Invité de La Grande interview Europe 1 CNews ce jeudi, Bernard-Henri Lévy estime que « le 7 octobre est en train de devenir, pour reprendre une expression célèbre, un point de détail de l’Histoire », notamment « pour « une grande partie de l’opinion, pour l’extrême gauche, pour les Insoumis », mais aussi « pour les Nations unies ». Dans son dernier livre chez Grasset, « Solitude d’Israël », le philosophe dénonce l’isolement du pays, après le 7 octobre.
Pour Bernard-Henri Lévy, Joe Biden « est en période électorale », ce qui justifie sa volonté d’avancer vers un cessez-le-feu. « Il est contesté par sa base, poursuit le philosophe. Il y a une gauche du Parti démocrate qui est enflammée contre Israël, la gauche des campus, l’antisémitisme qui, hélas, est en train de fleurir aux États-Unis. Donc, il se garde sur sa gauche. C’est de la mauvaise politique politicienne. »
Bien qu’il se dise en faveur d’un « cessez-le-feu pour libérer les otages » et pour que « le Hamas laisse passer l’aide humanitaire », Bernard-Henri Lévy se dit alerte toutefois sur les risques d’un cessez-le-feu qui pourrait « laisser au Hamas le pouvoir, pour le laisser maintenir son emprise sur les Palestiniens de Gaza, pour le laisser étendre son influence en Cisjordanie ».
BHL assure qu’Israël mène aujourd’hui une guerre de libération des Palestiniens mais aussi « d’auto-défense ».
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