834 pendaisons en 2023 en Iran. L’Iran, qui préside le forum social des Droits de l’Homme à l’ONU. Qui croit encore en cette association islamiste ?
Je ne suis certainement pas la seule dans cette pensée que L’ONU semble gangrenée par le « salafisme » et l’hypocrisie.
Pour rappel :
Selon sa Charte, l’ONU a trois missions principales : paix et sécurité collective, progrès social et développement économique, protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Mais !
Malgré son mandat visant à préserver la paix et la sécurité internationale, l’organisation a cessé de jouer un rôle décisif dans la résolution des conflits qui ensanglantent la planète. L’utilité discutable et disputée de l’ONU alimente les débats, en pleine crise du multilatéralisme.
L’Iran et ce pseudo-gouvernement antisémite, misogyne, anti-occident.
Quatre détenus kurdes accusés par Téhéran de collaboration avec Israël ont été pendus lundi. En 2023, le nombre de prisonniers exécutés par la République islamique aurait augmenté de 68 %, selon Human Rights Activists News Agency.
Je me demande comment certains, tels que les LFI, peuvent encore se regarder en face lorsqu’ils soutiennent ces gouvernements barbares d’extrémistes religieux.
Comment peut-on défendre des gouvernants qui oppriment, oppressent leur peuple tels ceux de l’Iran, comment peut-on soutenir la dictature de la Charia ?
Comment peut-on se ranger aux côtés d’extrémistes qui recourent à la peine de mort comme un « outil de répression politique et religieux » pour étouffer toutes oppositions ou simple désir de liberté d’être, de se vêtir, d’aimer ?
Je me demande si certains ne soutiennent pas l’Iran ou la Palestine uniquement pour masquer leur lâche antisémitisme, oups pardon, leur « antisionnisme ».
Je m’interroge sur cette fausse empathie politique envers des dirigeants autoproclamés, autoritaires, autocratiques.
L’Ukraine, L’Arménie, tout comme Israël sont loin d’être parfaits certes, mais ces pays restent, eux, des démocraties et aujourd’hui ils sont confrontés à la folie de l’expansionnisme de pseudos Führer, à des dictatures religieuses salafistes, djihadistes, à la violence, ils font face à des ennemis haineux qui ne cherchent qu’à les faire disparaître et aux silences nauséabonds de nos politiciens « diplomates ». Il ne faudrait surtout pas prendre le risque de se dresser ouvertement et courageusement contre ces fous au risque de perdre de juteux contrats financiers, pétroliers, commerciaux etc.
La violence mortelle de la misogynie soutenu par l’ONU ?
Et les féministes dans tout ça ?
Les femmes Iraniennes, premières victimes de ce régime, n’ont plus le droit d’entrer dans les stades, de faire du vélo ou de la moto et de pratiquer certains sports, le gouvernement iranien a même renforcé les sanctions contre les femmes ne portant pas le voile obligatoire dans les lieux publics. Les autorités continuent de traiter les femmes comme des citoyennes de seconde zone, notamment en ce qui concerne le mariage, le divorce, la garde des enfants, l’emploi, la succession et l’accès aux fonctions politiques. L’âge minimum légal du mariage pour les filles est toujours fixé à 13 ans.
Où sont donc les féministes 2.0 ?
Le neo-féminisme est en train de perdre sa boussole morale déjà pas très exacte jusqu’ici dans ses combats. Un féminisme à la dérive qui se perd dans le wokisme, la politique de l’identité et le relativisme et trouve même de lâches raisons de se détourner des viols et des meurtres de femmes israéliennes, iraniennes ou ukrainiennes, au nom d’idéologues politiques.
Ma question : À quel moment l’ONU pense que les droits humains en Iran sont respectés ?
© Nataneli Lizée
Très bon article