Nombreuses furent les réactions hier 12 mars lorsque les étudiants de l’UEJF y furent pris à partie comme juifs et sionistes.
« Nous appelons à la levée immédiate du blocus et à des sanctions exemplaires contre ces étudiants », a dénoncé l’UEJF, alors que la députée de la majorité Caroline Yadan réagissait : « Des étudiantes et étudiants en pleurs, la peur au ventre. @sciencespo, jusqu’à quand allez-vous tolérer ces meutes de haine déchaînées, cet antisémitisme décomplexé dans vos murs ? Jusqu’à quand ?!!! »
Mais à quoi sert dont le CRIF dites-nous
Les universités françaises devenues Temples du militantisme pro-palestinien? Que de fois TJ en a parlé, jamais suivi par un CRIF de plus en plus courtisan et aux abris qui se contente d’un tweet et s’étonne ensuite du peu d’estime que désormais nous lui vouons. Yonathan Arfi, Où donc sont vos promesses ( auxquelles nous avons cru) de combattre à nos côtés au lieu que d’être fourré à l’Elysée à fêter on ne sait plus trop quoi, tout en pleurnichant (en même temps) que les actes antisémites aient bondi de 1000% en France depuis le 7 octobre.
Reprendre le tweet de l’UEJF, ça ne suffit pas
Occuper le grand amphi de Sciences Po, ce n'est pas occuper un lieu, c'est remplacer l'esprit critique et le débat par la violence et la haine !
En prenant à partie les étudiants de l'@uejf, leur haine traduit le fond de leur pensée : les Juifs, comme toujours, sont coupables !… https://t.co/MXWIUnw9g3
Le CRIF ne peut plus parler d’un « antisémitisme d’atmosphère »
En ces temps si particuliers, en cette époque si sombre pour Israël, les juifs du monde et les juifs de France, le CRIF, nous devons tristement le dire, n’est pas à la hauteur.
Allégorie. Pour comprendre, pas besoin d’avoir fait @sciencespo. Joann Sfar
Quoi? S’indigner de ci, de là, via un tweet ou lors d’une invitation sur une chaine de télévision, suffirait?
Quoi? Être exactement « comme avant le 7 octobre » et prétendre nous représenter?
Le CRIF doit ré-évaluer son mode d’action.
Le CRIF doit ré-évaluer sa proximité avec les pouvoirs en place.
Le CRIF doit se défaire de ces liens qui l’assujettissent. Il doit être courtisé, recherché, respecté, et plus jamais courtisan. TJ n’a pas oublié que le CRIF n’a même pas eu le « courage » de publier sur son site le dossier « Le Monde-Israël: un lynchage sans fin ».
Le CRIF doit, comme nous, « taper » puisqu’aujourd’hui il le faut.
Le CRIF n’est pas audible.
Ces tweets de peu ne servent de rien.
Le CRIF doit cesser de nous faire accroire qu’il « travaille à la situation » et « avance »: C’est faux.
Cela ne nous intéresse pas et ne nous suffit pas.
Finira-t-on par donner raison à ceux, très nombreux, qui viennent nous dire leur solitude, qui viennent nous dire « le CRIF ne nous représente en rien ».
Le CRIF est venu il y a peu nous dire combien il « prenait les coups » pour nous tous: cette déclaration était indécente. Nous attendons du CRIF du courage, de l’audace, de la force.
Comme Anne dans le conte de Perrault, Nous ne voyons rien venir.
Yonathan Arfi (président du CRIF), sur la polémique à Sciences Po: "Ce qu'on a vu à Sciences Po (…) c'est une assignation des Juifs à répondre de ce qu'il se passe au Proche-Orient" pic.twitter.com/ypfO0bYnCl
Le Crif demande qu'une commission d'enquête parlementaire sur l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur soit mise en place au plus vite pour auditionner ls acteurs concernés.
Le dévoiement du soutien à la cause palestinienne ne peut justifer la stigmatisation d'étudiants…