles et visibles dans les media, provoque la soumission sécuritaire, confessionnelle et identitaire des Français juifs.
Jusqu’à quand?
Jusqu’à quoi?
© Pierre Saba
22 mars 2024